sic! 2019 Ausgabe 3
FLORIAN BRUNNER*

Standardessentielle Patente und «FRAND» im Zivilprozess

Klagt die Inhaberin eines standardessentiellen Patentes vor dem Schweizer BPatGer gegen einen Standard-Implementierer auf Unterlassung (Art. 72 PatG), so weist dieser Prozess im Vergleich zu einem «normalen» Patentverletzungsprozess verschiedene zivilprozessuale Besonderheiten auf. Diese sind Gegenstand des folgenden Beitrages.
Ein besonderes Augenmerk liegt auf der sog. «FRAND-Einrede», mit welcher der ins Recht gefasste Standard-Implementierer der Unterlassungsklage entgegenhält, dass die Patentinhaberin ihre sog. «FRAND-Obliegenheiten» nicht erfüllt habe. Es wird erläutert, in welchen Konstellationen die FRAND-Einrede erfolgreich ist. Sodann zeigt der Beitrag auf, wer in welchem Verfahren darüber entscheidet, welche Lizenzbedingungen im Einzelfall FRAND-konform sind. Schliesslich behandelt er die Besonderheiten der Ausgestaltung und Vollstreckung eines FRAND-Urteils. [Volltext]


Si le titulaire d’un brevet essentiel à une norme intente une action en cessation (art. 72 LBI) par devant le Tribunal fédéral des brevets suisse contre l’implementeur de standard, cette procédure présente ainsi en comparaison avec une procédure «normale» en violation du brevet différentes particularités de procédure civile. Celles-ci font l’objet de la contribution suivante.
Une attention particulière est accordée à ce qui est dénommé «l’exception FRAND», par laquelle l’implémenteur de standard poursuivi par l’action en cessation soulève que le titulaire du brevet n’a pas rempli ses dénommées «obligations-FRAND». Il sera expliqué dans quelles constellations «l’exception FRAND» est couronnée de succès. Puis, la contribution démontre qui décide de cette question dans quelle procédure et quelles sont les conditions de licence «conformes aux FRAND» dans le cas d’espèce. Finalement, elle traite des particularités de l’aménagement et de l’exécution d’un «jugement FRAND». [texte complet]



*  MLaw, Rechtsanwalt, Assistent und Doktorand an der Universität Zürich. Der Autor dankt Herrn Rechtsanwalt Dr. iur. WERNER STIEGER herzlich für die kritische Durchsicht des Manuskriptes.


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