sic! 2018 Ausgabe 4

«Neue Ereignisdatenbank». Bundesgericht vom 27. September 2017

1. Informationsrecht

BGÖ 7 I b. Die Ausnahmebestimmung von Art. 7 Abs. 1 lit. b BGÖ, wonach der Zugang zu amtlichen Dokumenten eingeschränkt, aufgeschoben oder verweigert wird, wenn durch sein Gewähren die zielkonforme Durchführung konkreter behördlicher Massnahmen beeinträchtigt würde, kann nur dann angerufen werden, wenn durch die Zugänglichmachung bestimmter Informationen über die Vorbereitung einer Massnahme deren Ziel mit hoher Wahrscheinlichkeit nicht mehr bzw. nicht vollumfänglich erreicht würde und die drohende Verletzung ein gewisses Gewicht aufweist (E. 4.1-4.3).
DSG 19 Ibis; BGÖ 7 I a–f, 7 II, 8; BV 16, 17. Bei der im Rahmen der Zugangsgewährung gemäss Art. 19 Abs. 1bis DSG (bzw. Art. 7 Abs. 2 BGÖ) vorzunehmenden Güterabwägung ist praktische Konkordanz zwischen der Informations- und Medienfreiheit (Art. 16 und Art. 17 BV) und dem verfassungsrechtlichen Anspruch auf Achtung der Privatsphäre resp. dem Recht auf informationelle Selbstbestimmung herzustellen. Dabei können in erster Linie Interessen privater Natur dem Interesse an der Zugangsgewährung gegenübergestellt werden. Dem Zugang widersprechende öffentliche Interessen sind bei der Beurteilung eines Zugangsgesuchs einzig bei der Prüfung der Tatbestände von Art. 7 Abs. 1 lit. a–f und Art. 8 BGÖ zu berücksichtigen (E. 5.2, 5.7).
DSG 19 Ibis; BGÖ 7 II. Eine Zugangsbeschränkung ist nicht damit zu rechtfertigen, dass ein potenzielles, rechtswidriges Verhalten meldepflichtiger Unternehmen, das der Sicherheit im öffentlichen Verkehr abträglich sein könnte, verhindert werden muss. Abgesehen davon, dass ein solches Gebaren der betroffenen Transportunternehmen nicht zu erwarten ist, würde es keinen Schutz verdienen und kann daher auch nicht in die Güterabwägung miteinfliessen. Vielmehr ist davon auszugehen, dass die gesetzliche Meldepflicht befolgt wird und relevante Vorfälle auch tatsächlich gemeldet werden (E. 5.8). [Volltext]


1. Droit de l'information

LTrans 7 I b. L’exception de l’art. 7 al. 1 let. b LTrans, qui limite, diffère ou refuse l’accès aux documents officiels lorsque son octroi entraverait l’exécution de mesures concrètes prises par une autorité conformément à ses objectifs, ne peut être invoquée que lorsque l’autorisation d’accès à des informations déterminées au sujet de la préparation d’une mesure ne pourrait plus, respectivement pas pleinement atteindre avec une haute probabilité son but et que la menace d’une violation présente une certaine importance (consid. 4.1-4.3).
LPD 19Ibis; LTrans 7 I a-f, 7 II, 8; Cst. 16, 17. Dans le cadre du droit d’accès, conformément à l’art. 19 al. 1bis LPD (respectivement l’art. 7 al. 2 LTrans), la pesée des intérêts est faite entre la concordance pratique de la liberté d’information et des médias (art. 16 et 17 Cst.) et le droit constitutionnel au respect de la sphère privée, respectivement le droit à l’autodétermination informationnelle. A cet égard, les intérêts de nature privée peuvent faire face, en première ligne, à l’intérêt au droit d’accès. Lorsqu’il existe des intérêts publics qui s’opposent au droit d’accès, ils doivent être examinés et pris en considération seulement lors de l’examen des conditions de l’art. 7 al. 1 let. a-f et 8 LTrans (consid. 5.2, 5.7).
LPD 19 Ibis; LTrans 7 II. Une restriction au droit d’accès n’est ainsi pas justifiée au motif qu’un comportement potentiellement illégal d’une entreprise soumise à déclaration ne pourrait être prévenu et que ce serait préjudiciable à la sécurité de la circulation publique. Nonobstant le fait qu’il ne faut pas attendre un tel comportement des entreprises de transport concernées, ceci ne mérite pas la protection et ne peut pas influencer la pesée des intérêts. Au contraire, on peut supposer que l’obligation légale de déclaration est respectée et que les incidents pertinents sont effectivement annoncés (consid. 5.8). [texte complet]



I. öffentlich-rechtliche Abteilung; Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 1C_428/2016

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