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«Marché du livre II». Tribunal fédéral du 3 mars 2022
7. Droit de la concurrence
7.2 Droit des cartels
LCart 2 I, 4 I, 5 I. La question de savoir s’il convient de reprendre le «privilège de l’agent» du droit européen en droit suisse des cartels peut être laissée ouverte. Dans un contrat d’agence, les engagements que les parties ont pris l’une envers l’autre, afin de régler leurs rapports réciproques, restent en tout état de cause soumis à la LCart. C’est en particulier le cas des clauses d’exclusivité territoriale, qui constituent des accords en matière de concurrence au sens des art. 2 al. 1 et 4 al. 1 LCart (consid. 6).
LCart 5 IV. Un accord vertical de distribution attribuant un territoire n’est présumé supprimer la concurrence efficace que s’il est exclu que d’autres fournisseurs agréés procèdent à des ventes sur ce territoire. Seuls les cas de protection territoriale «absolue» sont visés par la norme. Il existe une telle protection lorsque les partenaires de distribution externes au territoire attribué se voient empêchés de procéder à des ventes non seulement «actives», mais également «passives» vers ce territoire (consid. 7).
LCart 4 I, 5 I. Il est possible de rendre une société mère responsable des actions anticoncurrentielles de ses filiales et de les lui imputer dans le cadre d’une procédure de droit des cartels. Il n’y a pas lieu de poser des exigences trop élevées à l’imputation de comportements réprouvés par le droit de la concurrence entre personnes morales formant une unité d’organisation, c’est-à-dire composant un groupe commercial. En effet, la LCart est censée s’appliquer aux comportements anticoncurrentiels d’entreprises prises dans leur ensemble, et non de personnes morales appréciées individuellement (consid. 8).
LCart 5 IV. L’accord par lequel une entreprise uniquement productrice se contente de renoncer à la vente directe de ses produits en Suisse, après en avoir externalisé la distribution à une autre entreprise, ne tombe pas en tant que tel sous le coup de l’art. 5 al. 4 LCart et n’est pas sanctionnable au sens de l’art. 49a al. 1 LCart. Le cas d’une société de distribution choisissant de sous-déléguer la vente de certains produits sur un territoire donné à une autre entreprise, tout en s’engageant à ne pas la concurrencer sur ce marché, se distingue de la situation dans laquelle un producteur renonce à développer toute activité de distribution et, partant, à concurrencer les sociétés de distribution qui commercialisent ses produits. Il ne se justifie dès lors pas de mettre ces deux problématiques sur un pied d’égalité dans le cadre de l’interprétation de l’art. 5 al. 4 LCart (consid. 9).
CEDH 6 I; Cst. 29 I. En droit de la concurrence, le caractère raisonnable de la durée d’une procédure doit toujours s’apprécier suivant les circonstances de l’affaire. Cette appréciation s’opère en particulier au regard des critères suivants: la complexité de l’affaire, le comportement du requérant, celui des autorités compétentes, et l’enjeu du litige pour l’intéressé. L’intéressé est tenu d’exploiter dans la mesure de ses moyens les possibilités offertes par le droit interne pour abréger la procédure, que ce soit en invitant l’autorité à accélérer la procédure ou en recourant, le cas échéant, pour retard injustifié. Le comportement du justiciable s’apprécie avec moins de rigueur en procédure pénale et administrative que dans un procès civil (consid. 12).
OGEmol 2 II; OEmol-LCart Ia. Celui qui, par son comportement, provoque l’ouverture d’une procédure relevant de la LCart, peut être condamné à l’ensemble des frais d’enquête de première instance. En cas d’une pluralité de participants, un régime de solidarité ne s’impose que si les parties ont provoqué ensemble la décision de la COMCO (consid. 13.2).
[texte complet]
7. Wettbewerbsrecht
7.2 Kartellrecht
KG 2 I, 4 I, 5 I. Die Frage, ob das «Handelsvertreterprivileg» aus dem europäischen ins schweizerische Kartellrecht übernommen werden sollte, kann offenbleiben. Bei einem Agenturvertrag bleiben die von den Parteien gegenseitig zur Regelung ihrer Beziehungen eingegangenen Verpflichtungen in jedem Fall dem KG unterstellt. Dies gilt insbesondere für den Fall von Gebietsschutzklauseln, die Wettbewerbsabreden im Sinne von Art. 2 Abs. 1 und Art. 4 Abs. 1 KG darstellen (E. 6).
