sic! 2022 Ausgabe 7+8

«Hors-Liste-Medikamente IV» Bundesgericht vom 8. Dezember 2021

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

KG 2, 4 I, 5, 30, 49a, 54; VStrR 5; StGB 105 II, 333 I. Das kartellrechtliche Verfahren als Verwaltungsverfahren kennt nur in zwei Konstellationen ein dem Strafrecht ähnliches Konzept der «Gehilfenschaft». Dies zum einen gestützt auf Art. 54 KG i.V.m Art. 57 KG mit Verweis auf das VStrR (insb. Art. 5 VStrR) im Falle einer Zuwiderhandlung hinsichtlich eines erlassenen behördlichen Entscheides (in casu ist kein solcher Entscheid gegeben). Zum anderen kann eine Person, die nicht selbst an einer Abrede oder unzulässigen Abstimmung beteiligt ist (hier: Grossist in Bezug auf eine Abrede in Form einer abgestimmten Verhaltensweise zwischen den Herstellern und den Verkaufsstellen) und somit die Voraussetzungen von Art. 4 Abs. 1 i.V.m. Art. 2 i.V.m. Art. 5 KG nicht erfüllt, nur unter bestimmten (hier nicht ausgeführten) Voraussetzungen Adressat einer kartellrechtlichen Massnahme oder Sanktion sein. Eine derartige Gehilfenschaft müsste sich unter Anwendung der strafrechtsähnlichen Grundsätze gestützt auf die EMRK ergeben und nicht gestützt auf Art. 5 VStrR. Dazu bedarf es für eine Beurteilung durch das Bundesgericht mindestens der Darlegung des die Gehilfenschaft begründenden Sachverhaltes (im vorliegenden Fall nicht gegeben) (E. 3.2–3.4). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

LCart 2, 4 I, 5, 30, 49a, 54; DPA 5; CP 105 II, 333 I. À titre de procédure administrative, la procédure cartellaire ne connaît que dans deux cas de figure un concept de «complicité» analogue à celui du droit pénal. Premièrement, en vertu de l’art. 54 LCart en relation avec l’art. 57 LCart, avec mention du DPA (en particulier l’art. 5 DPA), lorsqu’un acte constitue une infraction à une décision prise par les autorités (en l’espèce, aucune décision de cette nature n’a été prise). Deuxièmement, lorsqu’une personne n’est pas directement impliquée dans un accord ou une convention illicite (en l’espèce, un grossiste en ce qui concerne un accord dans le cadre d’une «pratique concertée» passé entre un fabricant et les points de vente d’un produit) et ne remplit par conséquent pas les conditions énoncées à l’art. 4 al. 1 en lien avec l’art. 2 en lien avec l’art. 5 LCart, elle ne peut être destinataire d’une mesure ou d’une sanction relevant du droit des cartels que dans des conditions particulières (conditions non spécifiées dans le cas présent). Une telle complicité devrait découler de l’application des principes analogues à ceux en vigueur dans le droit pénal en vertu de la CEDH, et non de l’art. 5 DPA. Par ailleurs, pour que le Tribunal fédéral procède à une appréciation juridique, le plaignant doit au moins démontrer les faits sur lesquels se fonderait la complicité (ce qui n’est pas le cas en l’espèce) (consid. 3.2-3.4). [texte complet]



II. öffentlich-rechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 2C_148/2018



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