sic! 2020 Ausgabe 10
MICHAEL RITSCHER*

Weichenstellung beim urheberrechtlichen Schutz von Gebrauchsobjekten

Während der EU-Gesetzgeber das Urheberrecht nach wie vor nur punktuell vereinheitlicht hat, gestaltet der EuGH das Urheberrecht in den letzten Jahren mittels zahlreicher Urteile – jüngst zunehmend nicht nur für die digitale, sondern auch für die analoge Welt.
In diesem Kontext hat das oberste Gericht der EU in allerjüngster Zeit zwei wegweisende Urteile gefällt. Damit beendet es für die Union eine in der westlichen Welt seit vielen Jahrzehnten intensiv geführte Diskussion über das Verhältnis zwischen urheber- und designrechtlichem Schutz für Gebrauchsobjekte – zumindest hinsichtlich der Schutzvoraussetzungen, also des Werkbegriffs. Und damit scheint das Urheberrecht in der Union – zumindest in dieser Hinsicht – nun auch vertikal, also voll harmonisiert zu sein.
Die Auswirkungen dieser beiden Urteile auf die Rechtspraxis beim Umgang mit Alltagsgegenständen können gar nicht überschätzt werden. Diesen sowie natürlich den beiden Urteilen widmet sich dieser Beitrag, nachdem er zunächst die für das Verständnis wichtige internationale Vorgeschichte nachzeichnet und mit einer Zusammenfassung schliesst. [Volltext]


Alors que le législateur de l’Union européenne (UE) n’a encore procédé qu’à une harmonisation ponctuelle du droit d’auteur, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) l’a quant à elle façonné au cours des dernières années par de nombreux arrêts, dont les plus récents concernent toujours plus souvent le monde analogique, et plus uniquement l’environnement numérique.
Dans ce contexte, la plus haute juridiction de l’UE a tout dernièrement rendu deux arrêts historiques. Elle met ainsi fin, pour l’UE, à un débat intense qui a duré plusieurs décennies dans le monde occidental sur le rapport entre la protection par le droit d’auteur et la protection par le droit des designs pour les objets utilitaires – du moins s’agissant des conditions de protection, à savoir de la notion d’œuvre. En conséquence, le droit d’auteur au sein de l’UE semble, à cet égard au moins, aujourd’hui vertical lui aussi, c’est-à-dire qu’il présente une harmonisation maximale.
On ne saurait trop souligner les répercussions de ces deux arrêts sur la pratique juridique portant sur les objets du quotidien. Après un retour sur le contexte international, important pour la compréhension, le présent article se penche sur les deux arrêts en question ainsi que sur leurs conséquences, puis se conclut par un résumé. [texte complet]




Dr. iur., Rechtsanwalt, LL.M. (Georgetown). Der Autor ist nebenamtlich Handelsrichter am Handelsgericht des Kantons Zürich, vertritt in diesem Aufsatz aber seine persönliche Ansicht.


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