sic! 2020 Ausgabe 7+8
VERENA VON BOMHARD*

Sky gegen SkyKick
EuGH zur Unbestimmtheit des Waren- und Dienstleistungsverzeichnisses und deren (geringe) Folgen

Am 29. Januar 2020 entschied der EuGH in der Sache «Sky/SkyKick» . Kurz gesagt ging es um die Frage, ob eine Markeneintragung wegen eines vagen oder überbreiten Waren- und Dienstleistungsverzeichnisses aufgrund absoluter Eintragungshindernisse oder Bösgläubigkeit angreifbar ist. Der EuGH stellte fest, dass fehlende Klarheit und Eindeutigkeit unter keinen der normierten Nichtigkeitsgründe falle. Löschung wegen Bösgläubigkeit komme jedoch in Betracht, auch ohne dass der Anmelder einen bestimmten Wettbewerber habe schädigen wollen. Bösgläubigkeit mache jedoch eine Markeneintragung nur insoweit angreifbar, als tatsächlich die Benutzungsabsicht gefehlt habe. Konkret heisst das z.B. für «Software», dass ein Hersteller einer ganz spezifischen Software keinesfalls den Begriff als Ganzen verlieren kann, sondern nur insoweit, als seine Software nicht betroffen ist. Das entspricht sozusagen einer dem Verzeichnis immanenten salvatorischen Klausel. Mit der Entscheidung setzt der EuGH die Demontage seiner eigenen IP TRANSLATOR-Entscheidung fort. IP TRANSLATOR hob das öffentliche Interesse an der Bestimmtheit von Warenverzeichnissen hervor. Dieses wichtige Urteil wird jedoch zunehmend zum stumpfen Schwert, weil das Fehlen der Bestimmtheit keine negativen Folgen hat für die Markeninhaber. [Volltext]


Le 29 janvier 2020, la CJUE a rendu un arrêt dans l’affaire «Sky/SkyKick». En résumé, la question était de savoir si l’enregistrement d’une marque est attaquable en raison d’une liste de produits et services vague ou trop large sur la base des motifs absolus d’exclusion ou de la mauvaise foi. La CJUE a estimé que le manque de clarté et de précision ne relevait d’aucun des motifs de nullité réglementés. La nullité pour cause de mauvaise foi pouvait toutefois être envisagée, même si le déposant n’avait pas l’intention de nuire à un concurrent particulier. Néanmoins, la mauvaise foi ne rend l’enregistrement d’une marque attaquable que dans la mesure où l’intention de l’utiliser fait effectivement défaut. Concrètement, cela signifie, par exemple pour «logiciel», qu’un fabricant d’un logiciel très spécifique ne peut en aucun cas perdre le terme dans son ensemble, mais seulement dans la mesure où son logiciel n’est pas concerné. Cela correspond, pour ainsi dire, à une clause salvatrice inhérente à la liste de produits et services. Avec cette décision, la CJUE poursuit le démantèlement de sa propre décision IP TRANSLATOR. IP TRANSLATOR a souligné l’intérêt public à la précision des listes de produits. Cependant, cette décision importante devient de plus en plus une épée émoussée, car le défaut de précision n’a pas de conséquence négative pour le titulaire de la marque. [texte complet]



* Dr. iur., Rechtsanwältin, Alicante.

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