sic! 2018 Ausgabe 4

«Goldhase». Handelsgericht Aargau vom 12. April 2017 (Massnahmeentscheid)

4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

ZPO 252 ff., 229 I. Soweit im Summarverfahren kein zweiter Schriftenwechsel durchgeführt wird (was die Regel ist), tritt der Aktenschluss nach der ersten Äusserungsmöglichkeit ein. Neue Tatsachenbehauptungen und Beweismittel können anschliessend nur noch unter den Voraussetzungen von Art. 229 Abs. 1 ZPO vorgebracht werden (E. 3).
MSchG 2 a. Eine ursprünglich nicht unterscheidungskräftige dreidimensionale Warenausstattung, die sich für bestimmte Produkte im Verkehr durchgesetzt hat, ist nicht «automatisch» als starke Marke zu qualifizieren. Vielmehr ist die Kennzeichnungskraft im Einzelfall zu prüfen und insbesondere ein allfälliges (relatives) Freihaltebedürfnis in die Gewichtung miteinzubeziehen (E. 6.1.2.3.1).
MSchG 2 a. Ist der Verkehr im massgeblichen Produktsegment an eine Vielzahl möglicher Gestaltungen gewöhnt, führt erkennbares Abweichen leichter aus dem Schutzbereich einer älteren Marke, selbst wenn es sich um eine durchgesetzte und bekannte Marke handelt (E. 6.1.2.3.3-6.1.3).
MSchG 15. Mit einer demoskopischen Zuordnung von rund 80% und dem Nachweis, dass rund zwei Drittel der Befragten die betroffenen Produkte als qualitativ hochwertig erachteten, ist eine allgemeine Wertschätzung glaubhaft gemacht. Ein Verstoss gegen Art. 15 MSchG erfordert aber zusätzlich die Glaubhaftmachung der Verletzung eines der dort genannten Tatbestände (E. 6.3-6.5).
UWG 3 I e. Die Übernahme eines Motivs (vorliegend: naturgetreu sitzender Hase) führt – vorbehaltlich der Übernahme weiterer Elemente, welche objektiv dazu geeignet sind gedankliche Assoziationen zu wecken – nicht zu einer unlauteren Anlehnung (E. 7). [Volltext]


4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

CPC 252 ss, 229 I. Dans la mesure où il n’y a pas de deuxième échange d’écritures dans une procédure sommaire (ce qui est la règle), la phase d’allégation est close après le premier échange d’écritures. Les faits et moyens de preuve nouveaux ne peuvent être introduits ultérieurement qu’aux conditions de l’art. 229 al. 1 CPC (consid. 3).
LPM 2 a. Le conditionnement tridimensionnel d’une marchandise qui ne possède pas en soi de caractère distinctif, mais qui s’est imposé pour certains produits, ne doit pas être «automatiquement» qualifié de marque forte. Au contraire, la force distinctive doit être examinée au cas par cas tout en tenant compte en particulier d’un éventuel besoin de libre disposition (relatif) (consid. 6.1.2.3.1).
LPM 2 a. Si dans le segment de produits concerné, le public est habitué à rencontrer une multitude de configurations possibles, des divergences reconnaissables permettent plus facilement de sortir du champ de protection d’une marque antérieure, même s’il s’agit d’une marque connue s’étant imposée dans le public (consid. 6.1.2.3.3-6.1.3).
LPM 15. Un sondage selon lequel 80% des personnes interrogées associent le conditionnement à une entreprise déterminée et la preuve qu’environ deux tiers des personnes interrogées jugent les produits concernés comme étant de qualité élevée, rendent vraisemblable que le produit jouit d’une considération générale auprès du public. Pour admettre une violation de l’art. 15 LPM, il faut de plus prouver qu’une des hypothèses citées dans cette disposition est réalisée (consid. 6.3-6.5).
LCD 3 I e. La reprise d’un motif (en l’espèce: lapin en position assise conforme à la nature) ne constitue pas un comportement parasitaire déloyal – sous réserve de la reprise d’autres éléments qui sont objectivement en mesure de susciter des associations d’idées (consid. 7). [texte complet]



Summarisches Verfahren; Abweisung des Gesuchs; Akten-Nr. HSU.2017.44.

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