sic! 2021 Ausgabe 7+8

«Fulvestrant Formulierung II». Bundespatentgericht vom 22. Dezember 2020

6. Technologierecht

6.1 Patente

PatG 75 I. Eine ausschliessliche Lizenz liegt vor, wenn die Vergabe weiterer Lizenzen an Dritte für denselben Gegenstand, dasselbe Vertragsgebiet und denselben Zeitraum nicht mehr möglich ist und der Lizenzgeber selbst auch nicht produzieren oder vertreiben darf (E. 21).
PatG 75 I. Das Bestehen einer ausschliesslichen Lizenz muss von der Klägerin behauptet und im Bestreitungsfalle bewiesen werden; die Behauptung der mündlichen Einräumung einer ausschliesslichen Lizenz und der Nachweis einer schriftlichen Vertriebserlaubnis, der kein Hinweis auf eine Exklusivität zu entnehmen ist, genügen dafür nicht (E. 22 ff.).
PatG 69 I, 72. Die Vernichtung und der Rückruf patentverletzender Produkte nach Ablauf der Schutzdauer sind unverhältnismässig. Der sich durch den vorzeitigen Aufbau eines Lagers oder entsprechender Vertriebskanäle ergebende Schaden kann in der zweiten Stufe der auf Schadenersatz gerichteten Stufenklage geltend gemacht werden, indem dargelegt wird, wie viel länger die Beklagte ohne die patentverletzenden Handlungen nach Patentablauf gebraucht hätte, um dasselbe Verkaufsvolumen zu erreichen (E. 53 ff.). [Volltext]


6. Droit de la technologie

6.1 Brevets d'invention

LBI 75 I. Une licence est exclusive lorsque l’octroi d’autres licences à des tiers pour le même objet, la même zone géographique et la même période n’est plus admis et que le donneur de licence lui-même n’est plus non plus autorisé à produire ou à distribuer le produit (consid. 21).
LBI 75 I. Le demandeur est tenu d’alléguer l’existence d’une licence exclusive et, en cas de contestation, d’en fournir la preuve; l’allégation de l’octroi par oral d’une licence exclusive et la preuve d’une autorisation de distribution écrite qui ne permet pas de déduire un caractère exclusif ne sont pas considérées comme suffisantes (consid. 22 ss).
LBI 69 I, 72. La destruction et le rappel de produits violant le brevet après l’échéance de la durée de la protection sont contraires au principe de la proportionnalité. Le préjudice causé par la construction prématurée d’un entrepôt ou de canaux de distribution correspondants peut être invoqué dans le cadre de la deuxième phase d’une action échelonnée tendant au paiement de dommages-intérêts. À cet effet, il faut démontrer le temps supplémentaire dont la partie défenderesse aurait eu besoin après l’expiration de la protection, en l’absence des violations du brevet, pour atteindre le même volume de ventes (consid. 53 ss). [texte complet]



Bundespatentgericht; Teilurteil; Az. O2019_006



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