sic! 2019 Ausgabe 3

«Vorratsdatenspeicherung». Bundesgericht vom 2. März 2018

3. Persönlichkeits- und Datenschutzrecht

aBÜPF 15 III; BV 13 I; EMRK 8 Ziff. 1; UNO-Pakt II 17. Die Speicherung und die Aufbewahrung mit dem Fernmeldeverkehr verbundener Randdaten während sechs Monaten stellen keinen schwerwiegenden Eingriff in die grundrechtlich geschützte Privatsphäre dar (E. 2-5).
BV 36; aBÜPF 15 III. Selbst wenn von einem schwerwiegenden Eingriff in die Privatsphäre ausgegangen werden könnte, wären die Voraussetzungen für eine zulässige Einschränkung der Grundrechte nach Art. 36 BV erfüllt: Die Einschränkung ist im Gesetz selber vorgesehen (hier: Art. 15 Abs. 3 aBÜPF), durch ein öffentliches Interesse gerechtfertigt (hier: Aufklärung von Straftaten) und verhältnismässig (hier: Garantien zum Schutz vor Missbrauch von Personendaten und behördlicher Willkür) (E. 6-8).
EMRK 8 Ziff. 1; BV 36 III; FMG 43; StGB 321ter; DSG 2 I b, 3 h, 7, 8, 9, 25 III a; VDSG 8, 9, 10, 20, 35; VÜPF 9. Betroffene Personen werden bei der Speicherung und der Aufbewahrung von mit dem Fernmeldeverkehr verbundenen Randdaten durch angemessene technische und organisatorische Massnahmen der Behörden gegen unbefugtes Bearbeiten, mit der strafrechtlichen Sanktionierung der Verletzung beruflicher Schweigepflichten sowie des Fernmeldegeheimnisses und mit Auskunfts-, Löschungs- und Vernichtungsansprüchen geschützt (E. 8.3.5-8.3.8).
BV 36 III; BÜPF 15 III; StPO 269 ff. Die Speicherung und die Aufbewahrung von mit dem Fernmeldeverkehr verbundenen Randdaten während sechs Monaten und die strafprozessualen Voraussetzungen für die Einsicht durch die Strafverfolgungsbehörden sind mit Blick auf die Aufklärung von Straftaten, insbesondere aufgrund der zeitintensiven Aufklärung von schweren Delikten wie Terrorismus oder organisiertem Verbrechen, verhältnismässig (E. 8.3.2, 8.3.3, 8.3.8, 8.3.9, 8.4). [Volltext]


3. Protection de la personnalité et protection des données

aLSCPT 15 III; Cst 13 I; CEDH 8 ch. 1; Pacte-ONU II 17. L’enregistrement et la conservation de données secondaires de télécommunication pendant une durée de six mois ne constituent pas une atteinte grave à la sphère privée protégée par la Constitution (consid. 2-5).
Cst 36; aLSCPT 15 III. Même si on devait admettre une atteinte grave à la sphère privée, les conditions d’une restriction des droits fondamentaux au sens de l’art. 36 Cst seraient remplies: la restriction est prévue dans la loi même (en l’espèce: art. 15 al. 3 aLSCPT), elle est justifiée par un intérêt public (en l’espèce: élucidation de délits) et elle est enfin proportionnelle (en l’espèce: garanties de la protection contre l’usage abusif de données personnelles et contre l’arbitraire des autorités) (consid. 6-8).
CEDH 8 ch. 1; Cst 36 III; LTC 43; CP 321ter; LPD 2 I b, 3 h, 7, 8, 9, 25 III a; OLPD 8, 9, 10, 20, 35; OSCPT 9. Lors de l’enregistrement et de la conservation de données secondaires de télécommunication, les personnes concernées sont protégées en premier lieu par des mesures techniques et d’organisation appropriées prises par les autorités contre le traitement non autorisé, ensuite par des sanctions pénales réprimant l’atteinte à l’obligation de respecter le secret professionnel de même que le secret des télécommunications et enfin par le droit de demander des renseignements, d’effacer les enregistrements ou de les détruire (consid. 8.3.5- 8.3.8).
Cst 36 III; LSCPT 15 III; CPP 269 ss. L’enregistrement et la conservation de données secondaires de télécommunication pendant une durée de six mois et les conditions relevant de la procédure pénale octroyant aux autorités de répression pénale un droit de consultation sont proportionnels en vue de permettre d’élucider les faits punissables, notamment au regard de l’élucidation chronophage de graves délits comme le terrorisme ou le crime organisé (consid. 8.3.2, 8.3.3, 8.3.8, 8.3.9, 8.4). [texte complet]



I. öffentlich-rechtliche Abteilung, Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 1C_598/2016

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