sic! 2008 Ausgabe 9

«Fuente Alamo». Bundesgericht vom 19. März 2008

1. Informationsrecht

aRTVG 4, 57 ff. Verfahrensgegenstand im Rahmen der Programmaufsicht ist die Frage, ob sich der Zuschauer gestützt auf das ausgestrahlte Programm ein hinreichend klares Bild über ein Ereignis machen konnte bzw. ob und inwiefern diesbezüglich journalistische Sorgfaltspflichten verletzt wurden, nicht dagegen, ob und wieweit im Programm erhobene Vorwürfe sachlich berechtigt erscheinen oder nicht (E. 1.2).
aRTVG 4 I. Dass ein Programmbeitrag anders und für die Betroffenen vorteilhafter hätte gestaltet werden können, begründet noch keine Programmrechtsverletzung (E. 4.1- 4.2.6).
aRTVG 4 I. Wird ein in einem früheren Programmbeitrag bereits erhobener Vorwurf wieder aufgenommen, ist es ein Gebot der journalistischen Sorgfaltspflicht, die Problematik zu vertiefen und nicht einfach weitere negative Stimmen auszustrahlen, weil nicht davon ausgegangen werden kann, dass die Mehrheit der Zuschauer den früheren Beitrag gesehen hat. Insbesondere sind die Betroffenen mit neuen belastenden Aussagen zu konfrontieren; es darf nicht aus früherem Filmmaterial und einem einzigen Satz im Off-Text einfach deren (mutmasslicher) Standpunkt rekonstruiert werden (E. 5.1-5.2.1).
aRTVG 4 I, II. Bei schweren, die wirtschaftliche Existenz und den beruflichen Ruf zerstörenden Vorwürfen genügt es programmrechtlich nicht, dass lediglich erkennbar gemacht wird, dass es sich bei einer Behauptung um die Auffassung Dritter handelt. Auch eine Berichterstattung aus der Sicht Dritter muss den journalistischen Sorgfaltspflichten genügen und es dem Zuschauer ermöglichen, sich in ausgewogener Weise zu informieren (E. 5.2.2).
aRTVG 4 I, II. Will ein Journalist in erster Linie werten und seine eigene Meinung kundtun, soll er kommentieren und nicht seine Meinung durch eine unausgeglichene Darstellung der Fakten oder der Positionen der Betroffenen suggerieren (E. 5.3). [Volltext]


1. Droit de l'information

aLRTV 4, 57 ss. En matière de surveillance des programmes, la question est de savoir si le téléspectateur pouvait se forger son opinion sur un événement de manière suffisante sur la base de l’émission diffusée, ou si et dans quelle mesure les devoirs de diligence journalistiques ont été violés à cet égard, mais non celle de savoir si les critiques soulevées dans l’émission semblaient objectivement fondées ou non (consid. 1.2).
aLRTV 4 I. Le fait que l’émission ait pu être conçue différemment et de manière plus favorable pour les personnes concernées ne constitue pas à lui seul une violation des règles relatives à la surveillance des programmes (consid. 4.1-4.2.6).
aLRTV 4 I. Lorsqu’une critique déjà soulevée dans une ancienne émission est reprise à nouveau, le devoir de diligence journalistique commande d’approfondir la question et non pas de diffuser simplement d’autres prises de position négatives. En effet, on ne peut pas partir de l’idée que la majorité des téléspectateurs ont regardé l’ancienne émission. En particulier, les personnes concernées doivent pouvoir réagir aux nouvelles déclarations qui sont formulées à leur encontre; leur point de vue (présumé) ne peut pas être simplement reconstitué à partir de films d’archives en une seule phrase hors texte (consid. 5.1-5.2.1).
aLRTV 4 I, II. Lorsque des critiques sévères mettant en cause l’existence commerciale et la réputation professionnelle sont formulées, il ne suffit pas, au regard des règles relatives à la surveillance des programmes, de se borner à rendre reconnaissable le fait que l’allégation reflète l’opinion de tiers. Le compte rendu de l’opinion des tiers doit également répondre aux exigences en matière de diligence journalistique et permettre au téléspectateur de s’informer de manière objective (consid. 5.2.2).
aLRTV 4 I, II. Lorsqu’un journaliste souhaite porter un jugement et manifester sa propre opinion, il doit alors apporter un commentaire et ne pas suggérer son opinion par une présentation partiale des faits ou de la position des personnes concernées (consid. 5.3). [texte complet]



II. öffentlich-rechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerden; Akten-Nr. 2C_542/2007 vereinigt mit 2C_551/2007

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