sic! 2017 Ausgabe 10

«Surya». Tribunal fédéral du 2 mai 2017

5. Droit du design

5.1 Dessins et modèles

LDes 8. Il s’agit de comparer la prétendue imitation avec le design qui fait l’objet de l’enregistrement, c’est-à-dire sur la base des représentations ou illustrations figurant au registre et non sur la base des modèles effectivement commercialisés par le titulaire (consid. .1, 3.2, 4.3).
LDes 8. Il est exclu de tenir compte des concepts qui sous-tendent le design (ici: le nom chargé de mystère de la montre «Surya»). De même, l’activité créatrice à l’origine du design, le style, le processus de fabrication, les principes techniques ou la gamme de prix dans laquelle s’insère le produit ne peuvent être pris en considération (consid. 3.2).
LDes 8. L’impression générale doit être déterminée en fonction des caractéristiques essentielles du design et non sur la base de points de détail (consid. 3.3). Les détails peuvent toutefois jouer un rôle plus important dans les secteurs où la possibilité de création est restreinte (comme dans la bijouterie) (consid. 3.4.2).
LDes 8. Lorsque la ressemblance tient dans des éléments banals dans le domaine concerné (ici: lunette de forme circulaire et modèles floraux, banals dans le domaine de l’horlogerie), on n’est pas en présence d’une imitation (consid. 4.2).
LCD 3 I d. Le fait que deux designs produisent une impression générale différente est insuffisant à écarter tout risque de confusion; un risque de confusion indirecte peut en effet subsister si l’auteur a fait naître l’idée que deux produits proviennent de la même entreprise (consid. 5.1). [texte complet]


5. Designrecht

5.1 Muster und Modelle

DesG 8. Die angebliche Nachahmung ist mit dem der Registrierung zugrunde liegenden Design zu vergleichen, d.h. mit den entsprechenden Reproduktionen oder Abbildungen und nicht mit den vom Rechteinhaber vermarkteten Produkten (E. 3.1, 3.2, 4.3).
DesG 8. Dem Design zugrunde liegende Konzepte (hier: der mit Geheimnis behaftete Name «Surya») sind nicht zu berücksichtigen, ebenso wenig die dem Design zugrunde liegende Kreativität, der Stil, der Herstellungsprozess, die technischen Prinzipien oder die Preisspanne (E. 3.2).
DesG 8. Der Gesamteindruck wird bestimmt durch die wesentlichen charakteristischen Elemente des Designs und nicht durch Details (E. 3.3). Letztere können dennoch eine wichtigere Rolle spielen in Bereichen, in denen der Gestaltungsspielraum eingeschränkt ist, wie z.B. im Schmuckbereich (E. 3.4.2).
DesG 8. Beschränkt sich die Ähnlichkeit auf Banalitäten in den betroffenen Sachgebieten (hier: runde Lünette mit Blumenmuster, banal auf dem Gebiet der Uhrmacherei), liegt keine Nachahmung vor (E. 4.2).
UWG 3 I d. Die Tatsache, dass zwei Designs einen unterschiedlichen Gesamteindruck erwecken, führt nicht grundsätzlich zum Ausschluss einer Verwechslungsgefahr; eine mittelbare Verwechslungsgefahr kann bestehen, wenn der Anschein erweckt wird, zwei Produkte kämen vom gleichen Unternehmen (E. 5.1). [Volltext]



Ire Cour de droit civil; rejet du recours; réf. 4A_565/2016

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