sic! 2008 Ausgabe 11

«Greyerzer». Bundesgericht vom 28. Juli 2008

4. Kennzeichenrecht

4.6 Herkunftsangaben

BGG 86 I d; LwG 166 II; GUB/GGA-Verordnung 21. Wenn ein Hersteller eines mit einer GUB versehenen Lebensmittels den Entscheid einer letztinstanzlichen kantonalen Behörde anficht, der sich auf eine im 3. Abschnitt der GUB/GGA-Verordnung enthaltene Regelung bezieht, ist grundsätzlich das BVGer sachlich zuständig, auch wenn insoweit der Vollzug den Organen der kantonalen Lebensmittelkontrolle übertragen wurde. Solche Fälle sind im landwirtschafts- und nicht im lebensmittelrechtlichen Verfahren zu behandeln (E. 1.3.1-1.3.5).
LWG 16 II b; GUB/GGA-Verordnung 7. Das Pflichtenheft einer GUB hat den Gehalt einer generell-abstrakten Regelung. Es kann daher, wie Verordnungen, vorfrageweise auf seine Gesetz- und Verfassungsmässigkeit überprüft werden (E. 3.1-3.5).
BV 8 I. Es ist zwar grundsätzlich zulässig, im Pflichtenheft einer GUB Qualitätsanforderungen vorzuschreiben, die strenger sind als diejenigen des Lebensmittelrechts. Diese Bestimmungen dürfen jedoch nicht sinn- und zwecklos und damit willkürlich sein und auch nicht gegen das Gebot der Rechtsgleichheit verstossen. Eine Bestimmung im Pflichtenheft einer GUB (hier: der GUB «Gruyère»), welche den Herstellern etwas vorschreibt (hier: die zweimalige Ablieferung der Milch), was die Mehrheit aller Hersteller im gleichen Kanton aufgrund einer Ausnahmebestimmung im Pflichtenheft nicht einhält, verletzt das Rechtsgleichheitsgebot (E. 4.4-4.7).
GUB/GGA-Verordnung 16 III, 21 II. Eine letztinstanzliche kantonale Behörde ist nicht berechtigt, einer Käserei das nötige Zertifikat zur Verwendung der GUB selbst direkt zuzusprechen oder der zuständigen Zertifizierungsstelle entsprechende Weisungen zu erteilen (E. 5.1-5.6). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.6 Indications de provenance

LTF 86 I d; LAgr 166 II; O sur les AOP/IGP 21. Lorsqu’un producteur d’une denrée alimentaire assortie d’une AOP conteste la décision rendue en dernière instance par une autorité cantonale qui s’est fondée sur une réglementation figurant dans la troisième partie de l’O sur les AOP/IGP, le Tribunal administratif fédéral est matériellement compétent même si la compétence en matière d’exécution a été conférée aux organes cantonaux de contrôle des denrées alimentaires. De tels cas doivent être traités par la procédure du droit agricole et non par celle du droit des denrées alimentaires (consid. 1.3.1-1.3.5).
LAgr 16 II b; O sur les AOP/IGP 7. Le cahier des charges d’une AOP a la nature d’une réglementation générale et abstraite. Il peut, comme les ordonnances, faire à titre préjudiciel l’objet d’un examen de sa conformité à la loi et à la constitution (consid. 3.1-3.5).
Cst. 8 I. Il est en principe admissible de prescrire dans le cahier des charges d’une AOP des exigences de qualité qui sont plus sévères que celles du droit des denrées alimentaires. Ces dispositions ne doivent toutefois pas être dénuées de tout sens et ainsi être arbitraires et ne doivent pas non plus violer le principe de l’égalité devant la loi. Une disposition du cahier des charges d’une AOP (en l’espèce l’AOP «Gruyère»), prescrivant aux producteurs une obligation (ici: la double livraison de lait) qui n’est pas respectée par la majorité des producteurs du même canton en raison d’une dérogation contenue dans le cahier des charges, viole le principe de l’égalité devant la loi (consid. 4.4-4.7).
O sur les AOP/IGP 16 III, 21 II. Une autorité cantonale de dernière instance n’est pas compétente pour délivrer directement à une fromagerie le certificat lui permettant de faire usage de l’AOP ni pour donner des directives dans ce sens à l’organisme de certification compétent (consid. 5.1-5.6). [texte complet]



II. Öffentlich-rechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 2C_234/2008

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