sic! 2020 Ausgabe 6

«Gefällt mir». Bundesgericht vom 29. Januar 2020

1. Informationsrecht

StGB 173. Der Gesamtzusammenhang ist entscheidend bei der Beurteilung, ob eine Äusserung ihrem Schwerpunkt nach als reines Werturteil, als Tatsachenbehauptung oder als gemischtes Werturteil zu beurteilen ist (hier: Vorwurf einer antisemitischen Gesinnung als gemischtes Werturteil, E. 2.1-2.2.2).
StGB 173. Das Drücken des «Gefällt mir»-Symbols kann vielerlei Gründe haben und auch die Benutzung der «Teilen»-Funktion erfolgt grundsätzlich wertungsoffen (E. 2.2.3).
StGB 173 Ziff. 1 Abs. 2. Die Weiterverbreitung einer ehrverletzenden Aussage ist eine eigenständige Tatbestandsvariante, die vollendet ist, sobald die Aussage einem Dritten zugänglich gemacht und von diesem wahrgenommen wird. Wenn die Nutzung von «Gefällt mir»- oder «Teilen»-Funktionen zu einem erheblich erweiterten Empfängerkreis führt, ist die Tatbestandsvariante des Weiterverbreitens objektiv erfüllt (hier gegeben, E. 2.2.4-2.2.5).
StGB 173 Ziff. 2, Ziff. 3. Bei gemischten Werturteilen sind die Beschuldigten betreffend die dadurch transportierten Tatsachenbehauptungen grundsätzlich zum Wahrheitsbeweis zuzulassen (hier: Haltung zum Nationalsozialismus oder gegenüber Juden). Zudem sind der Wahrheitsbeweis («Ist die Aussage wahr?») und der Gutglaubensbeweis («Durfte der Beschuldigte die Aussage für wahr halten?») separat zu prüfen (E. 2.3.1-2.3.2). [Volltext]


1. Droit de l'information

CP 173. Le contexte général est déterminant pour juger si une allégation constitue principalement un pur jugement de valeur, une allégation de fait ou un jugement de valeur mixte (en l’espèce: reproche d’une attitude antisémite constitutif d’un jugement de valeur mixte) (consid. 2.1-2.2.2).
CP 173. Le fait de sélectionner le symbole «J’aime» peut avoir plusieurs causes. L’utilisation de la fonction «Partager» peut en principe également s’interpréter de plusieurs manières (consid. 2.2.3).
CP 173 ch. 1 al. 2. La propagation d’une allégation diffamante constitue un état de fait en soi dont les conditions sont remplies dès que l’allégation est devenue accessible à un tiers et qu’elle est effectivement perçue par celui-ci. Lorsque l’utilisation des fonctions «J’aime» ou «Partager» permet d’élargir notablement le cercle des destinataires, les éléments constitutifs de la propagation sont objectivement remplis, comme c’est le cas en l’espèce (consid. 2.2.4-2.2.5).
CP 173 ch. 2, ch. 3. En cas de jugements de valeur mixtes, les inculpés doivent pouvoir apporter la preuve des allégations de fait qu’ils ont diffusées (en l’espèce: l’attitude face au national-socialisme ou aux juifs). De plus, la preuve de la vérité («est-ce que l’allégation est vraie?») et la preuve de la bonne foi («est-ce que l’inculpé pouvait croire de bonne foi à la véracité de l’allégation?») doivent être examinées séparément (consid. 2.3.1-2.3.2). [texte complet]



Strafrechtliche Abteilung; Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. 6B_1114/2018

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