sic! 2008 Ausgabe 12

«Botox / Botoina II». Bundesgericht vom 7. Juli 2008

7. Wettbewerbsrecht

7.1 Lauterkeitsrecht

UWG 2, 3 d. Beruht die Wahrnehmung bzw. die Bekanntheit eines Zeichens in der Schweiz auf einer Verwendung im Ausland und muss in der Schweiz aus heilmittelrechtlichen Gründen offiziell eine andere Bezeichnung gebraucht werden, so kann nicht von vornherein ein Verstoss gegen das UWG ausgeschlossen werden. Als Voraussetzung der unlauteren Rufausbeutung bzw. Anlehnung genügt es, wenn ein Zeichen in einer Weise verwendet wird, die in Würdigung aller Umstände objektiv geeignet ist, bei den Adressaten eine gedankliche Verbindung zu dem mit dem bekannten Drittzeichen bezeichneten Produkt zu wecken (E. 7).
UWG 3 d. Ob eine lauterkeitsrechtliche Verwechslungsgefahr anzunehmen ist, beurteilt sich nach der Sicht des durchschnittlich aufmerksamen Abnehmers und nicht danach, wie das Produkt des Massnahmegesuchstellers heilmittelrechtlich korrekt zu bezeichnen ist. Ist das beanstandete Produkt im freien Handel erhältlich und richtet es sich an die Endverbraucher, so sind die Normalverbraucher die massgeblichen Abnehmerkreise (E. 8).
UWG 14; ZGB 28c. Zu unbestimmt formulierte Unterlassungsbegehren sind abzuweisen, wenn ihnen nicht durch Erlass eines präzise umschriebenen Verbots, das weniger weit geht als das beantragte, teilweise entsprochen werden kann. Ob mit einem Gegenstand «dominant» geworben wird, ist eine Frage, die nur mit einer Wertung beantwortet werden kann, welche dem Zivilrichter vorzubehalten ist (E. 10). [Volltext]


7. Droit de la concurrence

7.1 Concurrence déloyale

LCD 2, 3 d. Une violation de la LCD ne peut pas être d’emblée exclue lorsqu’en Suisse la perception ou la notoriété d’un signe repose sur son usage à l’étranger et qu’une autre dénomination doit être officiellement utilisée en Suisse pour des motifs relevant de la législation sur les produits thérapeutiques. Pour remplir les conditions de l’exploitation déloyale de la réputation d’autrui ou du comportement parasitaire, il suffit qu’un signe soit utilisé de telle manière qu’il soit objectivement propre, compte tenu de toutes les circonstances, à créer auprès des destinataires une association d’idées avec le produit désigné par un autre signe bénéficiant d’une certaine réputation (consid. 7).
LCD 3 d. Le risque de confusion au sens du droit de la concurrence s’apprécie en fonction d’un consommateur moyennement attentif et non pas d’après la manière dont le produit du requérant doit être correctement désigné selon la législation sur les produits thérapeutiques. Si le produit incriminé est librement disponible sur le marché et s’il est destiné au consommateur final, les consommateurs normaux constituent par conséquent les cercles d’acheteurs déterminants (consid. 8).
LCD 14; CC 28c. Les conclusions en cessation formulées de façon trop vague doivent être rejetées lorsqu’il n’est pas possible d’y donner partiellement suite en prononçant une interdiction précisément formulée qui aille moins loin que celle qui a été requise. Savoir si l’on fait de la publicité «de manière prédominante» en relation avec un produit constitue une question d’appréciation qui est réservée au juge civil (consid. 10). [texte complet]



I. zivilrechtliche Abteilung; Gutheissung der Beschwerde in Zivilsachen; 4A.103/2008

Fenster schliessen