sic! 2017 Ausgabe 11

«Kernkraftwerk Beznau». Bundesverwaltungsgericht vom 5. April 2017

1. Informationsrecht

BGÖ 6 I. Zur Förderung der Transparenz in der Verwaltung statuiert das BGÖ das Prinzip der Öffentlichkeit mit Geheimnisvorbehalt. Jede Person hat das Recht, amtliche Dokumente einzusehen. Die öffentlichen oder privaten Interessen, welche eine Einschränkung rechtfertigen können, müssen das öffentliche Interesse an der Transparenz überwiegen. Massgebliche Kriterien bei der Abwägung im Einzelfall sind etwa die Art der betroffenen Daten, das Vorliegen eines besonderen Informationsinteresses der Öffentlichkeit sowie die Bedeutung der fraglichen Thematik (E. 3.1-3-3).
BGÖ 5 I. Dokumente, die Geschäfts- oder Fabrikationsgeheimnisse enthalten, können amtliche Dokumente i.S.v. Art. 5 Abs. 1 BGÖ sein. Zur Qualifikation als amtliches Dokument ist der Gebrauch der Information ausschlaggebend. Liegt dieser in der Erfüllung einer öffentlichen Aufgabe, liegt ein amtliches Dokument vor (E. 4.3-4.5).
BGÖ 7 I g. Der Begriff des Geschäftsgeheimnisses umfasst Informationen, deren Preisgabe an ein Konkurrenzunternehmen den Unternehmenserfolg beeinträchtigen oder zu einer Wettbewerbsverfälschung führen könnte. Zur Einschränkung des Einsichtsrechts in amtliche Dokumente, welche Geschäfts- oder Fabrikationsgeheimnisse enthalten, muss im Falle von Zugangsgewährung eine Marktverzerrung bzw. eine ernsthafte Schädigung mit gewisser Wahrscheinlichkeit drohen. Der Geheimnisherr bzw. die zuständige Behörde hat konkret aufzuzeigen, inwiefern eine Information vom Geschäfts- oder Fabrikationsgeheimnis geschützt ist; ein pauschaler Verweis auf Geschäftsgeheimnisse genügt nicht (E. 5.4).
BGÖ 7 I g. Eine Vertraulichkeitsvereinbarung führt für sich alleine noch nicht zum Vorliegen eines Geschäfts- oder Fabrikationsgeheimnisses. Als Geschäfts- oder Fabrikationsgeheimnisse kommen technische, organisatorische, kommerzielle und finanzielle Tatsachen des wirtschaftlichen Lebens in Frage, welche den geschäftlichen Erfolg des Geheimnisherrn beeinflussen könnten, sowie technisches Wissen, welches eine Anleitung zum technischen Handeln enthält. Dazu gehören auch Informationen in Bezug auf Methoden, Versuchsanordnungen, werkstoffspezifisches Wissen sowie die Herleitung von Analysen (E.5.5).
BGÖ 7 I g. Bei Vorliegen eines Geschäfts- oder Fabrikationsgeheimnisses ist im Rahmen einer Güterabwägung zu prüfen, ob anstelle einer vollständigen Verweigerung ein eingeschränkter Zugang zu den Dokumenten in Frage kommt. Passagen, welche unter die Ausnahmeklausel fallen, sind sodann unkenntlich zu machen, während zum Rest des Dokuments Zugang zu gewähren ist. Im Falle eines erheblichen öffentlichen Interesses an der Offenlegung von amtlichen Dokumenten ist bei der Trennung von Geschäfts- und Fabrikationsgeheimnissen von nicht geheimhaltungsbedürftigen Informationen auch ein erheblicher Aufwand in Kauf zu nehmen (E. 5.6).
BGÖ 7 II, 9. Personendaten in amtlichen Dokumenten sind zu anonymisieren. Im Falle eines erheblichen öffentlichen Interesses an der Offenlegung von amtlichen Dokumenten ist auch ein erheblicher Aufwand bei der Anonymisierung in Kauf zu nehmen (E. 7.4). [Volltext]


1. Droit de l'information

LTrans 6 I. Afin de promouvoir la transparence dans l’administration, la LTrans établit le principe de transparence des activités de l’administration, tout en réservant la possibilité de maintenir le secret. Toute personne a le droit de consulter des documents officiels. Les intérêts publics ou privés aptes à justifier une restriction, doivent cas échéant l’emporter sur l’intérêt public à la transparence. Les critères déterminants lors de l’examen de cas particuliers sont le type de données concernées, l’existence d’un besoin particulier d’informations de la part du public de même que la pertinence du sujet en question (consid. 3.1-3-3).
LTrans 5 I. Les documents qui contiennent des secrets d’affaires ou de fabrication peuvent constituer des documents officiels au sens de l’art. 5 al. 1 LTrans. Pour qu’un document puisse être qualifié d’officiel, l’utilisation qu’il sera fait de l’information sera déterminante. Si cette utilisation vise l’accomplissement d’une tâche publique, le document est considéré comme officiel (consid. 4.3-4.5).
LTrans 7 I g. La notion de secret d’affaires couvre les informations dont la divulgation à un concurrent pourrait compromettre le succès de l’entreprise ou mener à une distorsion de la concurrence. Le droit d’accès à des documents officiels qui contiennent des secrets d’affaires ou de fabrication peut être limité uniquement si l’accès à ces documents entraînerait avec une certaine probabilité une distorsion du marché, respectivement causerait un préjudice grave. Le propriétaire du secret d’affaires, respectivement l’autorité compétente, doit démontrer concrètement dans quelle mesure une information est protégée par le secret d’affaires ou de fabrication. Une référence générale à des secrets commerciaux ne suffit pas (consid. 5.4).
LTrans 7 I g. Un accord de confidentialité ne conduit pas par lui-même à l’existence d’un secret d’affaires ou de fabrication. Peuvent être considérés comme secret d’affaires ou de fabrication des éléments techniques, organisationnels, commerciaux et financiers de la vie économique, qui peuvent influencer le succès commercial du propriétaire du secret, de même que des connaissances techniques qui contiennent des instructions relatives à la façon d’appliquer une technique particulière. Sont également couvertes les informations relatives aux méthodes, aux schémas expérimentaux, aux connaissances spécifiques relatives à des matériaux de même que l’élaboration d’analyses (consid. 5.5).
LTrans 7 I g. En présence d’un secret d’affaire ou de fabrication, on examinera dans le cadre d’une pesée d’intérêts si, à la place d’un refus complet, un accès limité aux documents ne serait pas envisageable. Les passages qui tombent sous la clause d’exclusion doivent alors être rendus inidentifiables tandis que le reste du document demeure accessible. En présence d’un d’intérêt public prépondérant à la divulgation de documents officiels, il faut tenir compte de l’effort considérable qui devra être fourni afin de séparer les secrets d’affaires et de fabrication des informations non protégées par le secret (consid. 5.6).
LTrans 7 II, 9. Les données personnelles contenues dans des documents officiels doivent être rendues anonymes. En cas d’intérêt public prépondérant à la divulgation de documents officiels, l’effort particulier en vue de l’anonymisation devra également être pris en compte (consid. 7.4) [texte complet]



Abteilung I, teilweise Gutheissung der Beschwerde, Akten-Nr. A-1432/2016

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