sic! 2020 Ausgabe 10
EVA-MARIA STROBEL* / FRANCA STEIGER**

Die Früchte des verbotenen Baumes?
Zur Unterscheidung von «Sortenbestandteilen» und «Erntegut»

Das Sortenschutzrecht regelt den gewerblichen Schutz neuer Pflanzenzüchtungen. Die Person, welche den Sortenschutztitel innehat, hat das Recht, ihre Sorte vor unerwünschter gewerbsmässiger Nutzung zu schützen. Nicht abschliessend geklärt ist bislang, wie bei vielen Immaterialgüterrechten, wo genau die Grenzen des Sortenschutzes liegen. Diese Unklarheiten beim Schutzumfang und insbesondere die Abgrenzung der Begriffe «Sortenbestandteile» bzw. «Vermehrungsmaterial» einerseits und «Erntegut» andererseits bringen erhebliche Unsicherheiten mit sich und erfordern eine sorgfältige Prüfung der einschlägigen Bestimmungen. Der Europäische Gerichtshof hat sich in seinem jüngsten Entscheid dieser Frage von grundlegender Natur angenommen und dabei die Notwendigkeit bejaht, ein angemessenes Gleichgewicht zwischen der Förderung der Entwicklung neuer Pflanzensorten und der Sicherung der landwirtschaftlichen Produktion sowie der Marktversorgung herzustellen. Dies insbesondere durch die Beschränkung des Schutzumfangs für das sogenannte «Erntegut». [Volltext]


La loi fédérale sur la protection des obtentions végétales régit les droits industriels sur les nouvelles variétés végétales. La personne qui détient le titre de protection d’une variété végétale a le droit de la protéger contre une utilisation commerciale indésirable. Comme c’est le cas pour de nombreux droits sur les biens immatériels, les limites exactes de la protection des variétés végétales n’ont pas encore été clairement définies. Ce manque de clarté concernant l’étendue de la protection, et en particulier dans la définition des termes «constituants variétaux» et «matériel de multiplication» d’une part, ainsi que «produit de la récolte» d’autre part, entraîne une incertitude considérable et nécessite un examen attentif des dispositions en vigueur. Dans un récent arrêt, la Cour de justice de l’Union européenne a abordé cette question de nature fondamentale, affirmant la nécessité de trouver un juste équilibre entre l’encouragement au développement de nouvelles variétés végétales et la sauvegarde de la production agricole et de l’approvisionnement du marché. Cela sera assuré notamment en limitant l’étendue de protection de ce que l’on appelle le «produit de la récolte». [texte complet]



*Rechtsanwältin, Zürich.
**  Substitutin, Zürich.


Fenster schliessen