sic! 2020 Ausgabe 4

«Butcher et al. / BUTCHERSTABLE et al.» . Handelsgericht Zürich vom 7. Mai 2018
(Massnahmeentscheid)

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 a, 30 III. Die blosse Übersetzung eines Begriffs in eine andere Sprache (hier: Metzger in Butcher) ist nicht besonders originell und hat für mit dem Begriff verbundene Dienstleistungen (hier: Betrieb eines Fleischrestaurants) einen (zumindest leicht) beschreibenden Charakter. Sind jedoch von der Wortbedeutung bis zur angebotenen Dienstleistung mehrere Gedankengänge nötig und wurde die Marke im Register eingetragen, ist es nicht willkürlich, (vorerst) davon auszugehen, dass keine absoluten Ausschlussgründe vorliegen (E. 6.4.2.3-6.4.2.6).
UWG 3 I d, 9 I. Die Verwechslungsgefahr kann im UWG allein hinsichtlich der Unternehmen bestehen, sie muss also nicht produkt- oder dienstleistungsbezogen sein. Dabei kann auch ein schwaches Zeichen eine mittelbare Verwechslungsgefahr hervorrufen, hier etwa, wenn potenzielle Kunden das Lokal der Gesuchsgegnerin als Neuheit oder Ergänzung des Angebots der Gesuchstellerin auffassen (E. 7.2-7.4).
ZPO 261 I. Liegt nur eine geringe lauterkeitsrechtliche Verwechslungsgefahr vor, ist auch ein allfälliger Nachteil der Gesuchstellerin nicht leicht feststellbar. Besteht keine klare Rechtslage und würde ein Massnahmeentscheid die Streitsache im Ergebnis definitiv entscheiden, ist der Erlass einer Massnahme nicht verhältnismässig (E. 8). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 a, 30 III. La simple traduction d’un mot dans une autre langue (en l’espèce: boucher en Butcher) n’est pas particulièrement originale et revêt un caractère (pour le moins) descriptif en relation avec les services liés à cette notion (ici: exploitation d’un restaurant proposant de la viande). Lorsque la réflexion doit suivre un cheminement en plusieurs étapes entre la signification du mot et le service proposé et que la marque a été enregistrée, il n’est pas arbitraire d’admettre (dans un premier temps) l’absence de motifs d’exclusion (consid. 6.4.2.3-6.4.2.6).
LCD 3 I d, 9 I. Sous le régime de la LCD, le risque de confusion peut déjà exister entre les entreprises elles-mêmes et ne doit pas nécessairement s’apprécier à l’aune des produits ou des services. Ainsi, un signe faible peut déjà entraîner un risque de confusion indirect, lorsque les clients potentiels considèrent les locaux de la défenderesse sous l’angle de la nouveauté ou complétant l’offre de la demanderesse (consid. 7.2-7.4).
CPC 261 I. Si le risque de confusion est relativement faible au regard du droit de la concurrence déloyale, le préjudice éventuel de la demanderesse ne peut pas être aisément constaté. Si la situation juridique n’est pas claire et qu’une décision sur mesure provisionnelle permet finalement de trancher le litige, il n’est pas proportionnel d’ordonner une telle mesure (consid. 8). [texte complet]



Einzelgericht; Abweisung des Massnahmebegehrens; Akten-Nr. HE180085-O

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