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«Otto’s III». Bundesgericht vom 26. Oktober 2020
7. Wettbewerbsrecht
7.1 Lauterkeitsrecht
UWG 3 I d. Die Prüfung der lauterkeitsrechtlichen Verwechslungsgefahr hat auf der Grundlage des gesamten Marktauftritts zu erfolgen. Mit dem Rückweisungsentscheid nimmt das Bundesgericht diese Prüfung auch angesichts des Prinzips der materiellen Erschöpfung des Instanzenzugs nicht – auch nicht teilweise – selber und anstelle des kantonalen Gerichts vor (E. 4).
UWG 3 I d. Unlauterer Wettbewerb nach Art. 3 Abs. 1 lit. d UWG setzt voraus, dass das Zeichen, auf das sich ein Unterlassungsanspruch stützt, von den angesprochenen Kreisen als Herkunftshinweis verstanden wird, d.h. entweder eine originäre Unterscheidungskraft besitzt oder mittels Verkehrsdurchsetzung Kennzeichnungskraft erlangt hat (E. 5).
Übereinkommen mit Deutschland zum gegenseitigen Patent-, Muster- und Markenschutz 5 I; MSchG 12. Die Auslegung von Art. 5 des Staatsvertrags, dass der Gebrauch der Marke im einen Vertragsstaat einzig die Gebrauchsschonfrist im andern Vertragsstaat – in der Schweiz 5 Jahre gemäss Art. 12 MSchG – aufschiebt, ist für die Beurteilung der lauterkeitsrechtlichen Gebrauchspriorität nicht zu berücksichtigen (E. 6).
ZGB 2; UWG 3 I d. Sind prioritäre Markenrechte verwirkt, stellen diese keine schutzwürdige Marktposition im Sinne des UWG dar (E. 7, 10.3.2)
UWG 3 I d. Im Gegensatz zum Firmen- oder Markenrecht, wo nur die jeweiligen Zeichen bzw. Registereinträge massgebend sind, sind im Lauterkeitsrecht zur Prüfung der Verwechslungsgefahr die gesamten Umstände zu würdigen, also nicht nur das registrierte Zeichen, sondern dessen tatsächlicher Gebrauch sowie weitere Elemente ausserhalb der jeweiligen Zeichen (E. 8).
UWG 3 I d. Art. 3 Abs. 1 lit. d UWG setzt eine Wettbewerbsbeeinflussung voraus. Führt das Verhalten des einen Wettbewerbers eine Verwechslungsgefahr herbei, bedarf es zusätzlich keiner besonderen subjektiven Vorwerfbarkeit (E. 9).
UWG 3 I d; MSchG 14 I. Dem Lauterkeitsrecht kommt ein selbstständiger Anwendungsbereich neben dem Markenrecht zu. Die Verwirkung des Markenrechts hat nur zur Folge, dass der Verletzer, der den Verwirkungseinwand geltend macht, sein Zeichen im bisherigen Umfang weiterbenutzen kann. Die Rechtsfolgen der Verwirkung sind in örtlicher, sachlicher und persönlicher Hinsicht auf den Besitzstand beschränkt, der durch den Verwirkungseinwand geschützt wird, wertungsmässig vergleichbar der in Art. 14 Abs. 1 MSchG ausdrücklich vorgesehenen Beschränkung auf das Weiterbenützungsrecht im bisherigen Umfang (E. 7, 10).
[Volltext]
7. Droit de la concurrence
7.1 Concurrence déloyale
LCD 3 I d. Le risque de confusion relevant du droit de la concurrence déloyale doit être examiné en tenant compte du marché dans son ensemble. Par sa décision de renvoi, le Tribunal fédéral ne procède pas – même pas partiellement – à cet examen lui-même et à la place du tribunal cantonal, compte tenu aussi du principe de l’épuisement matériel des voies de recours (consid. 4).
LCD 3 I d. La concurrence déloyale au sens de l’art. 3 al. 1 let. d LCD présuppose que le signe sur lequel se fonde la prétention en prévention du trouble est compris par les milieux concernés comme une indication de provenance, à savoir que le signe possède un caractère distinctif intrinsèque ou acquis par l’usage (consid. 5).
Convention entre la Suisse et l’Allemagne concernant la protection réciproque des brevets, dessins, modèles et marques 5 I; LPM 12. L’interprétation de l’art. 5 de cette convention, selon laquelle l’usage de la marque dans un État contractant ne fait que reporter le délai de grâce dans l’autre État contractant – en Suisse, délai de 5 ans conformément à l’art. 12 LPM – ne doit pas être prise en compte lors de l’examen de la priorité découlant de l’usage relevant du droit de la concurrence déloyale (consid. 6).
CC 2; LCD 3 I d. Si des droits de marques prioritaires sont perdus, ils n’offrent aucune position sur le marché digne de protection au sens de la LCD (consid. 7, 10.3.2).
LCD 3 I d. Au contraire de ce qui prévaut dans le droit des raisons de commerce ou le droit des marques, où seuls les signes et les inscriptions au registre du commerce sont déterminants, il faut lors de l’appréciation du risque de confusion, selon le droit de la concurrence déloyale, tenir compte du contexte dans son ensemble, c’est-à-dire non seulement du signe enregistré, mais aussi de l’usage qui en est fait ainsi que d’autres éléments extérieurs au signe concerné (consid. 8).
LCD 3 I d. L’art. 3 al. 1 let. d LCD présuppose une influence sur la concurrence. Si le comportement d’un concurrent provoque un risque de confusion, aucun reproche subjectif particulier n’est requis en sus (consid. 9).
LCD 3 I d; LPM 14 I. Le droit de la concurrence déloyale bénéficie d’un champ d’application distinct de celui du droit des marques. La péremption du droit à la marque implique uniquement que celui qui enfreint la loi tout en invoquant la péremption peut continuer à utiliser son signe dans la même mesure que par le passé. Sur les plans local, matériel et personnel, les conséquences juridiques de la péremption sont limitées à l’acquis qui est protégé par l’objection de péremption, tout comme la limitation, expressément prévue à l’art. 14 al. 1 LPM, au droit de poursui vre l’usage dans la même mesure que par le passé (consid. 7, 10).
[texte complet]
Bundesgericht, I. zivilrechtliche Abteilung, Abweisung der Beschwerde; Geschäfts-Nr. 4A_152/2020
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