sic! 2020 Ausgabe 12

«Flickr». Handelsgericht Zürich vom 6. Mai 2020

2. Urheberrecht

2.5 Sonstige urheberrechtliche Fragen

IPRG 110 II i.V.m. 110 I. Vorbehältlich anderslautender Vereinbarung zwischen den Parteien nach Eintritt des schädigenden Ereignisses beurteilen sich Ansprüche aus Verletzungen von Immaterialgüterrechten nach dem Recht des Staates, für den der Schutz der Immaterialgüter beansprucht wird (hier: deutsches Urheberrecht) (E. 1.2).
IPRG 110 II i.V.m. 110 I; D-UrhG 97 I, II; D-ZPO 256; ZPO 55 I, 221 I d, e. Die Beweislastverteilung richtet sich nach der lex causae (hier: deutsches Recht). In urheberrechtlichen Auseinandersetzungen trägt nach deutschem Recht derjenige, der einen Anspruch geltend macht, die Darlegungs- und Beweislast für alle Tatsachen, aus denen sich sein Anspruch ableitet, während der Anspruchsgegner die rechtsvernichtenden, rechtshindernden und rechtshemmenden Tatsachen darlegen und beweisen muss. Die Umkehr der Parteirollen bei der negativen Feststellungsklage ändert an der Darlegungs- und Beweislast nach deutschem Recht nichts. Die Behauptungs- und Substantiierungslast richtet sich dagegen nach der lex fori (hier: schweizerisches Recht) (E. 2.3-2.4).
IPRG 110 II i.V.m. 110 I; D-UrhG 97 I, II; D-ZPO 287; OR 42 II. Wählt der Rechteinhaber zur Schadensberechnung die Lizenzanalogie, scheidet unter deutschem Recht die Schadensberechnung in Anlehnung an Empfehlungen eines Interessenverbandes (hier: Mittelstandsgemeinschaft Foto-Marketing [MFM]) aus, sofern der Rechteinhaber nicht darlegen und beweisen kann, dass er in vergleichbaren Fällen mit Lizenznehmern üblicherweise Lizenzen nach den Empfehlungen des Interessenverbandes vereinbart hat. Kann keine übliche oder vergleichbare Lizenzpraxis herangezogen werden, ist der Schaden nach deutschem Recht unter Würdigung aller Umstände zu schätzen. Im internationalen Verhältnis geht die lex processualis fori vor (hier: Schadensschätzung nach OR 42 II) (E. 2.5-2.5.3).
IPRG 110 II i.V.m. 110 I; D-UrhG 97 I, II; D-ZPO 287. Werden Bilder kostenlos zur kommerziellen und nichtkommerziellen Nutzung unter einer Creative-Commons-Lizenz zur Verfügung gestellt, und bestehen keine konkreten Anhaltspunkte dafür, dass die Bilder auch auf andere Weise als unter einer Creative-Commons-Lizenz lizenziert worden sind, haben sie keinen wirtschaftlichen Wert, weshalb dem Rechteinhaber kein Schaden entstehen kann (E. 2.5.4).
IPRG 110 II i.V.m. 110 I; D-UrhG 97a II, III. Ein Anspruch auf Ersatz der vorgerichtlich angefallenen Anwaltskosten in Anwendung des deutschen Urheberrechts setzt voraus, dass die Abmahnung die in § 97a II Satz 1 Nummern 1–4 D-UrhG genannten Voraussetzungen erfüllt. Sind diese Voraussetzungen nicht erfüllt, ist die Abmahnung unwirksam und es besteht kein Anspruch auf vorgerichtlich angefallene Anwaltskosten (E. 2.6). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.5 Autres questions de droit d'auteur

LDIP 110 II, en relation avec 110 I. Sauf accord contraire entre les deux parties après la survenance de l’événement dommageable, les prétentions consécutives à des violations de droits de propriété intellectuelle sont évaluées selon les règles de l’État pour lequel la protection de ces droits est revendiquée (ici: le droit d’auteur allemand) (consid. 1.2).
LDIP 110 II, en relation avec 110 I; D-UrhG (droit d’auteur) 97 I, II, D-ZPO (Code de procédure civile) 256; CPC 55 I, 221 I d, e. L’attribution de la charge de la preuve est déterminée par la lex causae (ici: le droit allemand). En vertu du droit allemand, dans les litiges de droit d’auteur, la partie qui fait valoir une prétention porte la charge de l’exposé des faits et de la preuve pour tous les faits dont sa prétention découle; la partie adverse doit quant à elle démontrer et prouver les faits destructeurs, dirimants et suspensifs. Selon le droit allemand, l’inversion des rôles des parties dans le cadre de l’action en constatation négative ne modifie en rien la charge de l’exposé des faits et de la preuve. La charge de l’allégation et de la motivation de la demande est quant à elle régie par la lex fori (ici: le droit suisse) (consid. 2.3-2.4).
LDIP 110 II, en relation avec 110 I; D-UrhG 97 I, II; D-ZPO 287; CO 42 II. Selon le droit allemand, si le titulaire du droit choisit la méthode de l’analogie à la licence pour effectuer le calcul du dommage, le calcul du dommage fondé sur les recommandations d’un groupe d’intérêts (ici: Mittelstandsgemeinschaft Foto-Marketing [MFM]) n’est pas applicable, sauf si le titulaire du droit peut démontrer et prouver que dans des cas comparables, il a habituellement conclu avec les preneurs de licence des accords de licence conformément aux recommandations dudit groupe d’intérêts. S’il ne peut pas invoquer de pratique habituelle ou comparable en matière de licences, le droit allemand prévoit que le dommage doit être évalué compte tenu de toutes les circonstances. En matière internationale, c’est la lex processualis fori qui prime (ici: évaluation du dommage selon l’art. 42 al. 2 CO) (consid. 2.5-2.5.3).
LDIP 110 II, en relation avec 110 I; D-UrhG 97 I, II; D-ZPO 287. Si des images sont mises à disposition gratuitement sous une licence Creative Commons pour un usage commercial ou non commercial, et s’il n’existe aucun indice concret laissant à penser que ces images ont également fait l’objet d’une licence d’une manière autre que sous une licence Creative Commons, lesdites images n’ont aucune valeur économique; par conséquent, le titulaire de droit ne peut pas subir de préjudice (consid. 2.5.4).
LDIP 110 II, en relation avec 110 I; D-UrhG 97a II, III. Une demande de remboursement des frais d’avocat engagés avant le procès en application du droit d’auteur allemand exige que la mise en demeure remplisse les conditions prévues à l’art. 97a II phrase 1 points 1-4 D-UrhG. Si ces conditions ne sont pas remplies, la mise en demeure est nulle, et il n’existe pas de droit au remboursement des frais d’avocat engagés avant le procès (consid. 2.6). [texte complet]



Gutheissung der Klage; Akten-Nr. HG180107-O

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