sic! 2018 Ausgabe 3

«BMW-Händlervertrag». Bundesgericht vom 24. Oktober 2017

7. Wettbewerbsrecht

7.2 Kartellrecht

KG 2 II. Mit dem Auswirkungsprinzip nach Art. 2 Abs. 2 KG erfolgt eine extraterritoriale Anwendungserstreckung: Das KG ist auch auf Sachverhalte anwendbar, die sich in der Schweiz auswirken können. Deshalb können auch Abreden unter das KG fallen, die im Ausland abgeschlossen wurden. Für die Anwendung des KG ist massgebend, dass sich die Tätigkeit in der Schweiz, d.h. auf dem Schweizer Markt, mindestens potenziell auswirken kann (E. 3).
KG 5 I, III und IV. Die Abreden nach Art. 5 Abs. 3 und 4 KG sind besonders schädlich und verlieren im Rahmen der Widerlegung der Vermutung der Beseitigung wirksamen Wettbewerbs nicht ihre Schädlichkeit. Damit wissen auch Unternehmen bereits aufgrund des Gegenstands ihrer Abrede, ob sie unter den Tatbestand von Art. 5 Abs. 1 KG fallen. Handelt es sich um Abreden i.S. von Art. 5 Abs. 3 und 4 KG, sind in der Regel keine quantitativen Kriterien notwendig, um zu bestimmen, ob die Abreden erheblich sind. Es genügt somit, dass Abreden den Wettbewerb potenziell beeinträchtigen können. Auf den tatsächlichen Eintritt einer Beeinträchtigung kommt es nicht an (E. 4).
KG 5 III und IV; 49a I. Mit «Abreden nach Artikel 5 Absätze 3 und 4» sind in Art. 49a Abs. 1 KG diejenigen Abreden gemeint, die in den beiden Absätzen aufgeführt sind. Diese Abredetypen gelten als besonders problematische Einschränkungen der marktbezogenen Handlungsfreiheit, aber sie sind nur dann zu sanktionieren, wenn sie nach Art. 5 Abs. 1 KG unzulässig sind. Unzulässig sind solche Abreden nach Art. 5 Abs. 1 KG, wenn sie den Wettbewerb beseitigen oder den Wettbewerb ohne Rechtfertigung erheblich beeinträchtigen. Eine Sanktionierung ist daher nicht nur möglich, wenn eine den wirksamen Wettbewerb beseitigende Abrede vorliegt, sondern auch wenn es sich um eine unzulässige, den Wettbewerb erheblich beeinträchtigende Abrede handelt (E. 5).
KG 49a I; SVKG 3; VKU 11 III a und b. Nach Art. 49a Abs. 1 KG wird der Sanktionsbetrag u.a. nach der Schwere des unzulässigen Verhaltens bestimmt. Unter Schwere ist dabei die objektive, d.h. verschuldensunabhängige Schwere zu verstehen. Massgebend ist das abstrakte Gefährdungspotential unter Berücksichtigung u.a. des Grades der Beeinträchtigung des Wettbewerbs, der Wirksamkeit des Verstosses sowie der Anzahl der Beteiligten. So wird auch dem Umstand Rechnung getragen, dass trotz einer besonders schädlichen Abrede der wirksame Wettbewerb nicht beseitigt, sondern «lediglich» ohne rechtfertigende Gründe beeinträchtigt wurde (E. 6). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.2 Droit des cartels

LCart 2 II. Une extension extraterritoriale du champ d’application s’opère avec le principe des effets prévu à l’art. 2 al. 2 LCart: la LCart est également applicable à un état de fait qui peut déployer des effets en Suisse. Par conséquent, des accords conclus à l’étranger peuvent également tomber sous le coup de la LCart. Ce qui est décisif pour l’application de la LCart, c’est que l’activité puisse au moins potentiellement déployer des effets en Suisse, c’est-à-dire sur le marché suisse (consid. 3).
LCart 5 I, III et IV. Les accords visés à l’art. 5 al. 3 et 4 LCart sont particulièrement nuisibles et ne perdent pas leur caractère nuisible dans le cadre d’un renversement de la présomption de suppression d’une concurrence efficace. En conséquence, les entreprises savent déjà sur la base de l’objet de leurs accords si ceux-ci tombent dans le champ d’application de l’art. 5 al. 1 LCart. S’il s’agit d’accords au sens de l’art. 5 al. 3 et 4 LCart, il n’y a en principe pas besoin de recourir à des critères quantitatifs pour déterminer si les accords sont notables. Il suffit ainsi que les accords puissent affecter potentiellement la concurrence. La survenance effective d’une atteinte n’est pas déterminante (consid. 4).
LCart 5 III et IV; 49a I. Par «accord[s] illicite[s]  aux termes de l’art. 5 al. 3 et 4», l’art. 49a al. 1 LCart fait référence aux accords énumérés dans les deux alinéas. Ces types d’accords sont considérés comme des restrictions particulièrement problématiques à la liberté d’action sur le marché, mais ne doivent être sanctionnés que s’ils sont illicites selon l’art. 5 al. 1 LCart. Les accords sont illicites selon l’art. 5 al. 1 LCart s’ils suppriment la concurrence ou affectent de manière notable la concurrence sans motifs justificatifs. Une sanction est ainsi possible non seulement lorsqu’un accord supprime une concurrence efficace, mais également lorsqu’il s’agit d’un accord illicite qui affecte de manière notable la concurrence (consid. 5).
LCart 49a I; OS LCart 3; OCCE 11 III a et b. Selon l’art. 49a al. 1 LCart, le montant de la sanction est déterminé, entre autres, en fonction de la gravité des pratiques illicites. Par gravité, on entend la gravité objective, c’est-à-dire indépendante de la faute. Ce qui est déterminant, c’est le potentiel de mise en danger abstraite en considération, entre autres, du degré d’atteinte à la concurrence, des effets de l’infraction ainsi que du nombre de participants. Ainsi, on prendra en compte la circonstance que malgré un accord particulièrement nuisible, une concurrence efficace n’a pas été supprimé mais «seulement» affectée sans motif justificatif (consid. 6). [texte complet]



II. öffentlich-rechtliche Abteilung, Abweisung der Beschwerde; Akten-Nr. 2C_63/2016

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