sic! 2022 Ausgabe 6

«Baukartell Graubünden». Bundesverwaltungsgericht vom 9. August 2021

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

KG 27, 28, 49a III b. Die Untersuchung im Sinne von Art. 49a Abs. 3 lit. b KG und Art. 27 KG wird auch bei mehreren involvierten Unternehmen nur einmal eröffnet und bezieht sich auf eine bestimmte Wettbewerbsbeschränkung. Auch aus Praktikabilitätsgründen und aus Überlegungen der Rechtsgleichheit erscheint es sachgerecht, dass der Zeitpunkt gegenüber allen Unternehmen, die der Wettbewerbsbeschränkung verdächtigt werden, einheitlich bestimmt wird, auch wenn das Verfahren auf einige erst später ausgedehnt wird. Der massgebliche Zeitpunkt für die Anknüpfung der Frist von Art. 49a Abs. 3 lit. b KG ist die Eröffnung einer Untersuchung und insoweit tatbezogen und nicht unternehmensbezogen auszulegen (E. 4, 5).
KG 2 I, 2 Ibis , 49a I. Die Vorwerfbarkeit begründet die Zurechenbarkeit des Wettbewerbsverstosses und nicht umgekehrt. Bei der Integration einer fehlbaren Gesellschaft scheidet eine Sanktionierung der Gesellschaften, die diese nach dem Wettbewerbsverstoss aufnehmen, aus. Die Vorwerfbarkeit des Verhaltens scheitert einmal in objektiver Hinsicht daran, dass die integrierende Gruppe am Wettbewerbsverstoss nicht beteiligt war (objektive Zurechnung) und in subjektiver Hinsicht daran, dass damals noch keine kapitalmässige Verflechtung mit dem Unternehmen bestand (subjektive Zurechnung). Anders verhält es sich, wenn es die fehlbare Gesellschaft ist, die Unternehmensteile später ausgliedert, ohne aufzuhören, rechtlich zu existieren. Alsdann ist die Vorwerfbarkeit in objektiver Hinsicht gegeben, weil das ausgegliederte Unternehmen am Verstoss beteiligt war (objektive Zurechnung) und in subjektiver Hinsicht, wenn eine kapitalmässige Verflechtung der das Unternehmen tragenden Gesellschaften besteht (subjektive Zurechnung) (E. 7, 8).
KG 49a; EMRK 6, 7. Die gesetzliche Grundlage der Verwaltungssanktion ist das Kartellgesetz, dessen Sanktionstatbestand auch die Zurechenbarkeit regelt. Das Gesetz lässt genügen, dass die wettbewerbswidrige Verhaltensweise dem Unternehmen, das daran beteiligt ist, zugerechnet werden kann. Soweit das Strafrecht einschliesslich Unternehmensstrafrecht anderen Grundsätzen folgt, ist dies unbeachtlich (E. 9).
KG 49a; SVKG 1 ff.; StGB 48 e. Die Belastung nach Art. 49a KG ist keine strafrechtliche Sanktion, sondern eine Verwaltungssanktion, welche abschliessend durch das Kartellrecht und die Verordnung über die Sanktionen bei unzulässigen Wettbewerbsbeschränkungen geregelt wird. Der Strafmilderungsgrund von Art. 48 lit. e StGB und die dazu ergangene Rechtsprechung unter Strafrecht kommen nicht zur Anwendung (E. 10). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

LCart 27, 28, 49a III b. Même si plusieurs entreprises sont impliquées, l’enquête au sens de l’art. 49a al. 3 let. b LCart et de l’art. 27 LCart n’est ouverte qu’une seule fois, et celle-ci porte sur une restriction à la concurrence spécifique. Pour des raisons de praticabilité et d’égalité de traitement, il semble également approprié de fixer une date d’ouverture harmonisée pour toutes les entreprises soupçonnées d’entraver la concurrence, même si la procédure n’est étendue qu’ultérieurement à certaines d’entre elles. La date déterminante pour le calcul du délai mentionné à l’art. 49a al. 3 let. b LCart est celle de l’ouverture de l’enquête, et elle doit être interprétée en fonction des faits et non des entreprises (consid. 4, 5).
LCart 2 I, 2 Ibis , 49a I. C’est le manquement reproché qui fonde l’imputabilité de l’infraction au droit de la concurrence, et non l’inverse. En cas d’incorporation d’une société fautive, il est exclu de sanctionner les sociétés qui l’ont intégrée après son infraction au droit de la concurrence. La caractérisation illicite du comportement échoue, d’une part, d’un point de vue objectif, dans le sens où le groupe qui accueille l’entreprise fautive n’a pas participé à l’infraction à la concurrence (responsabilité objective) et, d’autre part, d’un point de vue subjectif, dans le sens où il n’existait pas encore de liens capitalistiques avec l’entreprise (responsabilité subjective). Il en va autrement lorsque c’est la société fautive qui se sépare ultérieurement des autres parties de l’entreprise, sans cesser d’exister juridiquement. Dans ce cas, le caractère illicite du comportement est avéré d’un point de vue objectif, dans le sens où l’entreprise résultant de la scission a participé à l’infraction (responsabilité objective), et d’un point de vue subjectif, lorsqu’il existe des liens capitalistiques entre les sociétés nées de la scission de l’entreprise (responsabilité subjective) (consid. 7, 8).
LCart 49a; CEDH 6, 7. La base légale de la sanction administrative est la loi sur les cartels, dont l’énoncé de la sanction règle également l’imputabilité. La loi admet que la pratique anticoncurrentielle puisse être imputée à l’entreprise qui y participe. Le fait que le droit pénal, y compris le droit pénal des entreprises, suive d’autres principes ne revêt aucune importance (consid. 9).
LCart 49 a ; OS LCart 1 ss; CP 48 e. La sanction selon l’art. 49a LCart ne constitue pas une sanction pénale, mais une sanction administrative, réglée de manière exhaustive par le droit des cartels et l’ordonnance sur les sanctions en cas de restrictions illicites à la concurrence. Le motif d’atténuation de la peine prévu à l’art. 48 let. e CP et la jurisprudence correspondante dans le droit pénal ne s’appliquent pas (consid. 10). [texte complet]



Abteilung II; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. B-5130/2019



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