sic! 2022 Ausgabe 11

«Handelsregisterbeleg». Verwaltungsgericht Zürich vom 16. Dezember 2021
Anmerkung von Thomas Kohli

3. Persönlichkeits- und Datenschutzrecht

DSG 2 II d; BV 13 II. Auch wenn Art. 2 Abs. 2 lit. d DSG die Anwendung des Bundesgesetzes über den Datenschutz auf das Handelsregister ausschliesst, so können sich in Handelsregisterbelangen sowohl natürliche wie auch juristische Personen nach Massgabe des Grundrechts der informationellen Selbstbestimmung auf datenschutzrechtliche Grundsätze berufen (E. 4.1–4.3).
BV 13 II, 36 I; HRegV 8 V, 9 IV. Die Bestimmungen über die Unveränderlichkeit des Handelsregisters beziehen sich auf die Handelsregistereinträge und nicht auf die Handelsregisterbelege, weshalb es an einer gesetzlichen Grundlage mangelt, die Schwärzung oder sonstige Unkenntlichmachung von letzteren zu verweigern (E. 5.2).
BV 13 II, 36 II. Wird ein bestehender Handelsregisterbeleg nicht durch einen neu geschaffenen Beleg ersetzt, sondern werden die nicht eintragungsrelevanten personenbezogenen Daten des bestehenden Belegs geschwärzt oder auf andere Weise unkenntlich gemacht und mit einem entsprechenden Vermerk versehen, wird das öffentliche Interesse an der Verlässlichkeit des Handelsregisters nur minimal beeinträchtigt (E. 5.3).
BV 13 II, 36 III; HRegV 23. Bearbeitet die Handelsregisterbehörde mehr Daten, als sie für ihre Aufgabenerfüllung tatsächlich benötigt, wird das Verhältnismässigkeitsprinzip verletzt. Dies rechtfertigt die nachträgliche Unkenntlichmachung von nicht eintragungsrelevanten personenbezogenen Daten, zumal Art. 23 HRegV die Einreichung von blossen Protokollauszügen als Handelsregisterbelege zulässt und insoweit den gleichen Datenschutzzweck verfolgt (E. 5.4).
BV 13 II. Im Einzelfall kann zumindest bei nicht schwerwiegenden Grundrechtseingriffen auf den Grundrechtsschutz verzichtet werden, soweit ein solcher Verzicht nicht von der Rechtsordnung ausgeschlossen ist und er nach angemessener Information freiverantwortlich und ausdrücklich erfolgt (E. 6.2).
BV 13 II; DSG 4 V; OR 936. Reicht eine Rechtseinheit der Handelsregisterbehörde einen Beleg für eine Handelsregisteranmeldung ein, ist grundsätzlich davon auszugehen, dass diese konkludent in die Veröffentlichung dieses Belegs bzw. der darin enthaltenden Informationen einwilligt. Allerdings kann sich im Einzelfall aufgrund des Vertrauensprinzips ergeben, dass keine solche Einwilligung vorliegt (hier: keine Einwilligung vorhanden; E. 6.4.1–6.4.3). [Volltext]


3. Protection de la personnalité et protection des données

LPD 2 II d; Cst. 13 II. La loi fédérale sur la protection des données (LPD) exclut, à l’art. 2 al. 2 let. d, son application au registre du commerce. Cependant, même dans ce cadre, les principes de la protection des données peuvent être invoqués par les personnes physiques et morales sur la base du droit fondamental à l’autodétermination en matière d’information (consid. 4.1–4.3).
Cst. 13 II, 36 I; ORC 8 V, 9 IV. Il n’existe pas de base légale interdisant de caviarder ou de rendre méconnaissables de toute autre manière les pièces justificatives requises pour l’inscription au registre du commerce, car seules les inscriptions elles-mêmes, et non les pièces justificatives, sont concernées par les dispositions relatives à l’inaltérabilité du registre du commerce (consid. 5.2).
Cst. 13 II, 36 II. L’intérêt public à la fiabilité du registre du commerce ne subit qu’un préjudice minimal si une pièce justificative du registre du commerce n’est pas remplacée par une autre, nouvellement créée, mais que les données personnelles figurant dans la pièce justificative existante qui ne sont pas pertinentes pour l’inscription y sont caviardées ou rendues méconnaissables de toute autre manière et qu’une mention correspondante y est apposée (consid. 5.3).
Cst. 13 II, 36 III; ORC 23. Le principe de proportionnalité est violé si l’autorité du registre du commerce traite plus de données qu’elle n’en a effectivement besoin pour l’accomplissement de ses tâches. Cela justifie le caviardage ultérieur de données personnelles non pertinentes pour l’inscription, d’autant plus que l’art. 23 ORC autorise la remise de simples extraits de procès-verbaux comme pièces justificatives pour l’inscription au registre, poursuivant en ce sens le même objectif de protection des données (consid. 5.4).
Cst. 13 II. Dans la mesure où cela ne porte pas d’atteinte grave aux droits fondamentaux, il est possible dans certains cas de renoncer à la protection de ces droits, pour autant que l’ordre juridique n’exclue pas une telle renonciation et que celle-ci soit librement et expressément consentie après l’obtention d’une information adéquate (consid. 6.2).
Cst. 13 II; LPD 4 V; CO 936. Lorsqu’une entité juridique remet à l’autorité du registre du commerce une pièce justificative dans le cadre d’une réquisition d’inscription au registre du commerce, on peut partir du principe que celle-ci consent implicitement à la publication de cette pièce justificative ou des informations qu’elle contient. Dans certains cas, il peut toutefois s’avérer, à la lumière du principe de la confiance, qu’un tel consentement n’a pas été accordé (en l’espèce: aucun consentement accordé; consid. 6.4.1–6.4.3). [texte complet]



4. Abteilung; teilweise Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. VB.2020.00648



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