sic! 2017 Ausgabe 10

«Montres I». Cour de Justice du canton de Genève du 22 avril 2016

4. Droit des signes distinctifs

4.1 Marques

LPM 2 a. Un signe du domaine public, qui est exclu de la protection sauf s’il s’est imposé comme marque pour un produit ou un service concerné, se caractérise par l’absence de force distinctive ou le besoin de libre disposition, l’absence de caractère distinctif jouant toutefois un rôle prépondérant en pratique, excluant la nécessité d’examiner le besoin de libre disposition en l’absence d’un tel caractère distinctif (consid. 3.1).
LPM 2 a. Les cercles de personnes intéressées jouent un rôle central dans l’examen des motifs absolus d’exclusion, et s’agissant du caractère descriptif, il suffit que le motif absolu d’exclusion existe dans un des cercles de personnes intéressées pour refuser la protection, sans égard à l’importance quantitative du groupe (consid. 3.2).
LPM 2 a. L’existence d’alternatives ou de synonymes ne suffit pas pour permettre l’enregistrement d’un signe appartenant au domaine public (consid. 3.2 et 3.5).
LPM 2 a. En cas de marque composée de deux signes appartenant au domaine public, celle-ci ne peut être protégée que si les milieux intéressés perçoivent dans la combinaison plus que la somme simple des deux termes et qu’un effort devient nécessaire pour y voir le caractère descriptif (consid. 3.4). [texte complet]


4. Kennzeichenrecht

4.1 Marken

MSchG 2 a. Ein Zeichen des Gemeinguts, das vom Markenschutz ausgeschlossen ist, ausser das Zeichen hätte sich für die betroffenen Waren und Dienstleistungen durchgesetzt, charakterisiert sich durch fehlende Unterscheidungskraft oder durch das Vorhandensein eines Freihaltebedürfnisses. Die fehlende Unterscheidungskraft spielt in der Praxis eine entscheidende Rolle: Liegt sie vor, erübrigt sich die Prüfung des Freihaltebedürfnisses (E. 3.1).
MSchG 2 a. Die massgebenden Adressatenkreise spielen bei der Prüfung der absoluten Ausschlussgründe eine entscheidende Rolle. Versteht einer der massgebenden Adressatenkreise ein Zeichen in beschreibenden Sinn, führt dies zur Schutzverweigerung, unabhängig von der Grösse dieser Gruppe (E. 3.2).
MSchG 2 a. Das Vorhandensein von Alternativen oder Synonymen genügt nicht, um ein freihaltebedürftiges Zeichen zum Schutz zuzulassen (E. 3.2, 3.5).
MSchG 2 a. Eine sich aus zwei dem Gemeingut zugehörigen Zeichen zusammensetzende Marke kann nur geschützt werden, wenn die betroffenen Adressatenkreise in der Kombination mehr sehen als nur die Summe der beiden Bezeichnungen und wenn ein Aufwand erforderlich ist, um eine Beschreibung zu erkennen (E. 3.4). [Volltext]



Chambre civile; acceptationde la demande; réf. C/8993/2014

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