sic! 2019 Ausgabe 12
VERA VALLONE*

Patentierung von computerimplementierten Simulationen

Anfang dieses Jahres wurde der Grossen Beschwerdekammer des Europäischen Patentamts (EPA) ein Antrag gestellt, der computerimplementierte Simulationen betrifft. Die technische Beschwerdekammer stellte sich nämlich die Frage, ob dem Verfahren T 489/14, «Pedestrian simulation/Connor», betreffend eine Simulation von Fussgängern, die Patentfähigkeit zugesprochen werden soll. Dabei scheint die antragstellende technische Beschwerdekammer den bereits ergangenen Entscheiden zu Simulationen («Infineon» und «Areva») zu widersprechen. Hintergrund ist eine Besonderheit der Ansprüche im Antrag auf Patenterteilung: Nebst der Anwendung auf ein Computersystem enthalten die Ansprüche keinen (weiteren) technischen Effekt, der für die Prüfung der erfinderischen Tätigkeit als technisches Mittel infrage kommt. Es fehlt der potenziellen Erfindung am Kriterium der physischen Implementierung, wobei die Ausführung auf einem Computer gerade nicht ausreicht. Dieser Beitrag beschäftigt sich mit dieser fehlenden Voraussetzung bei der Frage nach der erfinderischen Tätigkeit und untersucht dazu die Rechtsprechung des EPA sowie ausgewählte nationale Entscheide. Ferner werden die Argumente kritisch betrachtet, um am Ende aus dieser Analyse Kriterien herauszufiltern, die eine Einhaltung der physischen Implementierung zulassen und somit eine Filterung von patentfähigen sowie -unfähigen Simulationen ermöglichen1. [Volltext]


Au début de cette année, une demande a été adressée à la Grande Chambre de recours de l’Office européen des brevets (OEB) concernant les simulations par ordinateur. La chambre de recours technique s’est demandé si la procédure «T 489/14 – Pedestrian simulation/CONNOR», concernant une simulation de piétons, devait être déclarée brevetable. Ce faisant, la chambre de recours technique qui a déposé la requête semble contredire les décisions déjà rendues sur les simulations («Infineon» et «Areva»). Le contexte relève d’une particularité des revendications dans la demande de délivrance du brevet: mis à part l’application au moyen d’un système informatique, les revendications ne contiennent pas d’effet technique (supplémentaire) qui pourrait être considéré comme un moyen technique pour l’examen de l’activité inventive. L’invention potentielle ne remplit pas le critère de la mise en œuvre physique, l’exécution sur ordinateur n’étant pas suffisante à cet effet. La présente contribution traite de cette condition manquante en matière d’activité inventive et examine de ce point de vue la jurisprudence de l’OEB ainsi qu’une sélection de décisions nationales. Les arguments font par ailleurs l’objet d’un examen critique afin de tirer de cette analyse les critères qui permettent le respect de la mise en œuvre physique et donc le filtrage des simulations brevetables et non brevetables2. [texte complet]



*MLaw, Advokatin.
1Der vorliegende Beitrag entstand im Laufe des Dissertationsprojekts «Patentierung von Simulationen», welches im Rahmen des Doktoratsprogramms «Recht im Wandel» an der Universität Basel verfasst wurde.
Cet article a été rédigé dans le cadre du projet de thèse «brevetabilité des simulations», qui faisait partie du programme de doctorat «Recht im Wandel» («Droit en mutation») de l’Université de Bâle.


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