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«Publikation von Sanktionsverfügungen II». Bundesverwaltungsgericht vom 30. Oktober 2017
7. Wettbewerbsrecht
7.2 Kartellrecht
KG 48 I, 49 I. Die Publikation von Entscheiden der Weko dient der Rechtssicherheit und Prävention, der Transparenz der Verwaltungsaktivitäten sowie der Information über die Praxis der Wettbewerbsbehörden. Demgegenüber besteht kein öffentliches Interesse an der Publikation in spezialpräventiver Hinsicht oder an einer pönalen Wirkung im Sinne einer Reputationsstrafe (E. 3.2).
EMRK 6 II; BV 30 III, 32 I; KG 25 IV, 28. Die im Kartellverfahren grundsätzlich geltende Unschuldsvermutung steht der Publikation eines noch nicht rechtskräftigen Entscheides nicht entgegen, sie gebietet jedoch eine gewisse Zurückhaltung. Das Prinzip der Justizöffentlichkeit, welches grundsätzlich eine Veröffentlichung von Sanktionsverfügungen mit Sachverhalt, Erwägungen und Dispositiv gebietet, wird durch entgegenstehende private und öffentliche Interessen begrenzt. Insbesondere ist der Persönlichkeitsschutz der Prozessparteien mittels Anonymisierung, Abdeckung einzelner Passagen und allenfalls Bereitstellung in gekürzter Form zu wahren (E. 3.3).
KG 25 IV, 28. Rechtswidrige Handlungen und Zustände sind keine nicht zu veröffentlichenden Geschäftsgeheimnisse (E. 3.6).
KG 28; BV 30 III. Ein vollständiger Ausschluss von Rückschlüssen ist mit der Anonymisierung nicht möglich und in gewissem Ausmass zu dulden. Soweit die Weko in der Sachverhaltsdarstellung rechtswidrige Verhaltensweisen feststellt oder insinuiert, die aber mangels Zuständigkeit nicht sanktioniert werden, und aus den öffentlich zugänglich gemachten Hintergrundinformationen die Anonymisierung einfach durchschaubar ist, ist die gebotene Zurückhaltung nicht eingehalten (E. 5.2, 5.3, 5.4).
KG 49a II. Die Berechenbarkeit von Prozessrisiken ist ein schützenswerter Aspekt bei der Entschlussfassung über eine Selbstanzeige. Selbstanzeiger dürfen keinen prozessualen Risiken – insbesondere «pre-trial discovery»-Verfahren und dergleichen – ausgesetzt werden, die ihren Ursprung in nicht sanktionierten bzw. sanktionierbaren Sachverhaltsdarstellungen haben (E. 5.5).
KG 25 IV, 28. Publikationen von Sanktionsverfügungen sind so auszugestalten, dass sich die Sanktionierten nicht mit einer Darstellung konfrontiert sehen, welche sie bezüglich nicht sanktionierten bzw. sanktionierbaren Umständen in zuordenbarer Weise mit kartellrechtlich verpönten Verhaltensweisen in Bezug bringt. Sind sanktionierte und nicht sanktionierte Verhaltensweisen untrennbar miteinander verknüpft, ist – soweit eine weitreichende Anonymisierung den mit der Publikation verfolgten Interessen nicht gerecht wird – die Erstellung einer Zusammenfassung, einer Kürzung oder einer Kombinationsform ins Auge zu fassen (E. 6.2, 6.3, 6.4).
[Volltext]
7. Droit de la concurrence
7.2 Droit des cartels
LCart 48 I, 49 I. La publication de décisions de la COMCO vise à assurer la sécurité du droit et la prévention, la transparence des activités de l’administration ainsi que l’information sur la pratique des autorités en matière de concurrence. En revanche, il n’existe aucun intérêt public à la publication à titre préventif ou punitif pour porter un blâme à la réputation (consid. 3.2).
CEDH 6 II; Cst. 30 III, 32 I; LCart 25 IV, 28. Le principe de la présomption d’innocence généralement reconnu en procédure cartellaire n’interdit pas la publication d’une décision qui n’est pas encore entrée en force; il impose cependant une certaine retenue. Le principe de la publicité des débats judiciaires selon lequel les décisions de sanction sont à publier avec l’état de fait, les considérants et le dispositif de jugement, est restreint par les intérêts privés et publics opposés. En particulier, la protection de la personnalité des parties au procès doit être assurée par l’anonymisation, le caviardage de certains passages et, cas échéant, la mise à disposition d’une version abrégée (consid. 3.3).
LCart 25 IV, 28. Les actes et les états de faits illicites ne constituent pas des secrets d’affaires dont la publication est interdite (consid. 3.6).
LCart 28; Cst. 30 III. L’anonymisation ne permet pas d’exclure totalement la possibilité de faire des déductions, et cette possibilité doit être tolérée dans une certaine mesure. La COMCO ne fait pas preuve de la retenue qui s’impose en la matière lorsque, dans la présentation des faits, elle constate ou insinue certains comportements illicites, qui ne sont toutefois pas sanctionnés faute de compétence, et qu’il est facile de voir au travers de l’anonymisation grâce aux informations complémentaires publiquement accessibles (consid. 5.2, 5.3, 5.4).
LCart 49a II. L’évaluation des risques de procès constitue un aspect digne d’être protégé lors de la prise de décision sur une auto-dénonciation. Les personnes qui se dénoncent ne doivent pas être exposées à des risques de procès, en particulier à des procédures dites de pretrial discovery ou analogues, qui ont leur origine dans des exposés de faits qui ne sont pas ou ne peuvent pas être sanctionnés (consid 5.5).
LCart 25 IV, 28. Les publications des décisions de sanction doivent être présentées de telle manière que les personnes sanctionnées ne soient pas confrontées à un exposé des faits qui les associe à des comportements punis par le droit des cartels de telle façon qu’on puisse les leur attribuer, alors que les faits en cause n’ont pas été sanctionnés ou ne peuvent l’être. Lorsque les comportements sanctionnés et non sanctionnés ne peuvent être séparés les uns des autres, la publication d’un résumé, d’une version abrégée ou d’une forme combinée doit être envisagée – pour autant qu’une anonymisation étendue ne soit pas compatible avec les intérêts poursuivis par la publication (consid. 6.2, 6.3, 6.4).
[texte complet]
Abteilung II; teilweise Gutheissung der Beschwerden und Rückweisung zur Neubeurteilung; Akten-Nr. B-5936/2014, B-5869/2014, B-5920/2014, B-5911/2014, B-5903/2014, B-5858/2014, B-5927/2014, B-5896/2014, B-5943/2014
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