sic! 2018 Ausgabe 6

«Swiss Military / Swiss Military». Bundesverwaltungsgericht vom 22. Januar 2018

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 3 I a. Ein relativer Ausschlussgrund setzt stets Verwechslungsgefahr voraus. Bei Doppelidentität wird diese widerlegbar vermutet (E 4.3.5, 4.5-4.6).
MSchG 2 d, 31; WSchG 6, 9. Das Zeichen «Swiss Military» darf als amtliche Bezeichnung ausschliesslich vom entsprechenden Gemeinwesen benützt werden. Dieser absolute Ausschlussgrund ist im Widerspruchsverfahren bei der Beurteilung des Schutzumfangs der Widerspruchsmarke zu berücksichtigen (E. 5).
MSchG 2 d. Unterlagen, welche bloss den Gebrauch eines Zeichens für die beanspruchten Waren belegen, sind für den Nachweis eines Bedeutungswandels (secondary meaning) ungeeignet (E. 6.2.1).
ZGB 2; MSchG 2 d, 31. Die Heilung eines ursprünglich rechtswidrigen Zeichens aufgrund langjährigen Gebrauchs gründet in der Verwirkung zivilrechtlicher Abwehransprüche und kann im verwaltungsrechtlichen Widerspruchsverfahren nicht geltend gemacht werden (E. 6.2.2).
MSchG 52. Der aus der Marke fliessende Ausschliesslichkeitsanspruch ist kein wohlerworbenes Recht. Weder der Entzug von Abwehrrechten im Parteienverhältnis noch die Löschung der Marke verletzen die Eigentumsgarantie. Die Durchsetzbarkeit einer Marke unterliegt dem Vorbehalt der dynamischen Beurteilung ihrer Schutzfähigkeit und dem damit verbundenen Risiko ihrer Löschung durch den Zivilrichter (E. 8.1-8.2). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 3 I a. Un motif relatif d’exclusion suppose l’existence d’un risque de confusion. En cas de double identité, la présomption d’existence d’un risque de confusion peut être renversée (consid. 4.3.5, 4.5-4.6).
LPM 2 d, 31; LPAP 6, 9. En tant qu’il constitue une désignation officielle, le signe «Swiss Military» ne peut être utilisé que par la corporation publique légitimée à le faire. Ce motif absolu d’exclusion doit être pris en considération dans la procédure d’opposition lorsque l’étendue de protection de la marque opposante doit être appréciée (consid. 5).
LPM 2 d. Les pièces qui se limitent uniquement à prouver l’usage d’un signe pour les produits revendiqués ne permettent pas d’attester d’un changement de signification (secondary meaning) (consid. 6.2.1).
CC 2; LPM 2 d, 31. Un signe, à l’origine illicite, ne peut être rétabli en raison d’un usage prolongé que grâce à la péremption des moyens de défense de droit civil et ne peut pas être revendiqué dans une procédure d’opposition relevant du droit administratif (consid. 6.2.2).
LPM 52. Le droit d’exclusivité découlant de la marque n’est pas un droit acquis. Ni le retrait des moyens de défense dans les rapports entre les parties ni la radiation de la marque ne portent atteinte à la garantie de propriété. Une marque ne peut être protégée qu’à la condition d’une analyse dynamique de son caractère protégeable et des risques liés à sa radiation par le juge civil (consid. 8.1-8.2). [texte complet]



Abteilung II; Gutheissung der Beschwerde; Geschäfts-Nr. B-850/2016

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