sic! 2021 Ausgabe 5

«Mieterschutz». Bundesgericht vom 8. Dezember 2020

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

ZGB 28; UWG 3 I a. Ob eine Presseäusserung die Persönlichkeit verletzt oder unlauter herabsetzt, ist als Rechtsfrage nicht nach dem subjektiven Empfinden des Betroffenen, sondern anhand eines objektiven Massstabs und dem Wahrnehmungshorizont des Durchschnittslesers zu beurteilen (E. 3.2).
ZGB 8, 28; UWG 3 I a. Im Persönlichkeitsrecht liegt die Beweislast für die Sachumstände, aus denen sich eine Rechtfertigung ergibt (z.B. der Umstand, dass eine Tatsachenaussage wahr oder eine vorgetragene Kritik begründet ist) bei der Verletzerin. Im Wettbewerbsrecht hingegen hat die verletzte Partei alle Umstände nachzuweisen, aus denen sich eine unberechtigte Herabsetzung ergibt. Darunter fällt auch der Nachweis, dass eine gerügte Äusserung Vorwurf, zum Äusserungszeitpunkt keine ausreichende Stütze in den Tatsachen fand und daher unberechtigt war (E. 3.3).
UWG 3 I a. Beim Vorwurf der «Abzocke» handelt es sich um ein gemischtes Werturteil, dessen Tatsachenkern in einem behaupteten Missverhältnis von Leistung und Gegenleistung liegt. Gelingt es der angeblich verletzten Partei nicht, diesen Tatsachenkern zu widerlegen, liegt keine unrichtige Äusserung im Sinne des Lauterkeitsrechts vor (E. 4–4.3.4).
UWG 3 I a. Betreffen Meinungsäusserungen, Kommentare und Werturteile behördliche Entscheide (sog. Justizkritik), hat die Darstellung des Tatbestandes sachlich korrekt zu sein. Die Wertung darf nicht einzig dazu dienen, die betroffene Person zu verunglimpfen, muss nachvollziehbar und vertretbar erscheinen und dem Presseerzeugnis und Rahmen der Veröffentlichung entsprechen (E. 6–6.5). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

CC 28; LCD 3 I a. La question de savoir si une allégation de presse porte atteinte à la personnalité ou la discrédite de façon déloyale ne doit pas, en tant que question de droit, être évaluée sur la base de l’impression subjective de la personne concernée, mais de critères objectifs et de la perception du lecteur moyen (consid. 3.2).
CC 8, 28; LCD 3 I a. Dans le droit de la personnalité, le fardeau de la preuve pour les faits à l’origine d’une justification (par ex. la circonstance qu’une déclaration factuelle soit véridique ou que la formulation d’une certaine critique soit justifiée) incombe à la partie qui enfreint la loi. En droit de la concurrence déloyale, en revanche, la partie lésée doit prouver toutes les circonstances à l’origine d’un dénigrement injustifié. Entre également dans ce cadre la preuve qu’une allégation faisant l’objet d’une plainte n’était pas suffisamment étayée par les faits au moment où elle a été formulée et, partant, était injustifiée (consid. 3.3).
LCD 3 I a. L’accusation d’«escroquerie» constitue un jugement de valeur mixte dont l’essence réside dans une disproportion supposée entre la prestation et la contrepartie. Si la partie prétendument lésée ne parvient pas à réfuter cet élément, alors il n’y a pas de déclaration inexacte au sens de la législation contre la concurrence déloyale (consid. 4–4.3.4).
LCD 3 I a. Si les opinions exprimées, les commentaires et les jugements de valeur concernent des décisions prises par les autorités (critiques de la justice), la présentation des faits doit être objectivement correcte. L’évaluation ne doit pas uniquement servir à dénigrer la personne concernée, doit être compréhensible et défendable et doit correspondre au produit de presse et au cadre de la publication (consid. 6–6.5). [texte complet]



Abweisung der Beschwerde soweit darauf eingetreten wurde; Akten-Nr. 5A_958/2019



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