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«Devisenhandel». Bundesverwaltungsgericht vom 24. Mai 2018
7. Wettbewerbsrecht
7.2 Kartellrecht
VwVG 45, 46. Bei der Beschwerde gegen eine selbständig eröffnete Zwischenverfügung muss der nicht wiedergutzumachende Nachteil nicht rechtlicher Natur sein; es genügt die Beeinträchtigung schutzwürdiger tatsächlicher – insbesondere auch wirtschaftlicher – Interessen. Dabei hat die drohende Beeinträchtigung durch den angefochtenen Zwischenentscheid nicht geradezu irreparabel, jedoch von einigem Gewicht zu sein. Ein allfälliger Selbstbelastungszwang bzw. die drohende Verletzung des Auskunfts- und Editionsverweigerungsrechts ist als nicht wiedergutzumachender Nachteil zu qualifizieren (E. 1.2).
VwVG 35. Sanktionsbemessungen bzw. materielle Streitpunkte in der Sache können nicht über die Begründungsanforderungen nach Art. 35 VwVG bzw. mit der Rüge der Verletzung des rechtlichen Gehörs zum Gegenstand eines Zwischenentscheids gemacht werden (E. 3.1).
KG 40. Die Auskunftspflicht erstreckt sich auf Tatsachen, die in einem sachlichen Zusammenhang zum Untersuchungsgegenstand stehen; eine naheliegende Verbindung der geforderten Auskünfte zu einem hängigen Kartellverfahren genügt (E. 3.2).
KG 40, 49a ff., 54 ff.; VwVG 16, 17; BZP 42; EMRK 6. Der pönale bzw. strafähnliche Charakter der in Art. 49a KG vorgesehenen direkten Sanktionen hat zur Folge, dass im kartellrechtlichen Sanktionsverfahren grundsätzlich dieselben Grundrechtsgarantien zu beachten sind wie im Strafprozess. Die Grundrechte kommen aber ausserhalb des Kernstrafrechts, namentlich im Kartellsanktionsverfahren, nicht in voller Strenge zur Anwendung. Für juristische Personen ergeben sich des Weiteren Einschränkungen aufgrund der körperschaftlichen Rechtsnatur. Die strafprozessualen Verfahrensgarantien gelten zudem nicht absolut; Einschränkungen ergeben sich aufgrund materieller Offenlegungs- und Dokumentationspflichten (E. 4.1).
KG 40, 42, 49a; VwVG 13; StGB 34; EMRK 6. Die Verpflichtung zur Bekanntgabe von konzernweiten Devisenkassa-Umsätzen tangiert die Unschuldsvermutung nicht und verstösst auch nicht gegen den Grundsatz des fairen Verfahrens, zumal die fraglichen Tatsachen grundsätzlich auch durch Zwangsmassnahmen beschafft werden könnten, was kaum im Interesse der Beschwerdeführer und weniger rechtsschonend wäre. Dem Beschwerdeführer bleibt es unbenommen, mit Beschwerde gegen den Endentscheid Einrede gegen die Beweisverwertung zu erheben (E. 4.2, 4.3).
[Volltext]
7. Droit de la concurrence
7.2 Droit des cartels
PA 45, 46. Dans le cas d‘un recours contre une décision incidente notifiée séparément, le préjudice irréparable ne doit pas être de nature juridique; il suffit qu’il porte atteinte à des intérêts factuels dignes de protection – en particulier des intérêts économiques. L’atteinte que la décision incidente attaquée menace de causer ne doit pas nécessairement être irréparable, mais elle doit revêtir une certaine importance. Toute obligation de s’auto-incriminer ou la violation imminente du droit à l’information et du droit de refuser de modifier une inscription doit être qualifiée de préjudice irréparable (consid. 1.2).
PA 35. Les mesures de sanctions ou les points de litige matériels dans un cas particulier ne peuvent faire l’objet d’une décision incidente sur le fondement des exigences de motivation prévues à l’art. 35 PA ou pour violation du droit d’être entendu (consid. 3.1).
LCart 40. L’obligation de fournir des informations s’étend aux faits qui ont un lien matériel avec l’objet de l’enquête; un lien évident entre les informations demandées et une procédure cartellaire en cours suffit (consid. 3.2).
LCart 40, 49a ss, 54 ss; PA 16, 17; LPCF 42; CEDH 6. Le caractère pénal respectivement quasi-punitif des sanctions directes prévues à l’art. 49a LCart a pour conséquence que les mêmes garanties des droits fondamentaux doivent être respectées dans les procédures de sanctions antitrust que dans les procédures pénales. Toutefois, en dehors du droit pénal fondamental, les droits fondamentaux ne sont pas appliqués avec la même rigueur, notamment dans les procédures de sanctions antitrust. En outre, ces droits subissent des restrictions quand des personnes morales sont concernées, en raison de la nature juridique de celles-ci. Par ailleurs, les garanties procédurales des procédures pénales ne s’appliquent pas de manière absolue; des restrictions résultent des obligations matérielles de divulgation et de documentation (consid. 4.1).
LCart40, 42, 49a; PA 13; CP 34; CEDH 6. L’obligation de divulguer les opérations de change au comptant à l’échelle du groupe n’affecte pas la présomption d’innocence et ne viole pas non plus le principe du procès équitable, d’autant plus que les faits en question pourraient en principe également être établis par le moyen de mesures coercitives, qui ne seraient guère dans l’intérêt des plaignants et seraient moins protectrices juridiquement. Le recourant est libre de déposer un recours contre l’exploitation des preuves en faisant appel contre la décision finale (consid. 4.2, 4.3).
[texte complet]
Abteilung II; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. B-6595/2017
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