sic! 2020 Ausgabe 4

«Top Care I und II». Handelsgericht Zürich vom 19. Juni 2019

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 55 I a. Eine anbegehrte Unterlassung muss im Rechtsbegehren so klar umschrieben sein, dass sie ohne weitere Interpretation oder Konkretisierung vollstreckt werden kann (Bestimmtheitsgebot). Ein Begehren auf Unterlassung der Nutzung eines Zeichens «ohne einen deutlich unterscheidungskräftigen Zusatz» entspricht dieser Vorgabe nicht. Namentlich ist es auch nicht Aufgabe des Gerichts, eine solch unklare Formulierungen anhand der Klagebegründung auf ein zulässiges Mass einzugrenzen (Fall I, E. 1.2).
OR 956. Übernimmt eine jüngere Firma kennzeichnungsschwache Elemente einer älteren Firma in identischer Weise, führt die blosse Hinzufügung des Gesellschaftszwecks (hier: «Textil- und Lederschutz» respektive «Fleckenschutz» im Domainnamen) und einer Ortsbezeichnung (hier: «Schweiz») nicht zu einer hinreichenden Unterscheidbarkeit, insbesondere wenn die betroffenen Unternehmen zueinander im Wettbewerb stehen (Fall I, E. 2.3).
MSchG 3 I c; UWG 3 I d. Die schwache Kennzeichnungskraft hat bei der Beurteilung der Verwechslungsgefahr zweier Zeichen zur Folge, dass sich das jüngere vom älteren nur geringfügig zu unterscheiden hat. Die Verwendung klar unterscheidbarer Bildelemente und/oder einer unterschiedlichen Farbgebung führt dabei zu hinreichendem Abstand (Fall II, E. 2.3). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 55 I a. Une conclusion en prévention de trouble doit être circonscrite clairement dans la requête, de telle manière qu’elle puisse être mise en exécution sans autre interprétation ou concrétisation (principe de précision). Une conclusion en prévention de l’utilisation d’un signe «sans un ajout nettement distinctif» ne répond pas à cette exigence. En particulier, il ne revient pas au tribunal de limiter dans une mesure admissible, sur la base des motifs exposés dans la demande, une telle formulation peu claire (Cas I, consid. 1.2).
CO 956. Si une raison de commerce plus récente reprend à l’identique les éléments faiblement distinctifs d’une raison de commerce plus ancienne, le simple ajout du but de la société (en l’espèce: «protection du cuir et du textile», respectivement «protection contre les taches» dans le nom de domaine) et d’une indication de lieu (en l’espèce: «Suisse») ne conduit pas à un caractère distinctif suffisant, en particulier lorsque les deux entreprises sont en concurrence l’une avec l’autre (cas I, consid. 2.3).
LPM 3 I c; LCD 3 I d. Le faible caractère distinctif a pour conséquence, lors de l’évaluation du risque de confusion entre deux signes, que le signe le plus récent ne doit se différencier que légèrement du sine plus ancien. L’utilisation d’éléments graphiques clairement différenciables et/ou d’une teinte différente entraîne une dissociation suffisante (cas II, consid. 2.3). [texte complet]



Gutheissung der Klage, soweit darauf eingetreten wurde; Akten-Nr. HG160238-O, und Abweisung der Gegenklage; Akten-Nr. HG170024-O

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