sic! 2022 Ausgabe 10

«UnoPen». Bundespatentgericht vom 4. Januar 2022
Anmerkung von Bendicht Lüthi

6. Technologierecht

6.1 Patente

PatG 86k II. Der Antragsteller hat unabhängig davon, ob die zurückbehaltene Ware patentverletzend ist oder nicht, den durch das Zurückbehalten entstandenen Schaden zu ersetzen, wenn – aus welchen Gründen auch immer – keine vorsorglichen Massnahmen erlassen werden (E. 14).
PatG 86k II. Der Antragsteller haftet auch für Schaden, der aus kurzen Verzögerungen (hier ein Tag) entsteht (E. 15, 20).
PatG 86k II. Die Kosten, die durch den Beizug eines Anwalts und eines Patentanwalts in Bezug auf die Zurückbehaltung der Ware entstehen, sind – soweit angemessen – als Schaden zu ersetzen. Nicht zu ersetzen sind solche Kosten aber, wenn die zurückbehaltene Ware versandt wurde, um Informationen über den Umfang des Zollhilfeantrags zu gewinnen («Testsendung»). Ebenfalls nicht nach Art. 86k Abs. 2 PatG zu ersetzen sind die Kosten für die Erstellung einer Schutzschrift (E. 17, 18, 21–25).
PatG 86b I. Zollhilfeanträge setzen «bloss» konkrete Anhaltspunkte für eine Patentverletzung voraus und nicht, dass die Ware offensichtlich patentverletzend («Piraterieware») ist (E. 28–30).
PatG 86d, 86b I; ZGB 2 II. Der Antragsteller kann die durch Zollhilfemassnahmen erlangten Informationen auch in anderen gerichtlichen Verfahren verwenden. Allein aus einer solchen Verwendung folgt nicht, dass er die Hilfeleistung der Zollverwaltung missbräuchlich in Anspruch genommen hätte (E. 31).
ZPO 265 I; PatG 86c II und III. Bei einem Gesuch, die Zurückbehaltung durch die Zollbehörde vorsorglich zu verlängern, liegt immer besondere Dringlichkeit i.S.v. Art. 265 Abs. 1 ZPO vor (E. 32).
PatG 86b III; ZGB 2 II. Das BPatGer darf den Entscheid der Zollverwaltung über einen Zollhilfeantrag nicht überprüfen. Einzig gestützt auf Art. 2 Abs. 2 ZGB könnte es den Antragsteller verpflichten, den Zollhilfeantrag zurückzuziehen resp. nicht zu erneuern (E. 33). [Volltext]


6. Droit de la technologie

6.1 Brevets d'invention

LBI 86k II. Le requérant est tenu de réparer le dommage causé par la rétention des marchandises – que celles-ci portent atteinte à son brevet ou non –, si, pour quelque raison que ce soit, aucune mesure provisionnelle n’a été ordonnée (consid. 14).
LBI 86k II. Le requérant est également tenu responsable des dommages causés par des retards de courte durée (un jour dans le cas présent) (consid. 15, 20).
LBI 86k II. Les frais occasionnés par le recours à un avocat et à un avocat en brevets concernant la rétention des marchandises doivent être remboursés – dans la mesure où ils sont raisonnables – à titre de dommage. Toutefois, ce type de frais ne doit pas être remboursé lorsque les marchandises retenues ont été envoyées en vue d’obtenir des informations sur la portée de la demande d’intervention des douanes («envoi test»). De même, l’art. 86k al. 2 LBI ne prévoit pas le remboursement des frais de rédaction d’un mémoire préventif (consid. 17, 18, 21-25).
LBI 86b I. Les demandes d’intervention des douanes présupposent «uniquement» des indices concrets de violation du brevet et non la certitude que la marchandise porte atteinte au brevet («marchandise piratée») (consid. 28-30).
LBI 86d, 86b I; CC 2 II. Le requérant peut également utiliser dans le cadre d’autres procédures judiciaires les informations obtenues par le biais de mesures d’intervention des douanes. Une telle utilisation n’implique pas qu’il ait abusé de l’aide de l’Administration des douanes (consid. 31).
CPC 265 I; LBI 86c II et III. Dans le cas d’une demande de prolongation de la rétention par les autorités douanières à titre préventif, il y a toujours une urgence particulière au sens de l’art. 265 al. 1 CPC (consid. 32).
LBI 86b III; CC 2 II. Le TFB ne peut pas réexaminer la décision de l’Administration des douanes concernant une demande d’intervention des douanes. Ce n’est que sur la base de l’art. 2 al. 2 CC qu’il pourrait obliger le requérant à retirer ou à ne pas renouveler sa demande d’intervention des douanes (consid. 33). [texte complet]



Teilweise Gutheissung der Klage; Akten-Nr. O2020_018



Fenster schliessen