sic! 2018 Ausgabe 9

«Radiation du brevet II». Tribunal administratif fédéral du 28 février 2018

6. Droit de la technologie

6.1 Brevets d'invention

LBI 47 al. 1. Lorsque le requérant ou le titulaire du brevet rend vraisemblable qu’il a été empêchés, sans sa faute, d’observer un délai prescrit par la loi ou par le règlement d’exécution ou imparti par l’IPI, il sera, sur sa demande, réintégrés en l’état antérieur (consid. 3.2.2.1).
LBI 47 al. 2; OBI 15. Le délai de deux mois dans lequel la demande de réintégration en l’état antérieur doit être présentée commence à courir avec la fin de l’empêchement, c’est-à-dire à partir du moment où le titulaire du brevet ne peut plus se prévaloir de bonne foi de son omission, en principe au moment de la notification par l’IPI de la décision de radiation (consid. 4.1, 4.2, 4.2.1).
LBI 47 al. 2; OBI 15. Ce délai ne commence toutefois pas à courir au moment de la notification de la décision de radiation si le titulaire du brevet rend vraisemblable que, malgré cette notification, il demeure empêché sans sa faute. Dans ce cadre, le titulaire du brevet répond en principe du comportement de son auxiliaire, même lorsque ce dernier commet une unique faute et est digne de confiance. Ce n’est qu’en cas de manquement excusable de son auxiliaire que le titulaire du brevet ne répond pas du comportement de ce dernier (consid. 4.2.2, 4.3.1, 8.2). [texte complet]


6. Technologierecht

6.1 Patente

PatG 47 Abs. 1. Vermag der Patentbewerber oder Patentinhaber glaubhaft zu machen, dass er ohne sein Verschulden eine vom Gesetz oder der Verordnung vorgeschriebene oder vom IGE angesetzte Frist nicht einhalten konnte, so ist ihm auf sein Gesuch hin Wiedereinsetzung in den früheren Stand zu gewähren (E. 3.2.2.1).
PatG 47 Abs. 2; PatV 15. Die zweimonatige Frist zur Einreichung des Gesuchs um Wiedereinsetzung in den früheren Stand beginnt mit Wegfall des Hindernisses, das heisst im Moment, in dem sich der Patentinhaber bezüglich seines Versäumnisses nicht mehr auf guten Glauben berufen kann; grundsätzlich ist dies der Zeitpunkt der Mitteilung des Löschungsentscheids durch das IGE (E. 4.1, 4.2, 4.2.1).
PatG 47 Abs. 2; PatV 15. Die Frist beginnt jedoch dann nicht im Moment der Mitteilung des Löschungsentscheids durch das IGE, wenn der Patentinhaber glaubhaft macht, dass er trotz Mitteilung an der Einhaltung der Frist verhindert blieb und ihn hierfür kein Verschulden trifft. Diesbezüglich muss sich der Patentinhaber das Verhalten seiner Hilfsperson anrechnen lassen, selbst wenn diese lediglich einen einmaligen Fehler begeht und vertrauenswürdig ist, es sei denn, dass das Fehlverhalten seiner Hilfsperson entschuldbar ist (E. 4.2.2, 4.3.1, 8.2). [Volltext]



Cour II; rejet du recours; réf. B-1156/2016

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