sic! 2017 Ausgabe 6

«Auskunft über WEKO-Sanktionsverfügung». Bundesverwaltungsgericht vom 30. November 2016

3. Persönlichkeits- und Datenschutzrecht

VGG 33 f; KG 18 III, 23, 39; GR-WEKO 10 I. Entscheide, auch kompetenzüberschreitende, des Sekretariates sind der WEKO zuzuordnen. Beschwerdeführer können sich auf die Einheit von WEKO und Sekretariat berufen und bei Mitteilungen des Sekretariates gegen die WEKO Beschwerde führen (E. 1.2).
VwVG 5 I a–c, 35, 38; DSG 8 I, II, 9 I, II, V, 16 I; VDSG 1 f i.V.m. 13, 1 IV. Wird die Beantwortung eines datenschutzrechtlichen Auskunftsbegehrens implizit oder explizit aufgeschoben, wird eine Rechtswirkung erzielt und es handelt sich bei der betreffenden Mitteilung um eine Verfügung im Sinne von Art. 5 VwVG (E. 1.4.2-1.4.3.2).
DSG 2 I, II c, II d, 8 I, II, 3 d; VwVG 26. Das datenschutzrechtliche Auskunftsrecht und die Akteneinsichtsrechte des VwVG sind unabhängige, nicht deckungsgleiche Ansprüche und können innerhalb ihres Geltungsbereichs unabhängig voneinander geltend gemacht werden. Auf das Akteneinsichtsrecht gemäss VwVG können sich nur Verfahrensparteien zur Einsicht in sämtliche verfahrensbezogene Akten berufen. Das datenschutzrechtliche Auskunftsrecht betreffend Personendaten nach Art. 8 steht jeder betroffenen Person zu. Für die Anwendung der Ausnahmebestimmung von Art. 2 Abs. 2 lit. c DSG(Nichtanwendbarkeit des Datenschutzgesetzes) muss die Geltung der Verfahrensvorschriften sowohl in zeitlicher als auch persönlicher Hinsicht ausgelöst werden. Für nicht verfahrensbeteiligte Dritte gelten die Verfahrensvorschriften in persönlicher Hinsicht nicht und das datenschutzrechtliche Auskunftsrecht besteht selbst bei hängigen Verfahren (E. 2.2).
DSG 9 I, I a, II b, II d, V, 8, 8 II b, 4, 25; KG 9 I und II i.V.m. 25 I, 25 I. Je schützenswerter die Personendaten und je grösser das Auskunftsinteresse sind, desto überwiegender müssen die Interessen an der Auskunftseinschränkung sein. Auch wenn sich ein konkretes Auskunftsgesuch auf die Sanktionsverfügung und nicht die Verfahrensakten bezieht, besteht ein berechtigtes Interesse an der Kontrolle über die Bearbeitung von Personendaten. Die aufschiebende Wirkung eines Rechtsmittels gegen die Publikationsverfügung, welche die Veröffentlichung einer WEKO-Sanktionsverfügung zum Gegenstand hat, rechtfertigt keinen Aufschub des Auskunftsrechts. Zur Wahrung der Geheimhaltungsinteressen der verfahrensbeteiligten Unternehmen ist ein Aufschub des datenschutzrechtlichen Auskunftsanspruchs ungeeignet und es sind vielmehr unmittelbar und ohne Aufschub zur Geheimhaltung geeignete Massnahmen zu treffen (E. 5). [Volltext]


3. Protection de la personnalité et protection des données

LTAF 33 f; LCart 18 III, 23, 39; RI-COMCO 10 I. Même si elles  dépassent sa compétence, les décisions rendues par le secrétariat de la COMCO sont imputables à celle-ci. Les recourants peuvent se fonder sur l’unité de la COMCO et de son secrétariat et déposer un recours contre la COMCO dirigé contre des communications de son secrétariat (consid. 1.2).
PA 5 I a-c, 35, 38; LPD 8 I, II, 9 I, II, V, 16 I; OLPD 1 f en rel. avec 13, 1 IV. Lorsque la réponse à une demande d’accès à des données personnelles est implicitement ou explicitement ajournée, un effet juridique est donné et la communication correspondante constitue une décision au sens de l’art. 5 PA (consid. 1.4.2-1.4.3.2).
LPD 2 I, II c, II d, 8 I, II, 3 d; PA 26. Le droit d’accès à des données personnelles et le droit à la consultation des pièces au sens de la PA sont des droits indépendants qui n’interfèrent pas entre eux et peuvent être, dans  leur champ respectif d’application, revendiqués de manière indépendante l’un de l’autre. Seules les parties à la procédure ont le droit de consulter les pièces relatives à celle-ci en se basant sur le droit à la consultation des pièces selon la PA. Le droit d’accès aux données personnelles peut être invoqué par toute personne concernée. Pour pouvoir invoquer la clause d’exception de l’art. 2 al. 2 let. c LPD (non-application de la loi sur la protection des données), il faut que l’application des dispositions de procédure soient déclenchées tant sur le plan temporel que personnel. Les tiers qui ne sont pas parties à la procédure ne sont pas personnellement soumis aux règles de la procédure et peuvent bénéficier du droit d’accès prévu par la loi sur la protection des données, même pendant des procédures pendantes (consid. 2.2).
LPD 9 I, I a, II b, II d, V, 8, 8 II b, 4, 25; LCart 9 I et II en rel. avec 25 I, 25 I. Plus l’intérêt de protéger les données personnelles est élevé et plus l’intérêt à leur accès est important, plus sévères seront également les exigences en matière de restriction à l’accès aux données. Même si une demande d’accès concrète se réfère à la décision de sanction et non aux pièces de la procédure, il existe un intérêt légitime à contrôler le traitement des données personnelles. L’effet suspensif d’un moyen de droit soulevé contre la décision de publication qui a pour objet la publication d’une sanction prononcée par la COMCO, ne justifie pas de reporter le droit à l’accès. Le report du droit à l’accès aux données personnelles ne constitue pas le moyen adéquat pour sauvegarder l’intérêt au maintien du secret des entreprises parties à la procédure. Des mesures immédiates propres à maintenir le secret doivent être au contraire prises (consid. 5). [texte complet]



Abteilung II; Gutheissung der Beschwerde; Akten-Nr. B-6850/2014

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