sic! 2008 Ausgabe 7+8

«Verbreitung im analogen Netz II». Bundesverwaltungsgericht vom 15. Januar 2008

1. Informationsrecht

RTVG 107 VI, 59 I b, 110 II b, 60 I. Aus der Übergangsbestimmung von Art. 107 Abs. 6 RTVG kann keine Aufschaltpflicht gemäss Art. 59 Abs. 1 RTVG abgeleitet werden (E. 6.3).
RTVG 60 I. Die potenzielle Reichweite eines analog verbreiteten Fernsehprogramms ist zumindest zurzeit höher als bei digitaler Verbreitung. Bei Einstellung der analogen Verbreitung besteht ein unmittelbar drohender schwerer Nachteil für den von der Einstellung betroffenen Programmveranstalter (E. 8, 8.2, 8.3).
RTVG 60 I. Eine Aufschaltverpflichtung für die Dauer des Verfahrens erscheint als geeignete und erforderliche Massnahme zur Abwendung wirtschaftlicher Nachteile des betroffenen Programmveranstalters (E. 9.2).
RTVG 60 I; BV 27, 36 II, III, 93. Eine Aufschaltverpflichtung stellt einen Eingriff in die Wirtschaftsfreiheit des Netzbetreibers dar. Ein solcher Eingriff muss durch den in Art. 60 Abs. 1 RTVG verfolgten Zweck der Förderung der Verbreitung von im öffentlichen Interesse stehenden Programmen gerechtfertigt sein. Es sind nicht die privaten wirtschaftlichen Interessen der Parteien gegeneinander abzuwägen, sondern das öffentliche Interesse an der analogen Verbreitung des Programms (hier: reduziert, weil das Programm digital empfangen werden kann, und bei einem Programm vorwiegend aus Mehrwert-, Werbe- und Erotiksendungen ohnehin fraglich) gegen die Interessen des Netzbetreibers an einer freien Gestaltung seines Programmangebotes (hier: gewichtige Interessen). Zusätzlich ist das öffentliche Interesse an einer Nutzung der Kapazität für die Übertragung hochauflösender Fernsehprogramme zu berücksichtigen (E. 9.3, 9.4). [Volltext]


1. Droit de l'information

LRTV 107 VI, 59 I b, 110 II b, 60 I. Aucune obligation de diffuser au sens de l’art. 59 al. 1 LRTV ne peut être déduite de la disposition transitoire de l’art. 107 al. 6 LRTV (consid. 6.3).
LRTV 60 I. Actuellement, le rayon d’action potentiel d’un programme de télévision diffusé par voie analogique est plus élevé que lors de la diffusion par voie numérique. La cessation de la diffusion analogique entraîne un risque imminent de préjudice grave pour le diffuseur concerné (consid. 8, 8.2, 8.3).
LRTV 60 I. Une obligation de diffuser pendant la durée de la procédure représente une mesure adéquate et nécessaire pour éviter que le fournisseur de services de télécommunication ne subisse des préjudices économiques (consid. 9.2).
LRTV 60 I; Cst. 27, 36 II, III, 93. Une obligation de diffuser représente un empiètement sur la liberté économique de l’exploitant du réseau et doit être justifié par l’objectif fixé à l’art. 60 al. 1 LRTV de promouvoir la diffusion de programmes qui répondent à un intérêt public. Il ne s’agit pas de pondérer les intérêts privés des parties concernées mais l’intérêt public à la diffusion analogique (en l’occurrence, cet intérêt est diminué car le programme peut être reçu par voie numérique, et il est également douteux pour un programme qui comprend surtout des émissions publicitaires et érotiques) et l’intérêt de l’exploitant du réseau à la libre réalisation de son offre de programmes (intérêt important en l’occurrence). En plus, il faut prendre en compte l’intérêt public à l’utilisation des capacités pour la diffusion de programmes de télévision à haute définition (consid. 9.3, 9.4). [texte complet]



Abteilung I; Abweisung des Gesuchs um Erlass vorsorglicher Massnahmen; Geschäfts-Nr. A-8624/2007

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