KG 5 IV. Bei vertikalen Vertriebsabreden, die ein Gebiet zuweisen, wird die Beseitigung des wirksamen Wettbewerbs nur vermutet, wenn Verkäufe in diese Gebiete durch gebietsfremde Vertriebspartner ausgeschlossen sind. Diese Bestimmung bezieht sich nur auf Fälle absoluten Gebietsschutzes. Ein solcher Schutz liegt vor, wenn die gebietsfremden Vertriebspartner daran gehindert werden, nicht nur «aktive», sondern auch «passive» Verkäufe in dieses Gebiet durchzuführen (E. 7).
KG 4 I, 5 I. Es ist möglich, eine Muttergesellschaft für das wettbewerbswidrige Verhalten ihrer Tochtergesellschaften zur Verantwortung zu ziehen und ihr dieses im Rahmen eines kartellrechtlichen Verfahrens anzurechnen. Die Anforderungen an die Zuordnung kartellrechtlich verpönten Verhaltens an juristische Personen, die eine Organisationseinheit, d.h. eine Unternehmensgruppe, bilden, dürfen nicht überzogen werden. Das KG soll auf wettbewerbswidriges Verhalten von als Gesamtgebilde betrachteten Unternehmen und nicht von einzeln beurteilten juristischen Personen angewendet werden (E. 8).
KG 5 IV. Eine Abrede, mit der sich ein rein produzierendes Unternehmen damit begnügt, nach der Auslagerung des Vertriebs an ein anderes Unternehmen auf den direkten Verkauf seiner Produkte in der Schweiz zu verzichten, fällt per se nicht unter Art. 5 Abs. 4 KG und ist nicht im Sinne von Art. 49a Abs. 1 KG sanktionierbar. Der Fall einer Vertriebsgesellschaft, die sich entscheidet, den Verkauf bestimmter Produkte in einem bestimmten Gebiet an ein anderes Unternehmen zu delegieren, und sich verpflichtet, dieses auf jenem Markt nicht zu konkurrenzieren, unterscheidet sich von der Situation, in der ein Produzent darauf verzichtet, jegliche Vertriebstätigkeiten zu entwickeln und folglich die Vertriebsgesellschaften, die seine Produkte vermarkten, zu konkurrenzieren. Entsprechend ist eine Gleichbehandlung dieser beiden Fragen im Rahmen der Auslegung von Art. 5 Abs. 4 KG nicht gerechtfertigt (E. 9).
EMRK 6 I; BV 29 I. Im Wettbewerbsrecht ist die Angemessenheit der Dauer eines Verfahrens immer unter Berücksichtigung der Umstände der Angelegenheit zu beurteilen. Diese Beurteilung erfolgt insbesondere anhand der folgenden Kriterien: Komplexität der Angelegenheit, Verhalten des Beschwerdeführers und der zuständigen Behörden sowie Bedeutung des Rechtsstreits für den Betroffenen. Der Betroffene ist verpflichtet, im Rahmen seiner Mittel die vom innerstaatlichen Recht angebotenen Möglichkeiten zur Abkürzung des Verfahrens zu nutzen, indem er die Behörde auffordert, das Verfahren zu beschleunigen, oder gegebenenfalls Beschwerde wegen ungerechtfertigter Verzögerung erhebt. Das Verhalten des Betroffenen wird im Straf- und Verwaltungsverfahren weniger streng beurteilt als im Zivilprozess (E. 12).
AllgGebV 2 II; GebV-KG Ia. Wer durch sein Verhalten die Einleitung eines Verfahrens nach dem KG verursacht, kann zur Zahlung sämtlicher erstinstanzlicher Untersuchungskosten verurteilt werden. Bei mehreren Beteiligten ist eine solidarische Haftung nur angezeigt, wenn die Parteien die Verfügung der WEKO gemeinsam veranlasst haben (E. 13.2).
[Volltext]
IIe Cour de droit public; recours partiellement admis; réf. 2C_44/2020
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