sic! 2021 Ausgabe 12

«SWISS+CLUSIV / SWISS+CLUSIV (fig.)». Bundesverwaltungsgericht vom 9. Februar 2021
Anmerkung von Stefan Hubacher

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 d. Die Beurteilung absolut geschützter Zeichen erfolgt nach zweistufigem Prüfraster. Vorab wird geprüft, ob ein geschütztes oder damit verwechselbares Zeichen vorliegt, wobei hier der in Frage stehende Bestandteil isoliert betrachtet wird. Sodann wird geprüft, ob eine Ausnahmeregelung Anwendung findet, wobei hier auf den Gesamteindruck abgestellt wird. Im Anwendungsbereich des Rotkreuzgesetzes liegt eine solche Ausnahme vor, wenn das strittige Element im Sinngehalt des ganzen Zeichens untergeht oder diesem eine weitere eigenständige Bedeutung zukommt (E. 3.1–3.3, E. 5.1).
MSchG 2 d; RKG 1; GK I 3, 44. Wird ein achsensymmetrisches Kreuz verwendet, vermag nur die Verwendung einer Farbkombination, die sich deutlich vom zeichentypischen Rot-Weiss-Kontrast unterscheidet, einen Verwechslungsgefahrmit dem geschützten Emblem auszuschliessen (E. 3.4).
MSchG 2 d; RKG 1; GK I 3, 44. Die Abgrenzung von Rotem Kreuz, Schweizer Kreuz und Additionszeichen ist primär anhand des transportierten Sinngehalts vorzunehmen, wobei die Beurteilung im Einzelfall und anhand des Gesamteindrucks erfolgt (E. 4.1–4.4).
MSchG 2 d; RKG 1; GK I 3, 44. Der strittige Bestandteil wird vorliegend in beiden Fällen (Wortmarke und Wort-/Bildmarke) zwar als (achsensymmetrisches) Kreuz wahrgenommen, aufgrund der Ver wendung mit dem Element «SWISS» aber nicht als Emblem des Roten Kreuzes interpretiert (E. 5.1–6.8). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 d. L’évaluation des signes protégés de manière absolue a lieu selon une grille de contrôle en deux étapes. Il convient d’abord de vérifier l’existence d’un signe protégé ou d’un signe susceptible d’être confondu avec un tel signe, l’élément en question devant être pris en compte de manière isolée. Ensuite, il convient d’examiner si une réglementation d’exception s’applique, en tenant compte, dans ce cas, de l’impression générale. Une telle exception existe dans le champ d’application de la loi concernant la protection de l’emblème et du nom de la Croix-Rouge, dans le cas où l’élément litigieux s’efface dans la signification du signe pris dans son ensemble ou prend un sens distinct (consid. 3.1–3.3, consid. 5.1).
LPM 2 d; Loi fédérale concernant la protection de l’emblème et du nom de la Croix-Rouge 1; Convention de Genève I 3, 44. Si une croix à symétrie axiale est utilisée, seule l’utilisation d’une combinaison de couleurs qui se distingue clairement du contraste blanc-rouge typique peut exclure un risque de confusion avec l’emblème protégé (consid. 3.4).
LPM 2 d; Loi fédérale concernant la protection de l’emblème et du nom de la Croix-Rouge 1; Convention de Genève I 3, 44. La délimitation par rapport à la Croix-Rouge, à la croix suisse et à des signes additionnels doit être réalisée à la lumière du sens véhiculé principalement, l’évaluation ayant lieu selon les particularités du cas d’espèce et selon l’impression générale produite par le signe (consid. 4.1–4.4).
LPM 2 d; Loi fédérale concernant la protection de l’emblème et du nom de la Croix-Rouge 1; Convention de Genève I 3, 44. En l’espèce, l’élément litigieux est certes considéré comme une croix dans les deux cas (marque verbale et marque verbale/figurative) en raison de l’usage avec l’élément «SWISS», mais il n’est pas interprété comme un emblème de la Croix-Rouge (consid. 5.1–6.8). [texte complet]



II. Abteilung; Gutheissung der Beschwerden; Akten-Nr. B-827/2018 und B-1565/2018



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