sic! 2018 Ausgabe 11

«Zentrale Arbeitsmarkt-Kontrolle». Bundesverwaltungsgericht vom 3. April 2018

1. Informationsrecht

BGÖ 7 I G, 8 II, 12 IV, 15; BV 29 II; VwVG 5, 35. Amtliche Dokumente dürfen erst zugänglich gemacht werden, wenn der politische oder administrative Entscheid, für den sie Grundlage darstellen, getroffen ist. Um das Offenlegen geheim zu haltender Informationen zu vermeiden, dürfen Entscheidungen über den Zugang zu Dokumenten knapp gehalten werden (E. 4.1-4.4).
BGÖ 11 I; DSG 2 I, 3 b; ZGB 53, 61 I. Ein im Handelsregister eingetragener Verein fällt als juristische Person des Privatrechts unter den Begriff der betroffenen Person im Sinne von Art. 11 Abs. 1 BGÖ i.V.m. Art. 2 Abs. 1 DSG und Art. 3 lit. B DSG. Durch die Delegation blosser Kontrolltätigkeiten ohne Verfügungskompetenzen bzw. hoheitliche Befugnisse wird man noch nicht zu einer Verwaltungsbehörde oder behördenähnlichen Institution (E. 5-5.2.3).
BGÖ 7 I h. Gemäss BGÖ wird der Zugang zu amtlichen Dokumenten eingeschränkt, aufgeschoben bzw. verweigert, wenn Informationen vermittelt werden können, die der Behörde von Dritten freiwillig mitgeteilt worden sind und deren Geheimhaltung die Behörde zugesichert hat. Diese Ausnahmeregelung hat drei kumulative Anforderungen: Die Informationen müssen (i) von einer Privatperson, nicht aber von einer Behörde mitgeteilt worden sein, welche (ii) die betreffenden Informationen von sich aus, ohne gesetzliche oder vertragliche Verpflichtung abgegeben hat, und (iii) die Verwaltung muss die Vertraulichkeit auf ausdrückliches Verlangen des Informanten hin zugesichert haben; eine blosse Vertraulichkeitsklausel, gemäss derer lediglich Mitarbeiter der Beauftragten auf die Vertraulichkeit des Auftrages hingewiesen werden, erfüllt diese Anforderung nicht (E. 6-6.2).
BGÖ 7 I g, 8 II. Geht es nicht um wesentliche Informationen eines Unternehmens, deren Kenntnisnahme durch die Konkurrenz Marktverzerrungen und damit für das betroffene Unternehmen einen Wettbewerbsnachteil bzw. Schaden bewirken könnte, sondern lediglich um formelle Elemente im Zusammenhang mit der Ausführung einer Untersuchung, liegt kein Geschäftsgeheimnis i.S. des BGÖ vor (E. 7-7.6).
BGÖ 7 I g, 8 II. Ein vorläufig teilweiser Aufschub des Zugangs zu Dokumenten ist zeitlich zu begrenzen. Dabei ist es verhältnismässig, den Aufschub bis zur Rechtskraft zu fällender Entscheide zu gewähren. Danach ist unter Prüfung der Ausnahmetatbestände von Art. 7 BGÖ erneut über eine Zugangsgewährung zu entscheiden (E. 8-8.4.4).
BGÖ 7. Selbst wenn ein privates Interesse an der Geheimhaltung eines gewissen Dokuments höher zu gewichten ist als das öffentliche Interesse an dessen Offenlegung, ist eine vollständige und dauerhafte Verweigerung des Zugangs unverhältnismässig. Die mildere Massnahme in der Form der vorläufigen Verweigerung ist angemessener und vorliegend die zweckmässigste Lösung (E. 9-9.3). [Volltext]


1. Droit de l'information

LTrans 7 I g, 8 II, 12 IV, 15; Cst 29 II; PA 5, 35. Les documents officiels ne peuvent être rendus accessibles que lorsque la décision politique ou administrative dont ils constituent un fondement a été prise. Afin d’éviter la révélation d’informations confidentielles, les décisions relatives à l’accès aux documents doivent rester concises (consid. 4.1-4.4).
LTrans 11 I; LPD 2 I, 3 b; CC 53, 61 I. Une association inscrite au registre du commerce tombe en tant que personne juridique de droit privé sous la notion de personne concernée au sens de l’art. 11 al. 1 LTrans en relation avec l’art. 2 al. 1 LPD et 3 let. b LPD. Une association ne devient pas encore une autorité administrative ou une institution analogue à une autorité du fait de la délégation de simples activités de contrôle sans pouvoir décisionnel, respectivement sans prérogatives de puissance publique (consid. 5).
LTrans 7 I h. L’accès aux documents officiels est limité, différé respectivement refusé lorsqu’il peut conduire à la divulgation d’informations fournies librement par un tiers à une autorité qui en a garanti le secret. Cette règle d’exception exige trois conditions cumulatives: (i) les informations doivent être fournies par un particulier, et non pas une autorité, (ii) ce particulier a fourni les informations de sa propre initiative, sans obligation légale ou contractuelle, et (iii) l’administration doit avoir garanti la confidentialité sur demande expresse de l’informateur; une simple clause de confidentialité, en vertu de laquelle seuls les collaborateurs du mandataire sont informés de la confidentialité d’un mandat, ne remplit pas cette condition (consid. 6).
LTrans 7 I g, 8 II. La clause d’exception de l’art. 7 al. 1 let. g LTrans s’applique uniquement aux informations essentielles relatives à une entreprise, dont la révélation aux concurrents peut générer des distorsions du marché et donc un désavantage concurrentiel respectivement un dommage pour l’entreprise concernée. Des éléments formels en relation avec l’exécution d’une enquête ne font pas partie de cette catégorie d’informations et ne sont pas des secrets d’affaires au sens de la LTrans (consid. 7.4-7.5).
LTrans 7 I g, 8 II. Un report provisoire et partiel de l’accès aux documents doit être limité dans le temps. Ce faisant, il est proportionné de garantir le report jusqu’à l’entrée en force de la décision à rendre. Par la suite, il faudra à nouveau décider de l’octroi du droit d’accès après l’examen des conditions des exceptions de l’art. 7 LTrans (consid. 8).
LTrans 7. Même si l’intérêt privé à conserver secret un document déterminé l’emporte sur l’intérêt public à sa divulgation, un refus durable et complet d’accès est disproportionné. La mesure plus légère en la forme d’un refus provisoire est proportionnée et, en l’espèce, constitue la solution la plus appropriée (consid. 9). [texte complet]



Abteilung I; teilweise Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. A-3367/2017

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