sic! 2021 Ausgabe 4

«Publikation von Sanktionsverfügungen V». Bundesverwaltungsgericht vom 1. September 2020

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

BV 5 II, 16 III; KG 48 I, 49 I. Bei der Festlegung des Umfangs der Veröffentlichung von Sanktionsverfügungen sind nebst dem Grundsatz der Justizöffentlichkeit und des Grundsatzes der Unschuldsvermutung auch das Interesse am Funktionieren des Institutes der Bonusregelung/Selbstanzeige und damit des Schutzes der Selbstanzeigerinnen vor ausländischen Pre-Trial Discovery Requests und Schadenersatzprozessen zu berücksichtigen. Dieselben Überlegungen führen neben Geschäftsgeheimnissen im engeren Sinne zu einem zusätzlichen Schwärzungstatbestand hinsichtlich Sachverhaltsdarstellungen und rechtlicher Festlegungen ohne Beitrag zum Entscheiddispositiv (E. 2.2).
BV 5 II, 8 I; KG 25 IV, 28, 48 I, 49 I; DSG 19 IV. Es besteht kein Anspruch auf Vollanonymisierung aller Verfahrensparteien, und die WEKO verletzt ihr Ermessen nicht dadurch, dass sie nur die Selbstanzeigerinnen anonymisiert. Das Vorgehen verletzt auch nicht den Rechtsgleichheitsgrundsatz, sondern stellt vielmehr eine zulässige Vorzugsbehandlung der Selbstanzeigerin zum Schutz des Institutes der Selbstanzeige dar (E. 3.2).
BV 5 II, 16 III; KG 48 I, 49 I; DSG 19 IV. Abdeckungen, Paraphrasierungen oder Weglassungen vom Originaltext der Sanktionsverfügung in der Veröffentlichung müssen sich wegen des Vorliegens von Geschäftsgeheimnissen oder des überwiegenden Schutzes der Bonusregelung aufdrängen, was bei Rechtsauffassungen der WEKO (vorliegend betreffend das Konzept der Gesamtabrede und der einzigen und fortdauernden Zuwiderhandlung), auch wenn von der Beschwerdeführerin bestritten, nicht der Fall ist. Bei allfälligen Parallelverfahren im Ausland muss die WEKO jedoch verhindern, dass involvierte Parteien durch die Veröffentlichung mit von der WEKO untersuchten überschiessenden Absprachen direkt oder in zuordenbarer Weise in Bezug gesetzt werden. Eine Verletzung des Verhältnismässigkeitsgrundsatzes liegt nicht deshalb vor, weil eine Wettbewerbsbehörde in einem ausländischen Parallelverfahren ihre Sanktion in anderer Form oder mit anderem Inhalt veröffentlicht hat (E. 3.3–3.9). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

Cst. 5 II, 16 III; LCart 48 I, 49 I. Lors de la détermination de l’étendue de la publication des sanctions, il convient également de tenir compte – en sus des principes de la publicité de la justice et de la présomption d’innocence – de l’intérêt que présente le bon fonctionnement des institutions du programme de clémence/d’autodénonciation et donc de la protection des autodénonciatrices contre les demandes étrangères de Pre-Trial Discovery ainsi que contre les actions en dommages et intérêts. En vertu du même raisonnement, il convient de caviarder, outre les secrets d’affaires au sens strict, les éléments relevant de la présentation des faits et des décisions juridiques qui ne contribuent pas au dispositif de la décision (consid. 2.2).
Cst. 5 II, 8 I; LCart 25 IV, 28, 48 I, 49 I; LPD 19 IV. Il n’existe pas de droit à l’anonymisation complète pour toutes les parties en cause, et la COMCO ne porte pas atteinte à son pouvoir discrétionnaire en anonymisant uniquement les autodénonciatrices. Ce procédé ne viole pas non plus le principe d’égalité des droits, mais constitue plutôt un traitement préférentiel admissible de l’autodénonciatrice visant à protéger l’institution de l’autodénonciation (consid. 3.2).
Cst. 5 II, 16 III; LCart 48 I, 49 I; LPD 19 IV. Le caviardage, la paraphrase ou l’omission de parties du texte original de la décision de sanction s’imposent lors de la publication afin de garantir les secrets d’affaires ou la protection prépondérante du programme de clémence, ce qui n’est pas le cas des avis juridiques de la COMCO (dans le cas présent en ce qui concerne le concept d’accord global et d’infraction unique et continue), même s’ils sont contestés par la recourante. Toutefois, en cas de procédures parallèles à l’étranger, la COMCO doit empêcher qu’à la suite d’une publication, les parties concernées puissent être associées directement ou par corrélation à des accords collusoires ayant fait l’objet d’une enquête de la COMCO. Il n’y a pas de violation du principe de proportionnalité, parce qu’une autorité de la concurrence a publié sa sanction sous une autre forme ou avec un autre fond dans le cadre d’une procédure parallèle étrangère (consid. 3.3–3.9). [texte complet]



Abteilung II; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. B-126/2019



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