sic! 2019 Ausgabe 9

«Hoch- und Tiefbau Engadin». Bundesverwaltungsgericht vom 12. Februar 2019
(Zwischenentscheid)

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

VwVG 52 I, 52 II, 62; SVKG 3, 12 III. Auch im öffentlichen Recht kann ausnahmsweise bei Geldforderungen auf bezifferte Begehren verzichtet werden, wenn sich der zuzusprechende Betrag aus der Begründung sowie allenfalls in Verbindung mit dem angefochtenen Entscheid ergibt. Eine spiegelbildliche Übernahme des Antragswortlauts ins Dispositiv ist im öffentlichen Recht nicht erforderlich und es dürfen keine überrissenen, unzumutbaren Anforderungen an die Bestimmtheit des Begehrens gestellt werden. Die Begehren sind nach dem Vertrauensprinzip unter Berücksichtigung der Beschwerdebegründung sowie des angefochtenen Entscheids auszulegen (E. 5.2.1-5.2.4).
VwVG 5, 49 a und b, 61 I; KG 27 ff. Die Bestreitung einer Sanktionierung für Gesamtabreden durch die Geltendmachung von einzelnen projektspezifischen Submissionsabreden ist trotz fehlender Verfügung über diese einzelnen Abreden zulässig. Wegen der vollen Kognition steht es dem BVGer frei, den rechtserheblichen Sachverhalt selber zu erstellen und auf diesen das massgebliche Recht anzuwenden oder die Sache zur Neubeurteilung an die Vorinstanz zurückzuweisen (E. 6.2.1-6.2.2).
KG 5 I, III, 49a I, II; SVKG 8 I; VwVG 25 I. Wird bei der Sanktionierung einer Gesamtabrede ein Tatkomplex, für den in der Verfügungsbegründung zwar ein Wettbewerbsverstoss festgestellt, die Sanktion aber erlassen wurde, mitberücksichtigt und für diesen ein Wettbewerbsverstoss festgestellt und eine Sanktion ausgesprochen, ergeht betreffend diesen Tatkomplex wegen des Sanktionserlasses kein Leistungs- oder Gestaltungsentscheid, sondern ein Feststellungsentscheid und es kann die Aufhebung dieser Feststellung verlangt werden (E. 6.3.1-6.3.2). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

PA 52 I, 52 II, 62; OS LCart 3, 12 III. En droit public également, il est possible, à titre exceptionnel, de renoncer aux demandes chiffrées de prétentions pécuniaires, lorsque le montant à accorder résulte de l’exposé des motifs de même qu’éventuellement en lien avec la décision attaquée. Une reprise en miroir du libellé des conclusions dans le dispositif n’est pas nécessaire en droit public et ne devrait poser aucune exigence excessive et déraisonnable sur le caractère déterminé de la demande. Les demandes doivent être interprétées d’après le principe de la confiance, en prenant en considération les motifs de recours et la décision attaquée (consid. 5.2.1-5.2.4).
PA 5, 49 a et b, 61 I; LCart 27 ss. La contestation des sanctions pour l’ensemble des accords en invoquant des accords de soumissions séparés pour des projets spécifiques est licite malgré l’absence de décision sur ces accords particuliers. En raison du plein pouvoir de cognition, le TAF est libre d’établir lui-même les faits juridiquement pertinents et de leur appliquer le droit pertinent ou de renvoyer l’affaire à l’instance précédente pour un réexamen (consid. 6.2.1-6.2.2).
LCart 5 I, III, 49a I, II; OS LCart 8 I; PA 25 I. Si lors de la sanction d’un accord global, un complexe de faits qui est constaté comme étant certes contraire à la concurrence dans les motifs de la décision, mais dont on a renoncé à une sanction, est pris en compte pour cet accord contraire à la concurrence et une sanction prononcée, il n’est pas prononcé contre ce complexe de fait en raison de la renonciation à une sanction, un jugement condamnatoire ou formateur, mais un jugement en constatation, et il est possible d’exiger l’annulation de cette constatation (consid. 6.3.1-6.3.2). [texte complet]



Abteilung II; Eintreten auf die Beschwerde; Akten-Nr. B-3096/2018

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