sic! 2008 Ausgabe 11

«Montres Breguet - Depuis 1775». Bundesgericht vom 20. Mai 2008

1. Informationsrecht

BGG 82 a, 83 p, 86 I a. Wirkt sich eine Verfügung nur auf künftige Sponsoraktivitäten aus, ist ein Feststellungsantrag zulässig (E. 1.1).
RTVG 2 o, 12 II, III, 9 I; RTVV 20 I, II. Bei der Sponsornennung sind nur Hinweise, Zusätze oder Aussagen zulässig, welche sich auf die blosse Identifikation des Sponsors beschränken. Aussagen werbenden Charakters, insbesondere wertende Aussagen und Slogans zum Sponsor selber oder zu dessen Produkten oder Dienstleistungen sind klar vom redaktionellen Teil des Programms zu trennen (E. 2, 3.1, 3.2, 3.3).
RTVG 2 k; RTVV 20 II. Werbung umfasst neben der kommerziellen auch die ideelle Werbung. Sie muss nicht direkt einen Geschäftsabschluss bezwecken. Es reicht, dass irgendeine vom Betroffenen gewünschte Wirkung angestrebt wird (E. 3.4.1).
RTVG 12 III; RTVV 20 II. Ein Hinweis auf das Gründungsjahr (sog. «Altersberühmung») eines Sponsors geht über den reinen Imagetransfer hinaus und hat als Berufung auf Tradition und Qualität eine werbende Wirkung. Das Verbot der Verwendung dieses Zusatzes verletzt die Wirtschaftsfreiheit nicht, da andere Werbemethoden verfügbar sind. Firmen- und Markenrechte sind nicht massgebend, da sie andere Regelungsinhalte haben und die Voraussetzungen der Sponsornennung in der Radio- und Fernsehgesetzgebung abschliessend umschrieben sind (E. 3.4.2, 3.4.3, 3.4.4).
RTVG 12 III; RTVV 20 II. Die Schweizer Regelung betreffend die bei der Sponsornennung zulässigen Aussagen ist strenger als in der EU, wo eine «Altersberühmung» zulässig wäre. Allenfalls erforderliche Korrekturen können jedoch nicht über die Auslegung und Rechtsprechung, sondern nur auf dem Wege der Gesetzesänderung erfolgen (E. 4). [Volltext]


1. Droit de l'information

LTF 82 a, 83 p, 86 I a. Une demande en constatation est admissible lorsque les effets d’une décision ne touchent que les activités futures de sponsoring (consid. 1.1). LRTV 2 o, 12 II, III, 9 I; ORTV 20 I, II. Le sponsor peut être mentionné en faisant uniquement usage d’indications, adjonctions ou références se limitant à l’identifier. Les références à caractère publicitaire, en particulier les références à la qualité et les slogans relatifs au sponsor lui-même ou à ses produits ou services doivent être clairement séparés de la partie rédactionnelle du programme (consid. 2, 3.1, 3.2, 3.3).
LRTV 2 k; ORTV 20 II. Par publicité on entend non seulement la publicité commerciale mais aussi idéale. Il n’est pas nécessaire qu’elle vise directement la conclusion d’une affaire. Il suffit qu’elle soit destinée à produire auprès du public concerné l’effet visé par l’annonceur (consid. 3.4.1).
LRTV 12 III; ORTV 20 II. L’indication de l’année de fondation (mise en évidence de l’ancienneté) d’un sponsor va au-delà d’un simple transfert d’image et comporte un effet publicitaire dans la mesure où la tradition et la qualité sont invoquées. L’interdiction d’utiliser cette adjonction ne viole pas la liberté économique, d’autres méthodes publicitaires demeurant à disposition. Le droit des raisons de commerce et le droit des marques ne sont pas applicables ici, puisque leur contenu normatif est différent et que les conditions de la mention des sponsors sont réglées de manière exhaustive dans la législation sur la radio et la télévision (consid. 3.4.2, 3.4.3, 3.4.4).
LRTV 12 III; ORTV 20 II. La réglementation suisse en matière de références admissibles dans la mention des sponsors est plus sévère que dans l’UE, où la mise en évidence de l’ancienneté serait admise. Ni les méthodes d’interprétation ni la jurisprudence ne peuvent apporter les correctifs éventuellement nécessaires. Seule une modification législative est en mesure de le faire (consid. 4). [texte complet]



II. öffentlich-rechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde in öffentlich-rechtlichen Angelegenheiten; Akten-Nr. 2C.643/2007

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