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«PORSCHE et al. / PORSCHEBOX (fig.)». Handelsgericht Aargau vom 29. Juli 2021
(Massnahmeentscheid)
4. Kennzeichenrecht
4.1 Marken
MSchG 15 I; ZPO 150 I. Die Voraussetzungen für das Vorliegen einer berühmten Marke – überragende Verkehrsgeltung, relative Alleinstellung und allgemeine Wertschätzung – sind Tatfragen: werden sie von der gesuchstellenden Partei behauptet und von der gesuchsgegnerischen Partei nicht bestritten, sind sie grundsätzlich auch nicht beweisbedürftig (E. 4.3.2.3).
MSchG 15 I. Die grosse Ähnlichkeit der streitgegenständlichen Zeichen mit der berühmten Marke gefährdet deren Unterscheidungskraft. Das gilt umso mehr als sich die Abnehmerkreise aufgrund der auf der Webseite der Gesuchsgegnerin angebotenen Dienstleistungen (hier: Bewerbung und Verlinkung von mit der Gesuchstellerin in Verbindung stehenden Angeboten) zumindest überschneiden. Damit besteht die Gefahr, dass eine gedankliche Verbindung zwischen den Parteien angenommen wird, was zu einer Verwässerung der Herkunftsfunktion der berühmten Marke führen kann (E. 4.3.3.3)
MSchG 15 I. Die Gefährdung der Unterscheidungskraft ergibt sich unmittelbar aus der Zeichenähnlichkeit. Weder ein Disclaimer (hier: «nicht mit Porsche® […] verbunden»), noch die Gestaltung der Website noch ein Hinweis auf ein «unabhängiges Verzeichnis» können einer gedanklichen Verbindung vorbeugen und die Gefahr der Verwässerung beseitigen (E. 4.3.3.3).
MSchG 15 I; ZPO 261 I b. Droht einer berühmten Marken eine Verwässerung, indiziert bereits die Verletzung als solche einen nicht leicht wiedergutzumachenden Nachteil, weil sich mögliche Einbussen aus Rufschädigung, Kundenverlusten oder entgangenem Gewinn in der Regel kaum berechnen und nachweisen lassen (E. 5.2–5.3).
[Volltext]
4. Droit des signes distinctifs
4.1 Marques
LPM 15 I; CPC 150 I. Les conditions nécessaires à l’existence d’une marque de haute renommée, c’est à dire une très importante présence dans le commerce, une position relativement exclusive et de la considération générale auprès d’un large public, sont des questions de fait: si elles sont alléguées par la partie requérante et non contestées par la partie adverse, elles n’ont alors en principe pas besoin d’être prouvées (consid. 4.3.2.3).
LPM 15 I. La grande similitude des signes faisant l’objet du litige avec la marque de haute renommée menace leur caractère distinctif. Cela est d’autant plus vrai que dans le cas présent, les groupes d’acheteurs se recoupent au moins en partie ; ceci en raison des services offerts sur le site Internet de la partie adverse (en l’espèce : promotion et référencement en ligne d’offres relatives à la partie requérante). Une association entre les parties risque alors d’être supposée, ce qui peut entraîner un affaiblissement de la fonction d’origine de la marque de haute renommée (consid. 4.3.3.3).
LPM 15 I. Le danger pour le caractère distinctif résulte directement de la similitude des signes. Ni un avis contraire (en l’espèce : « […] pas affilié à Porsche® […] »), ni l’apparence du site Internet, ni une désignation comme « annuaire […] indépendant » ne peuvent empêcher l’association opérée par les tiers et ainsi éliminer le risque d’affaiblissement de la marque (consid. 4.3.3.3).
LPM 15 I; CPC 261 I b. Si une marque de haute renommée est menacée d’affaiblissement, la violation en soi indique un préjudice difficilement réparable, car il est généralement difficile de chiffrer et de prouver les éventuelles pertes dues à l’atteinte à la réputation, à la perte de clientèle ou au gain manqué (consid. 5.2–5.3).
[texte complet]
Einzelgericht; Gutheissung des Massnahmebegehrens; Akten-Nr. HSU.2021.20
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