sic! 2018 Ausgabe 6

«Handel mit Türbeschlägen». Bundesverwaltungsgericht vom 14. November 2017

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

KG 4 I, 5 I; OR 1. Eine unzulässige Wettbewerbsabrede (Vereinbarung) setzt einen zumindest konkludent geäusserten Verpflichtungswillen voraus. Ob ein solcher Wille vorliegt, ist nach dem ordentlichen Beweismass zu prüfen (E. 4.1, 4.4).
KG 4 I, 5 I. Bei rechtsgenüglich erhobenen Beweisen ist im Zweifel von dem für das betroffene Unternehmen günstigeren Sachverhalt auszugehen. Es ist aber zulässig, von einer rechtsgenüglich bewiesenen Tatsache aufgrund der konkreten Umstände auf eine wahrscheinliche andere Tatsache zu schliessen, sofern diese Annahme widerlegbar ist und die betroffene Partei sich dazu verteidigen kann (E. 4.4).
KG 4 I, 5 I. Aus einer einmaligen, passiven Teilnahme an einem Treffen, an dem Vertriebsmindestmargen besprochen werden, oder der Annahme einer Einladung zu einem solchen Treffen, kann in der Regel noch nicht auf einen Verpflichtungswillen zu einer Wettbewerbsabrede geschlossen werden (E. 4.2-4.4).
KG 4 I, 5 I. Die Befolgung von an einem Treffen kommunizierten Mindestmargen stellt ohne zusätzliche Indizien keine stillschweigende Zustimmung zu einer Vereinbarung dar (E. 4.4).
KG 4 I, 5 I. Der Auffangtatbestand einer abgestimmten Verhaltensweise setzt nicht zwingend einen wechselseitigen Austausch von Informationen voraus. Ein Parallelverhalten kann vorliegen, wenn ein Unternehmen nach einem Treffen mit anderen Unternehmen einen Preisvergleich durchführt, oder bei einem Nichtsenken von Preisen, wenn konkrete Indizien vorliegen, dass unter normalen Bedingungen im fraglichen Zeitraum eine Preissenkung zu erwarten gewesen wäre (E. 4.5.1, 4.5.2). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

LCart 4 I, 5 I, CO 1. Un accord illicite en matière de concurrence (convention) présuppose une volonté de s’obliger exprimée au moins par acte concluant. Quant à savoir si une telle volonté existe, il convient d’examiner la question selon le degré de preuve ordinaire (consid. 4.1, 4.4).
LCart 4 I, 5 I. Lorsque les preuves apportées sont suffisantes, il faut dans le doute partir d’une situation de fait plus favorable pour l’entreprise concernée. Mais il est licite de conclure à un autre fait probable à partir d’un fait prouvé à satisfaction de droit sur la base des circonstances concrètes, pour autant que cette acception soit réfutable et que la partie concernée puisse se défendre à cette fin (consid. 4.4).
LCart 4 I, 5 I. En règle générale, une participation unique et passive à une rencontre visant à discuter des marges minimales de distribution ou l’acceptation de l’invitation à une telle rencontre ne permet en principe pas encore de conclure à une volonté de s’obliger à un accord en matière de concurrence (consid. 4.2-4.4).
LCart 4 I, 5 I. Sans indices supplémentaires, l’observation de marges minimales communiquées à une rencontre ne représente pas un consentement tacite à une convention (consid. 4.4).
LCart 4 I, 5 I.  La condition de base d’une pratique concertée ne présuppose pas obligatoirement un échange mutuel d’informations. Il peut y avoir un comportement parallèle lorsqu’une entreprise mène une comparaison de prix après avoir rencontré d’autres entreprises, ou en cas de non-réduction des prix, lorsqu’il existe des indices concrets qui auraient permis de s’attendre une baisse des prix durant la période considérée à des conditions normales (consid. 4.5.1, 4.5.2). [texte complet]



Abteilung II; Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. B-552/2015

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