sic-online.ch
Navigation mit Access Keys
- [Alt + 0] - Startseite
- [Alt + 1] - Navigation
- [Alt + 2] - Inhalt
- [Alt + 3] - Kontakt
- [Alt + 4] - Sitemap
- [Alt + 5] - Suche
Schnellsuche
Hauptnavigation
«Drittbeschwerde und absolute Ausschlussgründe». Bundesverwaltungsgericht vom 25. August 2021
4. Kennzeichenrecht
4.1 Marken
BV 29a; VwVG 5, 44; VGG 31 f.; MSchG 2. Im Lichte der in der BV verankerten Rechtsweggarantie ist das BVGer zur Beurteilung von Beschwerden gegen Verfügungen (hier Markeneintragungen, gestützt auf absolute Ausschlussgründe) durch Dritte grundsätzlich zuständig, sofern sie weder explizit im Gesetz noch durch die bundesverwaltungsgerichtliche Rechtsprechung ausgeschlossen sind (E. 2.4, 2.6, 2.8).
VGG 31; VwVG 5. Art. 31 VGG stellt eine Generalklausel in Bezug auf die Zuständigkeit des BVGer dar, weshalb es für dessen Zuständigkeit keiner zusätzlichen Bestimmung im MSchG bezüglich der Anfechtbarkeit von Markeneintragungen durch Dritte bedarf (E. 2.5).
MSchG 31 ff., 35a, 52. Aus dem Bestehen markenrechtlicher Widerspruchs- und Löschungsverfahren kann nicht die Unzuständigkeit des BVGer für Beschwerden von Dritten gegen Markeneintragungen abgeleitet werden, da für jedes Verfahren nach der Art der jeweils betroffenen Interessen und der Adressaten zu differenzieren ist. Die Tatsache, dass das MSchG die Möglichkeit des Zivilwegs gegen fehlerhafte Markeneintragungen offenhält, schliesst die Verwaltungsgerichtsbeschwerde nicht grundsätzlich aus. (E. 2.6).
VwVG 48 I; MSchG 2 f., 28 ff. Da Dritte keine Möglichkeit zur Teilnahme am Markeneintragungsverfahren haben und erst mit der Publizierung auf Swissreg Kenntnis von der Eintragung erlangen, sind sie formell beschwert. Im Rahmen eines Markeneintrags dürften regelmässig nur diejenigen Konkurrenten zur Beschwerde legitimiert sein, die relative Ausschlussgründe gegen eine Marke vorbringen können und sich vorgängig am Widerspruchsverfahren beteiligt haben. Von Konkurrenten angestrengte Verfahren gegen Markeneintragungen, die sich auf die Geltendmachung absoluter Ausschlussgründe beschränken, haben dagegen weit höhere Legitimationsanforderungen zu erfüllen, namentlich die besondere Beziehungsnähe zur Streitsache und ein öffentlich-rechtliches Schutzinteresse. (E. 3.4, 3.5.1, 3.5.3, 3.5.8).
[Volltext]
4. Droit des signes distinctifs
4.1 Marques
Cst 29a; PA 5, 44; LTAF 31 s.; LPM 2. Eu égard à la garantie de l’accès au juge ancrée dans la Constitution, le TAF est en principe compétent pour juger les recours formés par des tiers contre des décisions (en l’espèce : recours contre des enregistrements de marques, fondés sur des motifs absolus d’exclusion), sauf exclusion explicite par la loi ou la jurisprudence du TAF (consid. 2.4, 2.6, 2.8).
LTAF 31; PA 5. L’art. 31 LTAF constitue une clause générale portant sur la compétence du TAF, raison pour laquelle il n’est pas nécessaire, pour établir la compétence de ce dernier, de prévoir dans la LPM une disposition supplémentaire concernant la contestation d’enregistrements de marques par des tiers (consid. 2.5).
LPM 31 ss, 35a, 52. L’existence de procédures d’opposition et de radiation relevant du droit des marques ne permet pas de déduire l’absence de compétence du TAF pour les recours formés par des tiers contre les enregistrements de marques, étant donné qu’il y a lieu de distinguer chaque procédure selon la nature des intérêts en cause et des destinataires. Le fait que la LPM offre la possibilité de recourir à la voie civile contre les enregistrements de marques erronés n’exclut en principe pas le recours de droit administratif (consid. 2.6).
PA 48 I; LPM 2 s., 28 ss. Les tiers qui n’ont pas la possibilité de participer à la procédure d’enregistrement de la marque et ne prennent connaissance dudit enregistrement qu’à travers sa publication dans la base de données Swissreg sont formellement lésés. Dans le cadre d’un enregistrement de marque, seuls les concurrents qui peuvent faire valoir des motifs relatifs d’exclusion contre une marque et ont préalablement pris part à la procédure d’opposition devraient en principe être légitimés à recourir. Les procédures engagées par des concurrents contre des enregistrements de marques et qui se limitent à faire valoir des motifs absolus d’exclusion doivent en revanche satisfaire à des exigences considérablement plus élevées en matière de légitimation, à savoir une proximité relationnelle particulière avec le litige et un intérêt de droit public (consid. 3.4, 3.5.1, 3.5.3, 3.5.8).
[texte complet]
Bundesverwaltungsgericht; Nichteintreten auf die Beschwerde; Akten-Nr. B-2608/2019
Fenster schliessen