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«Viagogo». Bundesgericht vom 1. Dezember 2020
7. Wettbewerbsrecht
7.1 Lauterkeitsrecht
UWG 10 III. Ein weltweites Internetangebot, das sich an eine Vielzahl von Personen richtet, reicht alleine für das Vorliegen der Aktivlegitimation des Bundes nicht aus; das Fehlen einer E-Mail-Adresse im Impressum, die Verwendung von Dritten nicht beanstandeter Formulierungen (hier: «keine Warteschlange» für eine Online-Handelsplattform) sowie fehlende Kontaktangaben gewerbsmässiger Anbieter vermögen kein öffentliches Interesse an einer Klage des Bundes zu begründen (E. 4.2–4.5).
UWG 2, 3 I b. Konsumenten legen beim Kauf von Veranstaltungstickets über das Internet aus eigenem Antrieb eine grössere Aufmerksamkeit an den Tag als bei der unaufgeforderten Lektüre von Vertragsformularen, sodass von Durchschnittsadressaten mit einem eher hohen Grad an Aufmerksamkeit auszugehen ist (E. 5.1, 5.2).
UWG 2, 3 I b. Für Durchschnittsadressaten ist erkennbar, dass Anzeigen in der Google-Suche bezahlte Werbung sind und darum vor den Suchergebnissen erscheinen können; sie gehen daher nicht davon aus, dass Unternehmen, die über solche Anzeigen besucht werden, offizielle Verkaufskanäle sind; eine Aufklärungspflicht besteht daher nicht (E. 7.1.2).
UWG 2, 3 I b. Auf einer Verkaufsplattform für Tickets, die für den Durchschnittsadressaten erkennbar eine Wiederverkaufsplattform ist, bedarf es keines Hinweises, wonach die angebotenen Tickets personalisiert sein können und nicht immer Zugang zur Veranstaltung gewähren. Ebenso besteht keine Aufklärungspflicht hinsichtlich des Preises anderer Verkäufer oder eine Beweispflicht für die Äusserung «niedrige Preise» (E. 7.2.1, 7.2.2, 7.3, 8.2).
UWG 2, 3 I b; PBV 10 I g. Zuschläge auf einen angegebenen Anfangspreis sind bei Einkäufen im Internet üblich; lauterkeitsrechtsrechtlich reicht es aus, wenn vor dem Bestellvorgang der tatsächlich zu bezahlende Preis inklusive sämtlicher Zuschläge bekannt gemacht wird (E. 9.1, 9.2).
UWG 2, 3 I b, 3 I h. Ist für den Käufer ersichtlich, dass sich ein «Countdown» oder ähnliche den Kaufentscheid antreibende Informationen nur auf das Angebot der angesteuerten Wiederverkaufsplattform bezieht, bestellt er immer noch wegen des Kaufgegenstands und es liegt keine besonders aggressive Verkaufsmethode vor (E. 10.1, 10.2).
[Volltext]
7. Droit de la concurrence
7.1 Concurrence déloyale
LCD 10 III. Le fait qu’une offre Internet s’adresse à un grand nombre de personnes à l’échelle mondiale ne suffit pas en soi pour que la Confédération dispose de la légitimation active; l’absence d’adresse électronique dans les mentions légales obligatoires, l’utilisation de formulations non contestées par des tiers (ici: «pas de file d’attente» pour une plateforme de négociation en ligne) et l’absence de coordonnées de prestataires commerciaux ne constituent pas un motif d’intérêt public pour une action en justice de la Confédération (consid. 4.2–4.5).
LCD 2, 3 I b. Les consommateurs accordent davantage d’attention à la date lorsqu’ils achètent de leur propre initiative des billets pour un événement sur Internet que lorsqu’ils lisent des formulaires de contrat non sollicités, de sorte que l’on peut supposer que les destinataires moyens ont un niveau d’attention assez élevé (consid. 5.1, 5.2).
LCD 2, 3 I b. Les destinataires moyens sont en mesure de reconnaître que les annonces dans les recherches Google sont des publicités payantes et peuvent donc apparaître avant les résultats de recherche; ils ne présument donc pas que les sites Internet auxquels ils accèdent par le biais de ces publicités sont des canaux de vente officiels; en conséquence, l’obligation d’informer ne s’applique pas dans ce cas (consid. 7.1.2).
LCD 2, 3 I b. Une plateforme de vente de billets que le destinataire moyen est en mesure de reconnaître comme une plateforme de revente n’a pas besoin d’indiquer que les billets proposés peuvent être nominatifs et ne donnent pas toujours accès à l’événement. De même, il n’existe pas d’obligation d’informer quant aux prix pratiqués par les autres vendeurs ou d’obligation de preuve concernant la mention «prix bas» (consid. 7.2.1, 7.2.2, 7.3, 8.2).
LCD 2, 3 I b; OIP 10 I g. L’application de frais supplémentaires sur le prix initial indiqué est une pratique courante lors d’un achat sur Internet; selon le droit de la concurrence déloyale, il suffit que le prix effectif à payer, suppléments compris, soit connu avant que la commande soit passée (consid. 9.1, 9.2).
LCD 2, 3 I b, 3 I h. S’il est apparent pour l’acheteur qu’un «compte à rebours» — ou une information similaire servant à provoquer une décision d’achat — se réfère uniquement à l’offre de la plateforme de revente à laquelle il a accédé, sa commande est encore motivée par l’article acheté, et l’on n’est pas en présence d’une méthode de vente particulièrement agressive (consid. 10.1 et 10.2).
[texte complet]
I. zivilrechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 4A_235/2020
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