sic! 2019 Ausgabe 5
MONIQUE STURNY* / ODILE AMMANN**

Drittplattformverbote im selektiven Vertrieb – Das «Coty»-Urteil und dessen Rezeption aus Sicht der Schweiz

Am 6. Dezember 2017 hat der Gerichtshof der Europäischen Union im viel diskutierten «Coty»-Urteil Drittplattformverbote für Luxuswaren im selektiven Vertrieb als zulässig erachtet, sofern die in der früheren Rechtsprechung des Gerichts festgelegten «Metro»-Kriterien erfüllt sind. Als Reaktion auf das «Coty»-Urteil hat insbesondere die schweizerische Wettbewerbskommission (Weko) ihre Erläuterungen zur Vertikalbekanntmachung hinsichtlich der Zulässigkeit von Drittplattformverboten angepasst, allerdings nur für Luxuswaren. Diese Interpretation ist verständlich, lag der Weko zum Zeitpunkt der Anpassung doch primär das «Coty»-Urteil vor. Für eine solche pauschale Einschränkung auf Luxuswaren gibt es nach Ansicht der Autorinnen jedoch keine überzeugende Grundlage. Dies zeigt u.a. ein im März 2018 ergangener Entscheid des Oberlandesgerichts Hamburg, der anschaulich darlegt, unter welchen Umständen Drittplattformverbote auch bei Waren ohne Luxuscharakter als zulässig erachtet werden können. [Volltext]


Dans l’arrêt «Coty» du 6 décembre 2017 qui a suscité de nombreux débats, la Cour de justice de l’Union européenne a jugé qu’une interdiction de vente de produits de luxe par Internet dans le cadre d’un système de distribution sélective est admissible dans la mesure où les critères de la jurisprudence «Metro» de la Cour sont respectés. En Suisse, en réponse à ce jugement, la Commission de la concurrence (Comco) a adapté sa note explicative sur la communication concernant l’appréciation des accords verticaux pour ce qui est de l’admissibilité d’une interdiction de plateformes tierces, ce uniquement pour les produits de luxe. Cette interprétation est compréhensible, étant donné que la Comco ne pouvait principalement s’appuyer que sur l’arrêt «Coty» au moment de l’adaptation. Les auteures du présent article ne voient toutefois pas de motif convaincant qui justifierait une telle limitation aux produits de luxe. C’est ce qu’illustre notamment un arrêt rendu en mars 2018 par le Tribunal régional supérieur de Hambourg qui précise de manière claire dans quelles circonstances les plateformes tierces peuvent être interdites aussi pour des produits ne revêtant pas un caractère de luxe. [texte complet]



*  Dr. iur., LL.M., Rechtsanwältin, Zürich.
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Dr. des., LL.M., Oberassistentin an der Universität Zürich.



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