sic! 2018 Ausgabe 11

«Altimum». Tribunal fédéral du 18 mai 2018

7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

LCart 4 I. Les recommandations de prix associées à des sanctions en cas de non-application constituent un accord en matière de concurrence au sens de l’article 4 al. 1 LCart (consid. 6.4.1, 6.5-6.6).
LCart 5 I, 5 IV. En présence d’un accord sur les prix de revente, une fourchette de prix de 10% est suffisante pour renverser la présomption de suppression de la concurrence (consid. 7.2-7.3).
LCart 5 I, 5 IV. Un accord présumé entraîner une suppression de la concurrence («accord dur») porte intrinsèquement une atteinte notable à la concurrence; le critère qualitatif suffit (consid. 10.1, 10.3, 11).
LCart 5 II. Le devoir de collaboration exige de la partie qui invoque l’amélioration de la qualité des produits comme motif justificatif d’un accord vertical en principe illicite, qu’elle prouve le lien entre l’accord illicite et dite amélioration (consid. 12, 12.4, 13, 13.1-13.4.2).
LCart 5 II. Le parasitisme, en droit de la concurrence, désigne le phénomène du parasite (ou passager clandestin [Trittbrettfahrer]) qui profite des prestations des entreprises fournissant des services supplémentaires et décisifs à la vente – tels les conseils– sans en supporter les coûts (consid. 13.4.3).
LCart 5 II. La lutte contre le parasitisme et l’amélioration du service à la clientèle, en tant que motifs justificatifs d’un accord en principe illicite, exigent que les produits revêtent une certaine complexité, représentent une certaine valeur ou constituent des produits d’expérience ou de confiance (consid. 13.4.4-13.4.5).
LCart 5 II. Un accord sur les prix ne respecte pas le critère de la proportionnalité, du point de vue des motifs justificatifs, lorsqu’il existe des moyens moins dommageables à la concurrence pour atteindre le résultat recherché, comme par exemple des obligations minimales de conseil ou un système de distribution sélective (consid. 13.5.1-13.5.3, 13.6). [texte complet]


7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

KG 4 I. Preisempfehlungen, für deren Nichteinhaltung Sanktionen vorgesehen sind, stellen Wettbewerbsabreden im Sinne von Art. 4 Abs. 1 KG dar (E.6.4.1, 6.5-6.6).
KG 5 I, 5 IV. Bei Vorliegen einer Abrede über den Wiederverkaufspreis genügt eine Preisspanne von 10%, um die Vermutung der Wettbewerbsbeseitigung umzustossen (E.7.2-7.3).
KG 5 I, 5 IV. Eine Vereinbarung, welche vermutungsweise eine Wettbewerbsbeseitigung nach sich zieht, stellt per se eine erhebliche Wettbewerbsbeeinträchtigung dar; das qualitative Kriterium genügt (E. 10.1, 10.3, 11).
KG 5 II. Diejenige Partei, welche sich zur Rechtfertigung einer an sich verbotenen vertikalen Abrede auf die Verbesserung der Produktequalität beruft, muss aufgrund ihrer Mitwirkungspflicht den Zusammenhang zwischen der Abrede und der Qualitätsverbesserung beweisen (E. 12, 12.4, 13, 13.1-13.4.2).
KG 5 II. «Trittbrettfahrerei» meint im Wettbewerbsrecht das Verhalten des Konkurrenten (Trittbrettfahrer), welcher Kosten spart, indem er vom verkaufsfördernden Service (wie Beratungsdienstleistungen) anderer Unternehmen profitiert (E. 13.4.3).
KG 5 II. Die Rechtfertigungsgründe der Bekämpfung der Trittbrettfahrerei und der Verbesserung des Service setzen voraus, dass die Produkte eine gewisse Komplexität aufweisen, von gewissem Wert sind oder Produkte darstellen, deren Qualität erst nach dem Kauf überprüft werden kann (experience goods) oder deren Nutzen auch nach dem Verbrauch nur schwer festgestellt werden kann (credence goods) (E. 13.4.4-13.4.5).
KG 5 II. Eine Preisvereinbarung erfüllt das für die Rechtfertigung erforderliche Kriterium der Verhältnismässigkeit nicht, wenn andere geeignete, aber weniger wettbewerbsschädigende Mittel vorhanden wären, wie bspw. minimale Beratungspflichten oder ein selektives Vertriebssystem (E. 13.5.1-13.5.3, 13.6). [Volltext]



IIe Cour de droit public; admission partielle du recours; réf. 2C_101/2016

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