sic! 2018 Ausgabe 12

«Droit d’accès aux documents de Swissmedic». Tribunal fédéral du 2 juillet 2018

1. Droit de l'information

PA 6; LTrans 15 I. Compte tenu des spécificités de la procédure instaurée par la LTrans, la qualité de partie à la procédure de recours ne saurait être limitée à celui qui réclame une décision formelle (consid. 2.3).
LTrans 2 I a. L’applicabilité de la loi s’étend aux unités administratives décentralisées disposant d’une organisation et d’un statut spécifiques tout en étant subordonnées sous une forme ou une autre à l’administration fédérale centrale, soit en l’occurrence également à Swissmedic (consid. 3.1).
LTrans 7 I g. La notion de secret propre à limiter, différer ou refuser l’accès à un document officiel doit être comprise dans un sens large, puisqu’il s’agit de toute information qu’une entreprise est légitimée à vouloir conserver secrète, soit plus concrètement les données susceptibles d’influer sur la marche de ses affaires ou d’entraîner une distorsion de concurrence au cas où des entreprises concurrentes en prendraient connaissance (consid. 3.2).
LPTh 12 II. Le titulaire de l’AMM ne saurait prétendre à un secret absolu durant la période de protection en faveur d’un médicament autorisé à l’encontre d’une demande d’autorisation d’un nouveau médicament proche de celui déjà autorisé, compte tenu du silence de la LPTh sur le droit d’accès aux documents relatifs à la mise sur le marché (consid. 3.2).
LPTh 67. On ne saurait déduire du devoir général d’information de Swissmedic que l’accès à toute autre information serait en principe exclue (consid. 3.2).
LPTh 62. L’obligation pour l’autorité compétente de traiter confidentiellement les données collectées pour lesquelles il existe un intérêt prépondérant digne d’être protégé ne permet pas de déroger au droit d’accès (consid. 3.2).
LTrans 7 I g. Les dispositions qui imposent expressément la prise en compte des secrets professionnels, d’affaires ou de fabrication et la protection des données personnelles et permettent diverses restrictions au droit d’accès propres à sauvegarder les intérêts compromis assurent une protection suffisante du titulaire de l’AMM au regard de l’art. 39 de l’accord sur les ADPIC (consid. 3.2).
LTrans 9 II; LPD 19. Une pesée des intérêts n’est nécessaire que lorsque la demande d’accès porte sur des documents qui ne peuvent pas être anonymisés (consid. 3.3). [texte complet]


1. Informationsrecht

VwVG 6; BGÖ 15 I. Vor dem Hintergrund der Besonderheiten des BGÖ-Verfahrens ist die Parteifähigkeit nicht nur demjenigen zuzusprechen, welcher eine Verfügung verlangt (E. 2.3).
BGÖ 2 I a. Das Gesetz verpflichtet auch dezentrale Verwaltungseinheiten wie Swissmedic, welche eine spezifische Organisation und eine spezifische Stellung haben und in irgendeiner Form der zentralen Bundesverwaltung zugeordnet sind (E. 3.1).
BGÖ 7 I g. Die Geheimhaltung, welche der Beschränkung, dem Aufschub oder der Abweisung des Zugangs zu einem amtlichen Dokument dient, ist weit zu verstehen. Sie umfasst jegliche Information, welche ein Unternehmen berechtigterweise geheim halten möchte, nämlich Informationen, welche den Geschäftsverlauf beeinflussen oder zu Wettbewerbsverzerrungen führen könnten, wenn die Konkurrenten davon erfahren würden (E. 3.2).
HMG 12 II. Dem Inhaber einer Zulassung eines Arzneimittels steht während der Schutzdauer kein absoluter Anspruch auf Geheimhaltung zu gegenüber einem Gesuch um Zulassung eines neuen Medikaments, welches im Wesentlichen gleich ist wie das bereits zugelassene Arzneimittel. Dies ergibt sich aus dem Stillschweigen des HMG zum Recht auf Zugang zu Dokumenten bezüglich des Inverkehrbringens von Arzneimitteln (E. 3.2).
HMG 67. Aus der allgemeinen Informationspflicht von Swissmedic kann nicht geschlosen werden, dass der Zugang zu allen anderen, nicht unter die allgemeine Informationspflicht fallenden Informationen grundsätzlich ausgeschlossen ist (E. 3.2).
HMG 62. Die Pflicht der zuständigen Behörde zur Geheimhaltung von Informationen, soweit an deren Geheimhaltung ein überwiegendes schutzwürdiges Interesse besteht, ändert nichts am Grundsatz des Rechts auf Zugang (E. 3.2).
BGÖ 7 I g. Die Bestimmungen, welche ausdrücklich die Wahrung von Berufs-, Geschäfts- oder Fabrikationsgeheimnissen vorsehen und zum Schutz gefährdeter Interessen verschiedene Einschränkungen des Rechts auf Zugang zulassen, schützen den Inhaber einer Zulassung eines Arzneimittels hinsichtlich des Art. 39 des TRIPS-Abkommens genügend (E. 3.2).
BGÖ 9 II; DSG 19. Eine Interessenabwägung ist nur dann erforderlich, wenn sich das Zugangsgesuch auf Dokumente bezieht, welche nicht anonymisiert werden können (E. 3.3). [Volltext]



Ire Cour de droit public; Rejet du recours

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