sic! 2018 Ausgabe 7+8

«Tenofovir». Bundespatentgericht vom 12. Oktober 2017 (Massnahmeentscheid)

6. Technologierecht

6.1 Patente

PatG 140a. Der Schutzbereich im Zusammenhang mit einem Schutzzertifikat ist nicht auf die Spezialität gemäss Zulassung beschränkt, sondern erfasst auch Derivate, soweit diese die gleiche pharmakologische Wirkung zeigen (E. 14, 15).
PatG 140d; HMG 12. Trotz unterschiedlicher rechtlicher Grundlagen der arzneimittelrechtlichen Zulassung und der Frage nach einer Verletzung des Ergänzenden Schutzzertifikats beruht die Beurteilung, ob ein gleiches Erzeugnis vorliegt, auf derselben Frage nach der gleichen pharmakologischen Wirkung (E. 16-18).
PatG 140d; HMG 12. Wenn gemäss technischer Beurteilung der Zulassungsbehörde nach Art. 12 HMG der gleiche Wirkstoff vorliegt, ist für das Ergänzende Schutzzertifikat von einem gleichen Erzeugnis auszugehen (E. 16-18).
PatG 140d. Ist bei unterschiedlichen Marktzulassungen für zwei Produkte mit gleicher pharmakologischer Wirkung die spezifische Formulierung eines ESZ keine Abgrenzung vom Stand der Technik durch die Schutzrechtsinhaberin, sondern vielmehr bestimmt durch den Wortlaut der arzneimittelrechtlichen Marktzulassung, kann daraus keine Beschränkung des patentrechtlichen Schutzbereichs abgeleitet werden (E. 22, 23). [Volltext]


6. Droit de la technologie

6.1 Brevets d'invention

LBI 140a. Le champ de protection en rapport avec un certificat de protection n’est pas limité à la spécialité selon l’autorisation, mais comprend aussi des dérivés pour autant que ceux-ci présentent la même action pharmacologique (consid. 14, 15).
LBI 140d; LPTh 12. Malgré la différence des bases légales entre l’autorisation de mise sur le marché et la question d’une violation du certificat complémentaire de protection, la question visant à déterminer s’il s’agit d’un même produit se fonde sur la même question de l’identité d’action pharmacologique (consid. 16-18).
LBI 140d; LPTh 12. Lorsqu’il y a un même principe actif selon l’évaluation technique de l’autorité compétente au sens de l’art. 12 LPTh, il faut partir du principe qu’il s’agit d’un même produit pour le certificat complémentaire de protection (consid. 16-18).
LBI 140d. Lorsqu’en cas d’autorisations de mise sur le marché différentes pour deux produits ayant la même action pharmacologique, la formulation spécifique d’un certificat complémentaire de protection est déterminée non pas par la distinction d’avec l’état de la technique par la titulaire des droits de protection, mais bien davantage par le texte de l’autorisation de mise sur le marché, aucune restriction du champ de protection du droit des brevets ne peut en être déduite (consid. 22, 23). [texte complet]



Gutheissung des Begehrens; Akten-Nr. S2017_006

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