sic! 2018 Ausgabe 5

«Publikation von Sanktionsverfügungen I». Bundesverwaltungsgericht vom 24. Oktober 2017

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

KG 48. Auch nicht rechtskräftige Sanktionsverfügungen der Weko sollen bei genügendem Interesse (Prävention und Rechtssicherheit, Transparenz der Verwaltungsaktivitäten, Information über die Praxis der Wettbewerbsbehörden) veröffentlicht werden (E. 3).
KG 48; GR-Weko 35 I. Es besteht keine Pflicht zur Publikation von Verfügungen. Die Weko hat den Entscheid, eine Veröffentlichung (hier: Sanktionsverfügung) zu publizieren, im Einzelfall zu begründen (E. 4.1).
KG 48; GR-Weko 35 I. Die Veröffentlichung auch einer nicht rechtskräftigen Sanktionsverfügung ist verhältnismässig: Sie ist geeignet (weil sie i.S.e. Warnpraxis das Wettbewerbsverhalten beeinflusst, das Verwaltungshandeln öffentlich macht und die Behörden über die Entscheidung informiert), erforderlich (weil blosse Medienmitteilungen den Veröffentlichungsweck nicht erreichen) und zumutbar (weil das öffentliche Interesse das private Interesse an der Vermeidung eines allfälligen Reputationsschadens überwiegt) (E. 4.2).
KG 48; GR-Weko 35 I. Die Sanktionsverfügung ist als Ganzes und nicht bloss auszugsweise oder zusammenfassend zu publizieren (E. 4.3).
KG 25 IV; VwVG 13. Die Bezeichnung von Geschäftsgeheimnissen in einer Sanktionsverfügung ist selbst bei fragwürdigem Umfang (hier: 700 Seiten) zumutbar. Wer trotz mehrfacher Aufforderung weder Anträge stellt noch Geschäftsgeheimnisse näher bezeichnet, hat auf das Recht zur Mitwirkung bei der Sachverhaltsfeststellung (hier: Bezeichnung von Geschäftsgeheimnissen) verzichtet (E. 4.4). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

LCart 48. Même les décisions de sanction prononcées par la COMCO qui ne sont pas entrées en force doivent être publiées si un intérêt suffisant le justifie (prévention et sécurité du droit, transparence de l’activité administrative, information sur la pratique des autorités en matière de concurrence) (consid. 3).
LCart 48; RI-COMCO 35 I. Il n’existe aucune obligation de publier des décisions. La COMCO doit motiver au cas par cas sa décision de publier une décision (en l’espèce: décision de sanction) (consid. 4.1).
LCart 48; RI-COMCO 35 I. Même la publication d’une décision de sanction qui n’est pas entrée en force respecte le principe de la proportionnalité : elle est justifiée (parce qu’elle a une influence sur les comportements en matière de concurrence en remplissant une fonction d’avertissement, qu’elle permet au public d’être renseigné sur l’activité administrative et qu’elle informe les autorités de la décision), nécessaire (parce que de simples communications dans les médias ne remplissent pas le but d’une publication) et admissible (parce que l’intérêt public l’emporte sur l’intérêt privé à éviter une éventuelle atteinte dommageable à la réputation) (consid. 4.2).
LCart 48; RI-COMCO 35 I. La décision de sanction doit être intégralement publiée et non simplement sous forme d’extrait ou de résumé (consid. 4.3).
LCart 25 IV; PA 13. On peut attendre d’une partie qu’elle désigne les secrets d’affaires dans une décision de sanction, même si l’ampleur de la décision est discutable (en l’espèce: 700 pages). Celui qui ne formule aucune conclusion ni ne désigne plus précisément les secrets d’affaires alors qu’il a été exhorté à maintes reprises à le faire, est réputé avoir renoncé à son droit de participer à l’établissement des faits (en l’espèce: la désignation de secrets d’affaires) (consid. 4.4). [texte complet]



Abteilung II; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. B-7768/2016

Fenster schliessen