sic! 2019 Ausgabe 6

«Lichtgestalten». Appellationsgericht des Kantons Basel-Stadt vom 31. Oktober 2018

2. Urheberrecht

2.1 Allgemeines Urheberrecht

URG 61; ZPO 88. Die Feststellungsklage kann angesichts der schwierigen Durchsetzung von Vergütungsansprüchen im Bereich des Urheberrechts neben einer möglichen Leistungsklage einen anders gearteten oder zusätzlichen Rechtsschutz vermitteln, womit ggf. ein eigenständiges Feststellungsinteresse gegeben ist (E. 2.1).
URG 61, 62 III; ZPO 5, 88. Die Feststellungsklage ist – anders als die (schutzrechtsbezogenen) Klagen auf Unterlassung, Beseitigung und Schadenersatz – nicht an das Schutzrecht gebunden, sodass Voraussetzung für die Aktivlegitimation des Lizenznehmers einzig der Nachweis seines rechtlichen Interesses an der Feststellung des Vorhandenseins oder Fehlens eines schutzrechtsrelevanten Tatbestandes oder Rechtsverhältnisses ist (E. 2.2).
URG 10 I, 25 I. Das Zitat muss der Erläuterung, als Hinweis oder zur Illustration mit Belegfunktion dienen und darf nicht reiner Selbstzweck sein. Wenn der zitierte Text verglichen mit der eigenen Darstellung das Hauptinteresse beansprucht, kann von einem Zitat nicht mehr die Rede sein (E. 3.2).
URG 11 I und II. Das Recht auf Werkintegrität gilt für grosse und kleine Änderungen. Eine Entstellung des Werks liegt aber nur bei einer erheblichen Veränderung mit negativen Auswirkungen vor, d.h. bei einer besonders schwerwiegenden Beeinträchtigung in Form einer krassen Verfälschung des in Werkform als Persönlichkeitsentfaltung zutage tretenden geistigen Ausdrucksgehalts (E. 4.3).
URG 62 I lit. a. Das Bestehen einer Wiederholungsgefahr und damit eine konkrete Gefährdung der Urheberrechte ist grundsätzlich zu vermuten, wenn die Widerrechtlichkeit des beanstandeten Verhaltens vorprozessual wie im laufenden Verfahren bestritten wird (E. 5.2).
URG 66. Die Urteilspublikation setzt in erster Linie ein rechtliches Interesse voraus. Dieses kann im Bedürfnis bestehen, einen das unmittelbare Umfeld der Parteien übersteigenden Personenkreis auf die festgestellte Urheberrechtsverletzung aufmerksam zu machen und dadurch die Störung bzw. eine eingetretene Marktverwirrung zu beheben (Wiedergutmachungs- und Beseitigungsfunktion). Ist eine durch die Urteilspublikation zu beseitigende Verwirrung im entsprechenden Publikumskreis hingegen nicht dargelegt, ist ein Publikationsinteresse grundsätzlich zu verneinen (E. 6).
URG 62 II. Die blosse Verletzung der Werkintegrität sowie des Werkverwendungsrechts unter Nennung des Urhebers stellt keine besondere Schwere der Verletzung dar, die nicht anders als durch eine Genugtuung wiedergutgemacht werden könnte (E. 7).
URG 62 II; OR 423. Für die Geltendmachung der Gewinnherausgabe ist zwischen der Rechtsübertragung und einer Lizenzberechtigung zu unterscheiden. Selbst bei einer Exklusivlizenz entspricht es nicht dem Sinn der Lizenz, dem Lizenznehmer eine dem Lizenzgeber entsprechende Position einzuräumen. Der Lizenznehmer ist bloss obligatorisch berechtigt und kann daher nicht aus eigenem Recht einen an das Schutzrecht gebundenen Gewinnherausgabeanspruch gegen den Verletzer geltend machen (E. 8). [Volltext]


2. Droit d'auteur

2.1 Droit d'auteur en général

LDA 61; CPC 88. Dans la mesure où la mise en œuvre des droits de rémunération relevant du droit d’auteur est difficile, l’action en constatation peut, en plus d’une éventuelle action en exécution, offrir une protection juridique supplémentaire ou de nature différente permettant ainsi de justifier ainsi un intérêt propre à la constatation (consid. 2.1).
LDA 61, 62 III; CPC 5, 88. Contrairement aux actions en cessation, en suppression ou en dommages et intérêts (lesquelles se réfèrent directement au droit protégé), l’action en constatation n’est pas liée au droit à protéger, de telle sorte que la capacité pour agir du preneur de licence ne dépend que de la preuve de son intérêt juridique à la constatation de l’existence ou du défaut d’un élément pertinent pour le droit protégé ou d’un rapport de droit (consid. 2.2).
LDA 10 I, 25 I. La citation doit servir de commentaire, de référence ou d’illustration tout en ayant une fonction de justification et ne doit pas être faite pour elle-même. Lorsque le texte cité focalise principalement l’attention tout en reléguant la propre démonstration de l’auteur au second plan, l’existence d’une citation ne peut plus être admise (consid. 3.2).
LDA 11 I et II. Le droit à l’intégrité de l’œuvre vaut tant pour les modifications mineures que pour les plus importantes. L’œuvre est dénaturée seulement lorsque sa modification est à telle point importante qu’elle entraîne des effets négatifs, par exemple en cas d’atteinte particulièrement grave consistant en une falsification flagrante de l’expression intellectuelle révélant le développement personnel contenu dans l’œuvre (consid. 4.3).
LDA 62 I let. a. L’existence d’un risque de récidive et, partant, d’une mise en danger concrète des droits d’auteur doit être en principe présumée lorsque l’illicéité du comportement incriminé est contestée tant hors procédure que pendant le procès en cours (consid. 5.2).
LDA 66. Le jugement est publié à condition qu’il existe avant tout un intérêt juridique à le faire. Cet intérêt peut consister en la nécessité d’attirer l’attention d’un cercle de personnes plus large que celui des parties sur la violation du droit d’auteur qui a été constatée et ainsi de supprimer le trouble resp. la confusion sur le marché qui en a résulté (fonction de réparation du dommage et de suppression de l’atteinte). L’intérêt à la publication fait en principe défaut lorsque la confusion devant être supprimée au sein du public concerné en publiant le jugement n’est pas démontrée (consid. 6).
LDA 62 II. La seule violation de l’intégrité de l’œuvre et du droit d’utiliser l’œuvre tout en nommant l’auteur ne constitue pas une atteinte particulièrement grave qui ne pourrait pas être réparée autrement que par une indemnité pour tort moral (consid. 7).
LDA 62 II; CO 423. Pour prétendre à une remise du gain, il faut distinguer entre la cession du droit et l’octroi de licence. Même en cas de licence exclusive, le but de la licence n’est pas de conférer au preneur de licence une position analogue à celle du donneur de licence. Le preneur de licence n’a qu’un droit fondé sur un rapport d’obligation et ne peut donc pas, par un droit qui lui serait propre, revendiquer à l’égard de l’auteur de l’atteinte la restitution du gain en lien avec le droit protégé (consid. 8). [texte complet]



AppGer Basel-Stadt, Teilurteil, teilweise Klagegutheissung; Geschäfts-Nr. ZK.2017.2

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