sic! 2020 Ausgabe 9

«Tarif A Fernsehen III». Bundesgericht vom 19. Februar 2020

2. Urheberrecht

2.4 Verwertungsrecht

URG 22c I, 24b I, 35 III, 46, 59 I, 60, 60 I a–c, 60 II. Der «Tarif A Fernsehen» betrifft die Tätigkeiten der SRG als Sendeunternehmen im Bereich des Fernsehens. Der Tarif bezieht sich u.a. auf die Nutzung von im Handel erhältlichen Ton- und Tonbildträgern in ihren Fernsehprogrammen. Diese Rechte können von der Swissperform als Verwertungsgesellschaft geltend gemacht werden. Die ESchK genehmigt den Tarif, wenn er angemessen ist (E. 4.1-4.3).
URG 60 I b und c. Als ein Element der Angemessenheitsprüfung ist die sog. «Ballettregel» bei der Festlegung der Tarifsätze für integrierte Tonträger zu berücksichtigen. Sie besagt, dass, wenn bei einer gleichzeitigen Nutzung mehrere geschützte Werke und Leistungen verbunden sind, deren Entschädigungen nur zum Teil im Tarif geregelt werden, die im Tarif geschuldete Leistung zu reduzieren ist (E. 5.1-5.5).  
URG 60 I b und c. Die Prüfung dieser Reduktion ist eine Einzelfallprüfung. Es müssen konkrete Produktionen aufgeführt werden, welche eine solche Reduktion rechtfertigen. Die bloss theoretische Möglichkeit des Bestandes anderer abzugeltender Rechte genügt nicht, um in den Genuss der sog. «Ballettregel» zu kommen (E. 5.4.2-5.4.5).
URG 60, 60 II; BV 29 II. Ein «gestaffeltes Kostendach» (sog. Deckelung) beruht auf dem Gebot, sprunghafte Erhöhungen zulasten der Nutzer zu vermeiden, und hält vor der Angemessenheitsprüfung stand (E. 6.1-6.5.5).
URG 83 II, 13, 20, 35, 46. Die Inkraftsetzung des «Tarifs A Fernsehen» auf den 1. Januar 2014 stellt im Hinblick auf die Dauer der verschiedenen Verfahren keine echte Rückwirkung dar. Es handelt sich um die Rückabwicklung der während der Dauer des Rechtsmittelverfahrens bestehenden aufschiebenden Wirkung bzw. allenfalls angeordneter vorsorglicher Massnahmen. Wird – wie in casu – aufschiebende Wirkung erteilt, so darf dadurch die Vergütungspflicht nicht umgangen werden (E. 7.1-7.4). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.4 Gestion des droits

LDA 22c I, 24b I, 35 III, 46, 59 I, 60, 60 I a-c, 60 II. Le «Tarif A télévision» a pour objet les activités de la SSR en tant qu’organisme de diffusion dans le domaine de la télévision. Le Tarif couvre notamment les droits d’utilisation de phonogrammes et de vidéogrammes disponibles sur le marché dans ses programmes télévisés. Ces droits peuvent être exercés par Swissperform en tant que société de gestion. La CAF approuve le Tarif si celui-ci est équitable (consid. 4.1-4.3).
LDA 60 I b et c. La règle dite du «ballet» constitue un critère pour l’examen de l’équité du Tarif dont il y a lieu de tenir compte lors de la détermination des taux tarifaires pour les phonogrammes intégrés. Cette règle prévoit que la contreprestation due selon le Tarif doit être réduite si plusieurs œuvres et prestations protégées, dont la rémunération n’est que partiellement réglée dans le Tarif, sont liées entre elles lors d’une utilisation simultanée (consid. 5.1-5.5).
LDA 60 I b et c. Cette réduction doit être examinée au cas par cas. Des productions concrètes doivent être jouées pour justifier une telle réduction. La possibilité purement théorique de l’existence d’autres droits devant être rémunérés ne suffit pas pour bénéficier de la règle dite du «ballet» (consid. 5.4.2-5.4.5)
LDA 60, 60 II; Cst. 29 II. Le principe du «plafonnement échelonné» a pour but d’éviter de brusques augmentations des coûts au détriment des utilisateurs et résiste à l’examen de l’équité (consid. 6.1-6.5.5).
LDA 83 II, 13, 20, 35, 46. L’entrée en vigueur rétroactive du «Tarif A télévision» au 1er janvier 2014 ne constitue pas une rétroactivité proprement dite au regard de la durée des différentes procédures. Il s’agit d’annuler l’effet suspensif resp. les éventuelles mesures provisionnelles ordonnés pendant la durée de la procédure de recours. Si, comme en l’espèce, l’effet suspensif est ordonné, l’obligation de rémunération ne doit pas pour autant être contournée (consid. 7.1-7.4). [texte complet]



II. öffentlich-rechtliche Abteilung; teilweise Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. 2C_1056/2018

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