sic! 2021 Ausgabe 11

«Einsichtsverfügung Weko». Bundesgericht vom 18. März 2021

1. Informationsrecht

DSG 4 III, 19 I a; KG 1, 49a I, 29, 30, 50. Der datenschutzrechtliche Grundsatz der Zweckbindung verlangt bei der Datenbekanntgabe keine absolute Zweckidentität, denn sonst würde die Amtshilfe nach Art. 19 Abs. 1 DSG zu stark eingeschränkt, beschafft doch die Behörde für sich selbst primär keine Daten zur Erfüllung der gesetzlichen Aufgabe des Datenempfängers. Stets muss jedoch der Zweck der Amtshilfe zumindest mit dem Zweck der ursprünglichen Beschaffung von Personendaten vereinbar sein. Die Wettbewerbsbehörden erheben verschiedene Daten von Marktteilnehmern, um zu beurteilen, ob deren Verhalten den Wettbewerb beschränkt. Soll eine Datenbekanntgabe einem Datenempfänger ermöglichen, die Folgen von sie betreffenden Submissionsabsprachen zu mildern oder ihnen mit anderen Massnahmen zu begegnen, dient der Zweck der Datenbekanntgabe einer «Sanktionierung» wettbewerbswidrigen Verhaltens, was mit dem Zweck der ursprünglichen Datenerhebung vereinbar ist (E. 6.4).
DSG 4 III, 19 IV; KG 19 I, 25 II, III. Der Begriff «Verwertung», der im KG, nicht aber im DSG verwendet wird, kann in einem weiten (Bearbeiten inkl. Bekanntgeben) oder engen Sinn (Verwenden als Unterkategorie von Bearbeiten) verstanden werden. Entscheidend ist im KG wie auch im DSG in jedem Fall stets die Zweckbindung. Folgt man dem weiten Begriffsverständnis, ist Art. 25 Abs. 2 KG als Beschränkung der Weitergabe von Informationen an andere Behörden zu verstehen, die jedoch keine über Art. 19 Abs. 1 DSG hinausgehende besondere Vorschrift i.S.v. Art. 19 Abs. 4 lit. b DSG bildet. Bei einem engen Verständnis statuiert Art. 25 Abs. 2 KG eine Verwertungsbeschränkung für die Wettbewerbsbehörde selbst (E. 7.1–7.4.2). [Volltext]


1. Droit de l'information

LPD 4 III, 19 I a; LCart 1, 49a I, 29, 30, 50. Le principe de finalité selon le droit de la protection des données n’exige pas d’identité absolue de la finalité lors de la communication de données, autrement l’assistance administrative au sens de l’art. 19 al. 1 LPD serait trop restreinte, puisque l’autorité n’acquiert en premier lieu pas des données pour exécuter les tâches légales du destinataire des données. La finalité de l’assistance administrative doit cependant toujours au moins être compatible avec la finalité de l’acquisition originale des données personnelles. Les autorités en matière de concurrence collectent différentes données sur les participants au marché en vue de juger si leur comportement entrave la concurrence. Si une communication de données permet à un destinataire d’atténuer les conséquences qu’il subit en raison accords de soumissions ou de les contrer par d’autres mesures, la finalité de la communication sert à « sanctionner » des pratiques anticoncurrentielles, ce qui est compatible avec la finalité de la collecte de données originale (consid. 6.4).
LPD 4 III, 19 IV; LCart 19 I, 25 II, III. Le terme « utiliser » (« Verwertung ») employé dans la LCart, mais non dans la LPD, peut être compris au sens large (« traiter », y compris communiquer) ou étroit (comme sous-catégorie de « traiter »). Cependant, et dans la LCart et dans la LPD, la finalité reste le critère déterminant. Dans l’interprétation au sens large, l’art. 25 al. 2 LCart doit être compris en tant que restriction à la transmission d’informations à d’autres autorités, ne constituant toutefois pas une disposition spécifique allant au-delà de l’art. 19 al. 1 LPD, au sens de l’art. 19 al. 4 let. b LPD. Compris au sens étroit, l’art. 25 al. 2 LCart établit une restriction d’utilisation pour les autorités en matière de concurrence elles-mêmes (consid. 7.1–7.4.2). [texte complet]



II. öffentlich-rechtliche Abteilung; Gutheissung der Beschwerden; Akten-Nr. 2C_1051/2018



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